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La bataille tome 2 sur 3
EAN : 9782800155081
64 pages
Dupuis (22/03/2013)
3.92/5   30 notes
Résumé :
Ce deuxième volet du récit épique et tumultueux de La Bataille s'ouvre sur la bataille d'Essling proprement dite, qui voit se jeter les uns contre les autres soldats de Napoléon et soldats autrichiens.
Les personnages historiques sont légion : Napoléon, bien sûr, mais aussi Masséna ou Stendhal, et même le colonel Lejeune, héros de ce récit, dont Rambaud a trouvé la trace dans les archives de l'époque.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Mai 1809, La bataille d'Esling bat son plein. Mais elle n'est pas encore gagné pour Napoléon. L'ennemi est enragé et la destruction du pont reliant la rive de Vienne, capitale de l'Autriche-Hongrie, à celle d'Esling n'arrange pas le ravitaillement et l'apport de renforts.

Napoléon dépêche ses courriers aux quatre coins du champ de bataille avec les ordres. L'un d'eux, le colonel Lejeune, passe et repasse les différents fronts, pas seulement pour délivrer les ordres de l'Empereur, mais aussi pour remonter les informations.
Sans les officiers de liaison, Napoléon ne peut excercer ses talents de tacticien.

Après une première journée d'intense combats des deux côtés, on s'occupe des morts et les blessés. MAis pas de relâche, l'ennemi n'est pas encore à terre. Sans renforts et sans approvisionnements en munitions, la deuxième journée s'annonce difficile.
Napoléon parle de repli, mais il sait qu'il n'en est nulle question.

Une bataille peu connue de Napoléon, et pour cause. C'est la première "défaite" de l'Empereur. Des milliers de morts et un match nul entre les deux camps.

Comme toujours, une superbe fresque issue de l'oeuvre de Patrick Rambaud, sur une adaptation de Frédéric Richaud, sous un dessin de Yvan Gil qui est toujours aussi époustouflant.
Il est certain que le tome 3 concluera cette histoire qui tient en haleine. Il ne serait guère étonnant que la version BD de "La bataille" ne ramasse pas des prix.
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Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs , ce soir, je vais vous parler de ma lecture des trois tomes en bande dessinée de la Bataille, roman historique de 1997 de Patrick RAMBAUD, prix Goncourt.
Résumé tome 1 :
" - Avec Lannes, Lasalle et Espagne, vous chargez pour enfoncer le centre autrichien et couper leur armée en deux. Alors Davout passe le grand pont avec ses réserves, il renforce vos attaques et nous écrasons ces "coglioni "!
- Qu'il en soit ainsi, Votre Majesté.
- Il en sera ainsi, Berthier. Je le vois et je le veux.
Mai 1809 : La Grande Armée de Napoléon s'apprête à traverser le Danube sur l'immense pont flottant construit en une nuit par le génie français. de l'autre côté du fleuve, l'Archiduc Charles et les armées autrichiennes les attendent, bien décidés à venger l'humiliation d'Austerlitz. L'horreur est en marche.
La bataille d'Essling, c'est la première grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés.
Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derrière vous toute espérance. Bienvenue au coeur de la Bataille !
Frédéric Richaud et Ivan Gil signent ici une adaptation magistrale du roman de Patrick Rambaud couronné en 1997 par le Grand Prix du roman de l'Académie française, puis par le prix Goncourt."
Résumé tome 2 :
"Ce deuxième volet du récit épique et tumultueux de la Bataille s'ouvre sur la bataille d'Essling proprement dite, qui voit se jeter les uns contre les autres soldats de Napoléon et soldats autrichiens.
Les personnages historiques sont légion : Napoléon, bien sûr, mais aussi Masséna ou Stendhal, et même le colonel Lejeune, héros de ce récit, dont Rambaud a trouvé la trace dans les archives de l'époque."
Résumé tome 3 :
"Ce troisième volet de l'adaptation du roman de P. Rambaud clôt le récit de la bataille d'Essling, qui vit l'affrontement, sans vainqueur ni vaincu, des troupes napoléoniennes et de l'armée autrichienne."
Passionné de Napoléon 1er et du 1er Empire depuis bientôt 25 ans, j'ai reçu pour Noël les trois tomes de la Bataille en BD, livre de Patrick RAMBAUD que j'ai lu en 1997 juste avant qu'il ait le prix Goncourt. J'ai adoré la lecture de cette adaptation de la bataille d'Aspern-Essling, près de Vienne en Autriche, en mai 1809, où j'ai pu retrouver des personnages tels que les maréchaux Lannes, Berthier et Masséna, les futurs généraux et généraux d'Espagne, Marbot, Sainte-Croix, le colonel Lejeune et surtout Henry Beyle, le futur Stendhal.
C'est l'histoire de cette bataille qui nous est conté en trois tomes mais aussi sous fond du point de vu de soldats français, infanterie et cavalerie, également des services médicaux de l'époque avec le chirurgien Percy. Il y a une intrigue amoureuse entre le futur général Lejeune, qui est colonel à ce moment et une jeune autrichienne. le général Lejeune adorait la peinture et il peignit des tableaux des batailles napoléoniennes, né à Strasbourg en 1775, maire de Toulouse en 1841 et directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse de 1837 à 1848. On découvre aussi le jeune exalté Stapp qui voulait, lors d'une revue à Vienne par Napoléon de son armée, assassiner l'Empereur mais il fut arrêter par le général Rapp, aide de camp de Napoléon.
C'est une très belle adaptation du récit de la bataille par Patrick RAMBAUD que je recommande à toutes lectrices et tous lecteurs passionnés (es) de Napoléon et du 1er Empire mais aussi à celles et ceux qui veulent lire une belle bande dessinée.
Bonne soirée. de belles lecture à vous. Bises livresques napoléoniennes d'hiver. 😗📖🤓
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Le vain d'Essling.
Dans la banlieue de Vienne, Essling aurait pu être un lieu de grasses sucreries et de danses tournoyantes mais la bataille napoléonienne de mai 1809 a fait valser autrement l'histoire au goût de fiel. La victoire à la Pyrrhus des Autrichiens et des Français, chacun tirant la couverture à soi, ne peut dissimuler les pertes humaines colossales (45 000 hommes perdus en deux jours de combats acharnés) et un statu quo ante bellum imposant la bataille de Wagram, deux mois plus tard, dans les mêmes parages avec à nouveau une hécatombe à la clé (34 000 soldats français tombés au champ d'horreur) et une victoire bien peu convaincante.
Le tome 2 de la trilogie consacrée à la bataille d'Essling, charnière dans l'épopée du Corse belliqueux, met les forces antagonistes en présence et en état de choc après les batailles rangées sanglantes. Très vite, la faille apparaît quant à la stratégie militaire française avec la construction d'un pont flottant sur le Danube, point central et névralgique de toute une logistique vitale. Les Autrichiens le savent et vont tenter de rompre le passage d'eau, cordon ombilical d'une armée peut-être possiblement défaite.
L'adaptation en bande dessinée est une réussite car malgré la rudesse et la complexité des combats, la multiplicité des protagonistes, la lecture s'avère limpide et prenante d'autant que l'issue est connue. On peut rager face aux sempiternelles menées bellicistes et aux pertes irrémédiables mais aussi admirer le faste et la fougue d'une jeunesse lancée à pleine allure dans une histoire qui la sublime. L'idylle De Stendhal vient atténuer le propos mortifère. Napoléon, Masséna, le colonel Lejeune haranguent, ferraillent ou galopent à bride abattue. L'histoire se fait, les hommes tombent, d'autres survivent et entretiennent la flamme.
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Attention, çà va trancher.

Mai 1809, la bataille d'Essling a commencé à proximité de Vienne.
Entre Français coincés par le fleuve (c'était la fausse bonne idée du jour de Bonaparte), et Autrichiens en surnombre.
Au travers des combats, l'officier de liaison Louis-François Lejeune continue de se balader à gauche, à droite pour tenter de nous expliquer le déroulement des évènements...

Bon ben, la bataille est menée tambour battant. Un coup j'avance, un coup je recule, un album de transition.
Certes, il le fallait peut-être pour décortiquer tactiquement ce qui est à l'origine de cette montagne de morts.
Peut être aussi pour coller à l'écrit original de Patrick Rambaud (auteur contemporain).

Mais à part se taper dessus sanguinairement, pas grand chose de bien nouveau sous le soleil.
Si découvrir des écrits originaux sur la révolution et l'empire est intéressant de mon point de vue, décrire un récit aussi guerrier, est assez curieux de nos jours.
Surtout, çà manque d'ingrédients complémentaires, et les quelques pages sur Vienne ou anecdotes de bataille ne changent aucunement la donne.

Suite et fin au troisième opus, qui devrait être dans la même veine, description d'évènements sans trop être happé par les émotions.
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Tome 2 de l'adaptation en BD du roman de Patrick Rambaud, "La Bataille", Prix Goncourt 1997. Toujours aussi fidèle et aussi réaliste. Une très belle adaptation.
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critiques presse (2)
BDGest
03 mai 2013
Tout aussi réussi que le premier opus, cette deuxième partie de La Bataille bouscule et plonge au cœur des événements. On en sort tout échevelé et désireux de connaître l'issue.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
18 mars 2013
Richaud fait du très bon travail dans cette adaptation. Il a fait des coupes au niveau du livre, des coupes nécessaires pour la bande dessinée. Néanmoins, cela passe bien. Je dois dire que cette adaptation est un bon complément au roman de Rambaud.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Tu vas voir, soldat Paradis... Le père Gros-Louis va t'fabriquer un beau costume avec tout c'qu'y ratisse sur les cadavres...
— Ouais... Tu risques d'être bien ridicule...
— L'écoute pas... Vaut mieux être vivant dans une tenue ridicule que mort dans un bel uniforme.
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-Le jour où il a appris qu'il allait être enrolé, il s'est arraché toutes les dents jusqu'aux gencives.
-Et alors?
-Si t'as plus de dents, tu peux pas déchirer les cartouches et on veut plus de toi.
-Et tu passes le reste de ta vie à manger de la soupe!
-Ouais, ben ça vaut mieux que d'bouffer les pissenlits par la racine!
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Vidéo de Frédéric Richaud
SECONDE PARTIE TABLE RONDE Samedi 22 janvier 2022 14h30 - 17h30 Librairie A. Pedone - 13, rue Soufflot - Paris Ve
Les chefs-d'oeuvre de la littérature sont si divers qu'il paraît impossible d'en donner une définition générale pertinente. Outre l'intérêt durable qu'ils suscitent, la plupart partagent cependant au moins deux caractéristiques : leur lecture demande un effort et ils transforment la vie du lecteur. On n'est plus le même après avoir lu Proust, Musil ou Joyce. Arrêtés par l'effort à fournir, beaucoup passent à côté du plaisir qu'apporte cette expérience. Peut-on la faciliter en contractant ou en transposant l'oeuvre ? le sujet fait débat. Chaque fois qu'un grand classique est porté sur la scène ou à l'écran, on entend des voix s'insurger contre l'inévitable simplification de l'ouvrage. Et lorsque les mêmes chefs-d'oeuvre font l'objet d'une bande dessinée ou d'une édition abrégée, d'aucuns vont jusqu'à crier au sacrilège ! À l'occasion de la parution de la substantifique moëlle de l'Homme sans qualités – une version contractée par François de Combret du chef-d'oeuvre de Musil – et de Proust pour tous – une transposition par Laurence Grenier en 500 pages des sept tomes d'À la recherche du temps perdu –, les Éditions du Palio organisent une table ronde autour de la question : « Comment faciliter l'accès aux chefs-d'oeuvre de la littérature ? » * Introduction : « Pourquoi faciliter l'accès aux chefs-d'oeuvre de la littérature ? » Luc Fraisse, professeur de littérature française à l'université de Strasbourg Première partie : « Contracter un chef-d'oeuvre littéraire : est-ce le trahir ou le soutenir ? » Autour des auteurs de la substantifique moëlle de l'Homme sans qualités et de Proust pour tous, les intervenants s'interrogeront sur les bonnes pratiques à respecter quand on entreprend de simplifier ou traduire un chef-d'oeuvre de la littérature pour, selon l'expression de François de Combret, « mettre en appétit de lecture ». François de Combret, Laurence Grenier Marine Molins, professeure agrégée de lettres modernes, co-autrice de « Translatio : traduire et adapter les Anciens » (Garnier, 2013) Didier de Calan, ancien directeur de la pédagogie aux éditions Nathan Animation : Jean-Jacques Salomon, Éditions du Palio
Seconde partie : « Transposer un chef-d'oeuvre littéraire : est-ce le réduire ou le promouvoir ? » À partir d'expériences de transposition d'oeuvres littéraires à l'écran, sur la scène, en bande dessinée, etc., on se demandera comment conserver l'esprit d'un chef d'oeuvre quand on le déplace hors du champ littéraire. Valentine Varela, actrice et réalisatrice Frédéric Richaud, romancier et scénariste de bande dessinée Anne Armagnac et Bernard Dollet, membres de la Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet Hélène Waysbord, autrice de « La chambre de Léonie » (Le Vistemboir, 2021) Animation : Céline Mas, co-fondatrice de Love for Livres
Conclusion Hélène Waysbord *
Table ronde organisée en partenariat avec la librairie A. Pedone, l'Association des amis d'écrivains, organisatrice du Salon international des amis d'écrivains, et Love for Livres, initiative pour la promotion de la lecture par les émotions
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