Lus il y a maintenant plusieurs années, faire une critique individuel de chaque tome serait malaisée je fais donc une critique globale de la saga.
Les chroniques du bout du monde sont une saga merveilleuse qui nous emporte dans un univers complètement différent de tout ce que l'on connaît. Tout y a été réinventé, de la cuisine aux peuples de ce monde en passant par les lois de la physique.
Les cycles de Quint, Spic et Rémiz retracent les aventures de trois personnages liés entre eux à des époques complètement différentes de cet univers.
Ces romans jeunesses, bien que parfois trainant en longueur, nous transportent et sont à lire par les adeptes du roman jeunesse car ils sont vraiment plein de magie et une fois plongé dedans, ils peuvent nous emmener très loin. Seul risque : rester en marge de cet univers parfois tellement décalé qu'il en devient presque inaccessible.
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On n'avait fait qu'effleurer la nouvelle situation politique de la Falaise dans le tome précédent ; cette fois-ci, nous y faisons un plongeon décisif. Les factions se déchirent à Infraville dans une lutte qui n'a plus rien de jeunesse, autour du grand absent dans son palais froid et désert : Vox Verlix, tyran jadis allié des Gardiens de la Nuit.
Ce personnage aussi fascinant et répugnant est une réussite notable de la série : d'une part il est cet ivrogne dégueulasse, obèse, stupide et assommé par l'alcool ; d'un autre côté il y a ce génie destructeur, d'une intelligence sans limite, connaissant tout de la météorologie, stratège fin et subtil. On ne sait jamais de quel côté il est : seulement qu'il veut en finir avec les pies-grièches et les gobelins-marteaux qui l'ont affaibli. Impossible de savoir s'il est du côté des bibliothécaires... ou d'un autre. Ses serviteurs démoniaques ne sont pas en reste, avec la gouvernante Esther Prunelline qui pleure toujours ses pauvres esclaves défunts dans des manipulations mystérieuses juste avant que le prochain n'y aille, ou encore une toute nouvelle espèce d'écoutinal aux particularités bien spécifiques.
C'est un tome sans pirates, sombre et glaçant, mais avec une chute réussie et une fin ouverte qui présage qu'il y a encore du chemin à faire. Les personnalités s'affirment un peu avec Xanth Filantin qui ne sait plus dans quel camp se trouver, les nouvelles créatures à affronter, hideuses, détonnent de par leur inventivité. Un tome qui restera encore longtemps dans mes annales personnelles.
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C'est le premier livre que je lis de la série. Il est plein d'humour, avec parfois un second degré décalé jouissif.
Ce roman, c'est tout un univers qui s'ouvre à vous! Les personnages, l'ambiance, la ville, etc. On est tenu en haleine tout du long, se demandant comment Rémiz va se sortir de situations de plus en plus complexes. Ce livre se lit facilement et rapidement. Les illustrations (édition Milan) sont vraiment très belles et rajoutent au plaisir de la lecture.
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Les grands Bois, la Lande, la forêt du Clair-Obscur, le Bourbier et le Jardin des pierres. Infraville et Sanctaphrax. LOrée. Autant de noms sur une carte.
Pourtant, chaque nom recèle un millier d'histoires consignées sur des parchemins ancestraux, des récits transmis oralement de génération en génération - des récits que l'on raconte encore aujourd'hui.
Comme en témoigne ce qui suit.