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André Gabastou (Traducteur)
EAN : 9782070748440
116 pages
Gallimard (31/01/2002)
3.78/5   9 notes
Résumé :
Le dernier roman de l'écrivain guatémaltèque commence comme une farce triste et sinistre : la première partie évoque l'existence passée ou présentes de personnages aux noms abracadabrants (Charlemagne, La Lapine...) pris dans l'étau d'un passé qui les rattrapent. Le passé, émergeant de quelque mare boueuse, eaux stagnantes d'où émerge le souvenirs d'actes meurtriers.

Seulement voilà, ce passé, qui pour les bourreaux s'évapore parfois aussi vite qu'a ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Rodrigo Rey Rosa, avec un style étonnant qui frappe à l'estomac, engendre ici l'histoire de la descente aux enfers d'une bande de jeunes truands et du fils d'un riche propriétaire qu'ils ont kidnappé. La violence est un véritable protagoniste et manipule des personnages sans repère qui ne peuvent lui échapper, jusqu'à ce qu'elle devienne un comportement, bien plus qu'un moyen. Cette dérive de quelques individus est une allégorie de celle du Guatemala, où la violence est un sport national institutionnalisé par un Etat bien plus truand que ces jeunes paumés et à qui, finalement, il donne l'exemple.
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Ce court récit (80 pages) fait partie des premières oeuvres de RRR. Ce récit a été réédité avec 3 autres par Alfaguara. Ils se valent tous pour nous narrer cette violence inouïe qui règne au pays des volcans, Guatemala.
Cette histoire est l'histoire d'un séquestre perpetré parmi des gens qui se connaissent, des amis d'enfance ayant quelques problèmes de ressentiment social en quelque sorte...Atroce.
Lorsque la famille ne se décide pas à payer la rançon, le kidnappé est amputé d'un morceau afin d'appuyer la demande. Et moment de dérision suprême, d'humour macabre total, la famille demande aux ravisseurs que puisqu'il manque un morceau, on peut demander une baisse du montant de la rançon?
Le climat de corruption, de violence urbaine et rurale, l'insécurité en général, créent un sentiment de profonde détresse très réussi par la narration percutante de RRR.
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On entendait les chiens aboyer et les coqs chanter

Des années après, La Lapine, comme un souvenir désuet, surgit, telle une phrase presque sans consistance, du passé mutilant…



L'histoire au scalpel. Des dialogues incisifs pour un enlèvement crapuleux. le Tapir, L'Horrible, La Lapine, Charlemagne et le Serfati. Des noms pour personnages et leurs actes…

Enlèvement, chantage et mutilation. Les actes. Les mots pour dire. Plus tard à Tanger, le surgissement du passé. Les mots et les cauchemars, le doute et la certitude. Les mots et la littérature. Paul Bowles.

Tuer ou tracer un trait.

Après l'évasion dans le kif, la fuite dans l'alcool et la fréquentation des maisons closes ?

« Il allait se confronter à un autre être humain. Un miroir serait placé en face d'un autre. Une répétition rituelle, à la fois superficielle et profonde, de reflets de plus en plus éloignés qui s'immergeraient dans la distance jusqu'au désespoir, commencerait ».

Rodrigo Rey Rosa nous invite, par sa plume subtile, à considérer un monde violent. Et à travers les actes de cet homme au pied artificiel, à nous interroger sur les artifices, les subterfuges, les hésitations ou peut-être la bonté d'un ange sans dieu.

« Avant d'arriver à la maison, il dut passer devant deux chiens qui semblaient perdus et un rat mort… »


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Récit plutôt court (117 pages) qui se déroule au Guatémala entre les années 1980 et 1990. le titre original en espagnol se traduirait par "le bon boiteux".

Trop court? J'aurais aimé plus de lenteur et de profondeur dans les personnages (ou autre chose) exposés, protagonistes pourtant intéressants.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il allait se confronter à un autre être humain. Un miroir serait placé en face d’un autre. Une répétition rituelle, à la fois superficielle et profonde, de reflets de plus en plus éloignés qui s’immergeraient dans la distance jusqu’au désespoir, commencerait
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Avant d’arriver à la maison, il dut passer devant deux chiens qui semblaient perdus et un rat mort…
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>Littérature (Belles-lettres)>Littérature espagnole et portugaise>Romans, contes, nouvelles (822)
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