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Citations sur Les chroniques des vampires, tome 2 : Lestat le vampire (84)

Tout ce que je vois en te regardant est absolument dépourvu de substance. Tu n'es qu'un assemblage de mouvements imperceptibles et de couleurs indéfinissables, un ensemble de chaleur et de lumière. Et moi, que suis-je à présent ? Tout éternel que je sois, je me racornis devant ton éclat.
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Le monde n'est par lui-même ni bon ni mauvais. La nature, Dieu, ou quelque principe que ce soit à qui nous attribuont la direction de notre existence, n'apportent ni récompense ni châtiment. A nous de tirer leçon de nos expériences. Il n'est qu'une seule faute : l'ignorance. (...)
Le but d'une existence n'est pas la bonté. Le but d'une existence est la réalisation de soi-même. Le but d'une existence n'est pas d'être gentil, mais d'être sans cesse conscient. Le but d'une existence est d'abolir l'ignorance.
En Italie, durant les trente ans de règne des Borgia, le pays a connu la guerre, la terreur, le meurtre, l'empoisonnement et a produit Léonard de Vinci, Michel-Ange et tout le courant spirituel de la Renaissance. En Suisse, ils ont l'amour fraternel, cinq siècles de paix et de démocratie, et qu'est-ce qu'ils ont produit? Des monstres pour pouvoir mesurer précisément le temps de leur ennui sans fin.
Depuis la nuit des temps, le Bien lutte contre le Mal, le Beau contre le Laid, le Vrai contre le Faux, le Yang contre le Yin, et c'est de cette confrontation constante qu'ont toujours jailli le savoir et le progrès car les uns ne sont jamais allés sans les autres.
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La beauté n'était pas la traîtresse qu'il s'imaginait, c'était plutôt un continent inconnu où l'on risquait de faire mille faux pas fatals, un paradis sauvage et indifférent où le Bien et le Mal n'étaient pas signalés.
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Car je n' étais plus Lestat. J' étais un démon, un vampire puissant et avide, et pourtant il avait décelé la présence de son ancien compagnon, reconnu dans le monstre celui qu'il avait aimé.
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Finalement, las de cette complexité, nous rêvons de cet instant révolu où nous pouvions nous asseoir sur les genoux de notre mère et où chaque baiser était le parfait exaucement de notre désir. Que faire d'autre, sinon rechercher l'étreinte qui contenait à présent le ciel et l'enfer : notre fatal destin, encore, et encore, et toujours.
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« Mais pourquoi pas ? Je te dis que ma place est parmi les hommes. C'est leur sang qui me rend immortel.
– Immortel, certes, mais tu n'as pas encore commencé à comprendre ce mot. Pour toi, ce n'est encore qu'un mot. Songe au sort de ton créateur. Pourquoi Magnus s'est-il livré aux flammes ? C'est une vérité séculaire parmi nous, dont tu n'as pas encore eu le moindre aperçu. Si tu vis parmi les hommes, les années qui passent te mèneront à la folie. Voir les autres vieillir et mourir, les royaumes s'élever et s'effondrer, perdre tout ce que tu comprends et chéris, comment le supporter ? Cela te conduira droit au délire et au désespoir. Ta propre race, immortel, est ta protection, ton salut.»
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— Être athée, c’est sans doute le premier pas vers l'innocence, reprit-il. Perdre le sentiment du péché et de la subordination, le faux regret d'un paradis censément perdu.
— Donc, par innocence tu entends non pas absence d'expérience, mais absence d'illusions.
— Absence du besoin d'illusions, corrigea-t-il. Amour et respect de ce que nous avons sous le nez.
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Je laissai la soif faire rage, me déchirer les entrailles. J'évoquai en un seul vaste souvenir toutes mes victimes, la lie de la société, et je compris la folie de la voie que j'avais choisie et son mensonge. Quelle sublime imbécilité que d'avoir emporté avec moi ma moralité mesquine, que de ne frapper que ceux qui étaient déjà condamnés, comme pour assurer mon salut en dépit de tout ! Pour qui m'étais-je pris ? Pour l'acolyte bien pensant des juges et des bourreaux parisiens qui frappent les pauvres pour des crimes que les riches commettent tous les jours ?
J'avais bu un vin corsé, dans des flacons ébréchés, et à présent le prêtre était devant moi, le calice d'or à la main, et le vin qu'il m'offrait était le sang de l'agneau.
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La beauté est un jardin sauvage.
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Le soleil était un feu aveuglant.
(...)
J'aperçus une maison brûlée qui tombait en ruine et j'en forçait l'entrée pour gagner le jardin où je me mis à creuser le sol, m'enfonçant de plus en plus profondément jusqu'à ce que je ne pusse plus remuer ni les bras ni les mains.
J'étais suspendu au frais, dans le noir.
J'étais en sécurité.
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