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La trilogie des survivants tome 2 sur 3
EAN : 9782897334246
456 pages
Ada éditions (08/02/2014)
3.67/5   12 notes
Résumé :
Brooke, Ben, Logan, Bree et Rose viennent tous juste de s'échapper de l'île traîtresse qui fut autrefois Manhattan, s'enfuyant sur la rivière Hudson à bord d'un bateau volé avec presque plus d'essence, presque plus de nourriture et un besoin pressant de trouver un refuge à l'abri du froid. Les chasseurs d'esclaves sont à leurs trousses, et ils ne reculeront devant rien pour les capturer et les ramener à l'Arène.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La trame du roman est, tout comme c'était le cas pour le premier tome, extrêmement efficace. Il y a beaucoup d'actions et de suspense et c'est encore une fois un récit de survie pour les principaux personnages. Toutefois, le roman est un peu inégal. Si la première partie (la fuite en bateau, puis le vol du bateau et la fuite à pied) est tout de même originale tout en permettant de voir certains conflits naître au sein des personnages qui ne voient pas leurs chances de survie au même endroit et qui ont certains conflits de valeurs (peut-on se permettre la pitié et l'empathie envers des inconnus quand on peine à survivre? À quel prix?).

À partir du moment où l'on comprend que le train, dans lequel les comparses sont montés dans la deuxième moitié du roman, va vers une deuxième arène pour se retrouver au point de départ du premier tome, c'est là que j'ai un peu décroché. Non seulement le récit retourne au point de départ (tout ça pour ça), mais en plus on a droit à une pâle imitation de Hunger Games pendant plusieurs chapitres, sans que cela n'apporte rien à l'histoire.

Je pense quand même lire le troisième tome, en espérant qu'il ressemble davantage au premier.
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Après avoir lu Arène un je n'avais pas franchement envie de lire la suite, mais comme à chaque fois que je commence une suite je m'en sens prisonnière et je ne peux pas ne pas poursuivre sauf si vraiment il s'agit d'un navet et je ne dirais pas cela d'Arène un. Me voilà donc de nouveau à suivre les aventures de Brooke Moore.
Grand bien m'en a pris. Arène deux est plus agréable à lire que le précédent. On y rencontre Charlie et Flo qui sont attachants et c'est là que Brooke commence à faire partie d'un groupe, dune bande. Les personnages sont attachants et j'ai ressenti de la peine pour Logan et Flo.
La fin donne espoir, elle est étrange car elle donne l'impression qu'il ne peut y avoir d. Arène trois alors qu'il y en a bien une, ça a été suffisant pour piquer ma curiosité.... Rdv à l. Arène trois.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Combien de temps j’ai dormi? je demande à Logan.
Il hausse les épaules.
—Peut-être une heure.
«Une heure», je pense avec étonnement.
Je vérifie la jauge d’essence et constate que le réservoir
est à moitié vide. C’est de mauvais augure.
—Tu as vu des endroits où on aurait pu trouver de l’essence? je demande.
Dès que j’ai posé la question, je constate à quel point elle était stupide.
Logan me regarde comme pour dire «vraiment?»
Évidemment, s’il avait vu un dépôt de carburant, il s’y serait
arrêté.
—Où sommes-nous?
—C’est la région où vous viviez, répond-il. J’allais te
poser la même question.
Je regarde de nouveau le fleuve, mais n’y vois toujours
rien de reconnaissable. L’Hudson est comme ça: il est si vaste qu’il est facile d’y perdre ses repères.
—Pourquoi tu ne m’as pas réveillée? je demande.
—Pourquoi je l’aurais fait?
Tu avais besoin de sommeil.
Je ne sais trop quoi lui dire d’autre. C’est ce qu’il y a avec
Logan: je l’aime bien et je sens qu’il m’aime bien aussi, mais
je n’ai pas l’impression que nous ayons beaucoup de choses
à nous dire. Le fait qu’il soit constamment sur ses gardes,
comme moi, ne facilite pas les choses.
Nous poursuivons notre route en silence, l’écume jaillissant sous la coque, et je me demande jusqu’où nous allons
pouvoir nous rendre. Qu’allons-nous faire quand nous
manquerons d’essence?
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—Je veux faire un arrêt.
Logan se retourne vers moi et me regarde comme si
j’étais folle. Je vois bien qu’il n’aime pas beaucoup l’idée.
—De quoi tu parles?
—La maison de mon père. Dans les Catskill. À environ
une heure d’ici vers le nord. Je veux y arrêter. Il y a là-bas
plein de choses que nous pouvons récupérer. Des choses
dont nous aurons besoin. Comme de la nourriture. Et... je
veux enterrer mon chien.
—Enterrer ton chien? demande-t-il en élevant la voix.
Es-tu cinglée? Tu veux tous nous faire tuer pour ça?
—Je le lui ai promis, je dis.
—Promis? rétorque-t-il. Tu as fait une promesse à ton chien? À ton chien mort? C’est une blague.
Je soutiens son regard, et il s’aperçoit rapidement que je ne rigole pas.
—Quand je promets quelque chose, je respecte ma parole. Je t’enterrais, si je te le l’avais promis.
Il secoue la tête.
—Écoute, je lui dis d’un ton ferme. Tu voulais aller au
Canada. Nous aurions pu aller n’importe où. C’était ton
rêve. Pas le mien. Qui sait si la ville dont tu m’as parlé existe même? Je te suis sur une intuition. Et ce bateau n’est pas seulement le tien. Tout ce que je veux, c’est arrêter à la maison de mon père, prendre des trucs dont nous avons
besoin et enterrer mon chien. Ça ne sera pas long. Nous
avons une bonne avance sur les chasseurs d’esclaves. Et en
plus, nous avons un petit bidon d’essence là-bas. Ça n’est
pas beaucoup, mais ça nous aidera.
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J’ai treize ans, Bree en a six, et nous nous trouvons sur
une plage de sable fin. Mon père tient ma main et ma mère,
celle de Bree, et nous traversons tous les quatre le sable
chaud pour nous rendre à l’océan. La bruine fraîche des
vagues est tellement agréable sur mon visage, atténuant la
chaleur de cette journée d’août. Les vagues s’abattent tout
autour de nous, et papa et maman rient, insouciants. Je ne
les ai jamais vus si détendus. Je les surprends à se regarder
avec tant d’amour que j’imprime l’image dans mon esprit.
C’est une des rares fois où je les ai vus heureux ensemble, et
je ne veux pas oublier ce moment. Bree hurle de plaisir,
excitée devant chaque vague qui s’abat à hauteur de sa poitrine, par le ressac au niveau de ses cuisses. Maman la tient
fermement, et papa resserre ma main, nous retenant contre
l’attraction de l’océan.
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J’éprouve un frisson, me redresse et regarde autour de
moi, immédiatement sur mes gardes. Il y a très longtemps
que je ne suis pas tombée endormie durant le jour, et ça
m’étonne. Je reprends rapidement mes esprits et aperçois
Logan debout, imperturbable derrière le volant, les yeux
fixés sur l’eau, remontant l’Hudson. Je me retourne et vois
Ben, la tête entre les mains, les yeux hagards, perdu dans
son propre monde. De l’autre côté du bateau se trouve Bree,
assise, les yeux clos, affalée contre son siège, sa nouvelle
amie Rose blottie contre elle, endormie la tête sur son
épaule. Son nouveau toutou, le chihuahua borgne, dort sur
ses genoux.
Je suis surprise de m’être laissée aller à dormir aussi,
mais en baissant les yeux sur la bouteille de champagne à
demi pleine dans ma main, je prends conscience que l’alcool, que je n’ai pas bu depuis des années, doit m’avoir assommée — l’alcool combiné à tant de nuits sans sommeil
et tant de journées marquées par la surexcitation. Mon
corps est si tuméfié, si douloureux qu’il doit s’être endormi
de lui-même. Je me sens coupable: je m’étais promis de ne
plus quitter Bree des yeux. Mais tandis que je regarde
Logan, sa présence si rassurante, je me dis que je dois m’être
sentie suffisamment en sécurité près de lui. Sous certains
aspects, c’était comme si mon père était revenu. C’est peut-
être la raison pour laquelle j’ai rêvé de lui.
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Nous sommes tous quatre assis en silence dans le bateau,
chacun perdu dans son propre monde pendant que nous
remontons l’Hudson. Logan est à la barre, et nous naviguons
depuis des heures, nous frayant lentement un chemin
vers l’amont en évitant les fragments de glace. Nous gardons
les yeux fixés vers l’avant ; aucun d’entre nous n’osant
regarder derrière.
Nous avons tous trop laissé là-bas. Depuis les coups de
feu, Ben ne parle plus de retourner chez lui. Je n’ai rien à
dire non plus. De toute évidence, il était dangereux de rester
là-bas après tout. Ce tireur peut avoir été solitaire, mais il y
en avait peut-être d’autres d’où il venait.
Maintenant, l’atmosphère est beaucoup plus sombre.
Nous ressentons tous l’absence de Rose. Pénélope est assise,
tremblante, sur les genoux de Bree, et j’ai l’impression que
nous sommes tous en deuil. Je pense que la mort de Rose nous
rappelle aussi à quel point nous l’avons échappé belle.
Ç’aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous, et par
un pur hasard, c’est tombé sur elle.
Je ne pense pas que quiconque parmi nous croie que
nous vivrons longtemps. Chaque jour qui passe, nous
sommes confrontés à notre propre mortalité. Il ne s’agit pas
de savoir si nous allons mourir, mais quand.
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