Première lecture rapide en ces tout premiers jours 2018, idéale pour des lendemains de réveillon et de jours fatigués, trop chargés. Un texte simple, sans prise de tête ni d'émotions trop appuyées. Des lignes dont je ne me rappellerai rien ou pas grand chose dans quelques semaines.
Le titre laissait pourtant présager un trésor.
Est-ce le fait que je n'ai pas lu le pendant "masculin" qui m'a tenue "hors d'histoire ?"
Est-ce le personnage principal, Marion, qui est si loin (ou si proche) de celle que je suis qui m'a rendue perplexe ?
Est-ce l'expérience de la colocation que je ne connais pas réellement qui m'a laissée sur le pas de la porte ?
Est-ce certaines situations, tellement cocasses qu'elles paraissent irréelles alors qu'elles se veulent réalistes qui m'ont empêchée d'apprécier pleinement cette lecture ?
Je n'en sais rien.
Mais voilà, il y a des livres qui nous occupent quelques heures, qui passent dans nos vies et qu'on oublie aussi rapidement qu'ils sont apparus. Celui-ci en fait partie.
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La préface indique d'emblée que l'auteure écrit le point de vue féminin d'une histoire qui existe déjà et que je n'ai pas lue. Je trouve cette idée intéressante et le déroulé de cette narration n'est pas léger du tout malgré le titre accrocheur et les premiers chapitres déconneurs.
En l'occurrence, c'est vraiment le positionnement individuel de la narratrice dans une histoire qui la dépasse, dépassée qu'elle est déjà par sa propre vie : ses désirs, ses incertitudes, ses résistances et voilà qu'elle trouve, face à elle, une position autre, qu'elle ne peut plus comprendre, qu'elle décide de ne pas prendre. C'est une histoire grave finalement, dans les faits et dans le ton.
Un bon roman finalement. Même si je ne sais pas si je lirai son pendant, le point de vue masculin.
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Je n'ai lu que ce livre, alors qu'il est apparemment une sorte de réponse à un autre livre.
La narratrice et héroïne ne m'a pas du tout plu, ce qui a fait que je n'ai pas apprécié ce livre. Elle hésite à s'engager en couple, et du coup, n'est pas claire avec les autres, elle prend du temps pour réfléchir. Son "fiancé officiel" qui est du genre "bon parti", est également insupportable mais elle tente de se convaincre qu'il est parfait...pour elle.
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Un petit livre très frais sur un jeune femme qui n'arrive pas à choisir entre le coeur et la raison... Plein d'humour et de péripéties, divertissant.
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J'étais tranquille, une revue sur les genoux, en train de lire un article passionnant sur les dix trucs qui vous rendent irrésistible au lit. Le genre d'articles pour lequel j'affiche comme tout le monde un complet mépris en public et sur lequel je me rue dans l'intimité, des fois qu'il y ait un truc essentiel qui m'aurait jusque-là échappé.
J'avais beau lutter pour me retrouver du coté des gens heureux, j'aimais les âmes sombres et tortueuses, les sensibilités déglinguées, j'aimais les sables mouvants et les adultes qui restent d'éternels enfants.
c'est terrible les gens gentils, on ne peut jamais s'en prendre à eux sans se sentir coupable. Et moche de l'intérieur. Et injuste. Ce sont des robinets à culpabilité les gens gentils.
J'ai regardé en direction de la porte d'entrée. Beau-papa et belle-maman se tenaient par la main en regardant dans notre direction. Ils étaient beaux et souriants. On se serait cru dans une pub pour l'ami Ricoré.
Les gens qui sont toujours d'humeur égale mettent leur entourage à rude épreuve quand ils se permettent un écart. On n'est pas habitué, on est vite désemparé.
Murielle Renault explique comment elle a construit ses personnages .Dans son dernier roman, A qui le tour ? (Le Dilettante,? 2013), Murielle Renault a imaginé cinq personnages qui gagnent le gros lot du loto. Comment réussir à trouver des voix vraiment différentes pour chaque protagoniste ? Comment les décrire ? Murielle Renault explique comment elle a inventé ses personnages de gagnants du loto et comment elle les a construits.