Le Journal intime de Georgia Nicolson, tome 2 : Le bonheur est au bout de l'élastique

Mon dieu, mon dieux, les enfants de nos jours ont un tel language !
Georgia Nicolson est une autre de mes séries préférées. J'adore son vocabulaire ! Qui est ma foie d'une telle vulgarité qui nous mène à ne rien comprendre de ce qu'elle nous parle.

Ce livre écrit en journal intime, très drôle. Cependant recommandé aux adolescents de 10 +

Nouvelle balade en compagnie de l'hilarante Georgia Nicolson.

On y retrouve le Top Gang et son leader charismatique, qui entre deux expressions désopilantes - que je m'étais empressée d'employer à mon tour, adolescente ; quelle ne fut pas ma surprise de découvrir l'origine du fameux « frisquet de la nouille » ! - médite le sens profond de l'existence, l'utilité des culottes méga-couvrantes et se découvre une âme de justicière-bouddhiste.
Côté famille, c'est toujours du beau n'importe quoi ; une petite soeur un brin violente et exhib, un chat mentalement et physiquement déséquilibré, une mère à la limite de l'inconscience... Un joyeux bordel familial qui rappelle la très british My Family, série qui fit les belles heures de la BBC et de Comédie!.
L'école n'a jamais autant mérité son surnom de Stalag 14, à ceci près que dans un camp de travail forcé a priori les co-détenus ne se mettent pas autant de bâtons dans les roues…
Enfin le panorama ne serait pas complet si l'on ne mentionnait pas LA grande thématique qui brûle les lèvres (notées 5/10 par le Top Gang dans le classement beauté des membres de la dite association) de Georgia : l'Amour. Sans trop en dévoiler, à mesure que son corps change et son esprit s'emballe, Georgia entreprend de devenir un « piège à garçons » et d'expérimenter une nouvelle théorie amoureuse, celle de l'Élastique. L'occasion de mettre en place une stratégie de séduction destinée à attirer Super-Canon dans ses filets : maturosité et glaciosité.

Toujours un bonheur d'évoluer dans ce monde de fous.

J'avais oublié combien l'époque ou les ados n'avaient pas de portable était une époque savoureuse. Les rendez-vous copines à la cabine téléphonique, les missives de ruptures, et l'absence totale de Facebook pour stalker un quelconque Super Canon! C'est un peu ce que je retiens de ma relecture des aventures de Georgia, et croyez le ou non, ça fait du bien!

Georgia reste fidèle à elle-même, drolissime et hyper naturelle malgré tout les artifices dont elle abuse. Votre ado ne sait pas quoi lire ? Elle vous sort par les trous de nez ? Mettez lui les confessions (hilarantes) de Georgia dans les mains, si elle se vexe ? C'est bon signe, mais si elle rigole c'est encore mieux non ?

Cette série a bercé mon adolescence. J'ai adoré suivre Georgia et sa bande de copines déjantées, et souvent désoeuvrées. C'est truculent, haut en couleur, et le langage est sans nul autre pareil dans la littérature adolescente : c'est un mélange d'argot, de mots tirés de diverses langues et le tout donne un langage personnel souvent très drôle. Les parents en prennent pour leur grade, le chat est complètement secoué et c'est bon. Les ados devraient vraiment le tenter, ça vaut le coup.

Un excellent souvenir de mon adolescence. J'ai commencé à lire la série des Georgia sans pouvoir m'arrêter. Ils sont tous plus drôles les uns que les autres et celui-ci, bien que son langage soit encore "normal", est le volume qui nous fait pénétrer dans son univers complètement fou. Je l'ai relu plusieurs fois et j'en rigole encore. Il n'est pas rare d'exploser de rire dans le train quand on lit ça car Georgia est une adolescence vraiment dingue!