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Scavenger tome 1 sur 1
EAN : 9782745972408
272 pages
Milan (13/04/2016)
3.37/5   15 notes
Résumé :
Alors que l'humanité a quitté la Terre dévastée, York, 14 ans, est devenu scavenger. Il tue les zoïds pour récupérer des pièces utiles à la survie de son espèce, mise à mal par la révolte des robots. Mais après une terrible attaque dont il est le seul survivant, il tente de retrouver les siens.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Avant de commencer je tiens à remercier Babelio et les éditions Milan pour la confiance qu'ils m'ont accordé au travers de ce partenariat. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais découvrir en m'attaquant à ce roman mais je dois reconnaître que même s'il s'agit d'une lecture destinée aux plus jeunes, j'ai passé un agréable moment lors de sa lecture.

Deux choses se sont démarquées de manière positive et avec aisance dans ce livre. Ces deux aspects sont parfaitement opposés mais tout autant complémentaires et m'ont permis une immersion totale dans l'univers idéalement futuriste présenté par l'auteur.
Nous découvrons au travers de notre héros, York, un univers de science fiction riche et dense ou j'ai apprécié voyager avec des compagnons de route tous plus originaux les uns que les autres. Nous faisons en premier lieu la découverte d'un vaisseau spatial, appelé Biosphère, créé par les humains afin de se rendre sur une autre planète depuis la Terre qui, du fait de son endommagement conséquent, ne pouvait plus suffire à la survie de notre population. Ce vaisseau ne devait servir que provisoirement pendant cette traversée intergalactique mais une révolution a eu lieu en son sein et une guerre sévit depuis des centaines d'années entre les robots, eux aussi créés par les humains et les derniers survivants, empêchant notre population de se rendre sur cette nouvelle Terre promise. Nous découvrons d'ailleurs une immense palette de robots dont chacun détient un rôle bien défini dans les tâches qu'il doit accomplir, comme la maintenance du vaisseau par exemple.
Bien que parfaitement viabilisée à l'aide d'une très haute technologie, ce nouvel environnement m'a paru froid et austère. Je m'attendais à un vaisseau spatial reprenant les fondements de notre planète mais c'est tout l'inverse. Aucune once de vie à part celle du reste de notre population ne règne sur cet univers où je me suis vite retrouvé noyé par les centaines de visses et autres outils électroniques pouvant exister. Ce décalage m'a vraiment plu et j'ai vraiment apprécié voguer dans cette capsule. de plus l'auteur utilise un vocabulaire spécifique à son univers ce qui permet d'entrer encore plus facilement dedans et offre une évasion totale sans pour autant nous perdre dans un langage codé.

Malgré tout le travail réalisé par Paul Stewart, cette immersion n'aurait pas été possible sans l'aide des illustrations réalisées par Chris Riddell. Celles-ci ponctuent à chaque page le récit qui nous est conté. J'ai trouvé ces dessins parfaitement bien réalisés et collant parfaitement à l'ambiance créée par l'auteur. de plus, ces illustrations m'ont permises de mettre des images concrètes sur un univers parfois si difficile à imaginer avec ce genre littéraire. J'ai souvent eu l'impression de regarder un film plutôt que de lire un roman. Mélanger la plume et les pinceaux n'est pas forcément un procédé unique et original mais c'est bien la première fois que je le rencontre, en dehors des bandes dessinées, et cela m'a surpris au premier abord puis totalement conquis.

Les personnages que nous dévoile l'auteur sont eux aussi très intéressants et même s'il s'agit d'un roman destiné à un jeune public, je les ai trouvés relativement travaillés et intéressants. York, notre jeune héros orphelin, des suites de la guerre qui a lieu entre les Zoids – robots qui sont parvenus à s'émanciper – et les humains, est ce qu'on appelle un Scavenger. Son rôle est de tuer les Zoids afin de ramasser autant de pièces électroniques possible pour pouvoir les recycler. Alors qu'il paraissait heureux, entouré de ses amis et de son mentor, ces derniers se retrouvent capturés en pleine mission par un robot ennemi et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour les retrouver afin de les délivrer du triste sort qui les attend.
C'est ainsi qu'il fera la connaissance de Belle, une humanoïde avec laquelle il se liera d'amitié malgré le fait que celle-ci ne soit qu'à moitié humaine. C'est le personnage que j'ai trouvé le plus touchant car de par sa nature, Belle est souvent rejetée des autres et seul York parvient à voir plus loin et s'attache réellement à elle, en oubliant totalement sa différence. J'ai d'ailleurs eu l'impression que l'auteure écrivait une certaine morale au travers de leur relation, comme pour expliquer aux plus jeunes la tolérance.

Etant assez court, ce roman se lit rapidement et la plume de l'auteur se montre d'une additivité et d'une fluidité incroyable. Dès les premiers chapitres il parvient à nous transporter dans son récit et ce jusqu'à la fin. J'aurais tendance à dire que malgré l'action omniprésente il m'a manqué quelques rebondissements pour être totalement happé mais, je pense, que c'est volontaire de la part de l'auteur. D'ailleurs cette linéarité appuie indirectement la fluidité du roman et même si je ne fais pas parti des lecteurs visés cela n'a ni parasité ni handicapé ma lecture. Je pense d'ailleurs que ce roman peut autant plaire aux adultes du fait de son univers riche et complexe, qu'aux enfants à l'aide d'un style écriture fluide et de dessins totalement captivants.

Pour terminer je ne pensais vraiment pas autant apprécier cette lecture, ce qui m'a totalement et agréablement surpris. Même si cette aventure manque de rebondissements, j'ai apprécié suivre nos héros aux travers de différentes forêts de tuyaux et marrés de boulons où l'action déborde et où je ne suis pas ennuyé une seule fois. Je lirai d'ailleurs très certainement la suite de cette nouvelle saga qui ravira petits et grands.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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tout d'abord merci au éditions Milan et à Babelio pour leur confiance l'envoie de ce livre


Avis : j'ai plutôt bien aimé ce livre dans l'ensemble.

L'histoire est plutôt bonne, mais vraiment très jeunesse pour ceux qui ne s'attendent pas à lire de la jeunesse en commençant ce livre.
Les descriptions du monde sont, selon moi, trop peu présente mais elles sont remplacées par les très beaux dessins de l'illustrateur.
L'histoire est quand même très bien développée et intéressante.
Les personnages sont plutôt pas mal développés.
J'ai beaucoup aimé les illustrations, qui apporte un vrai plus au livre.





Les personnages :


Selon moi, il y a très peu de personnages vraiment utiles dans le roman.

Tout tourne autour de York, malgré le fait que certains personnages sont utile pour lui. Même si, j'ai parfois eu l'impression qu'ils étaient là juste pour York.


York : C'est un jeune garçon de 14 ans. Il est parfois immature dans ses réactions. J'ai malgré tout trouvé ce Scavenger qui est entrainé pour détruire les zoïd très courageux et surtout loyal. Il n'a peur de rien pour sauver ses amis. Il reste malgré tout très intéressant

Belle : C'est la coéquipière de York et son amie. Elle va tout faire pour l'aider quitte à se sacrifier.
Je ne peut pas en dire trop, pour ne pas spoiler, mais j'ai trouvé son personnage et son évolution très intéressante.

Les zoids : Ce sont des robots. Il y a de nombreuses années, ils ce sont rebellés contre les humains et font tout pour les détruire. Ils sont très nombreux et tous différents selon leurs couleurs ou leurs formes. Ils on tous un rôle différent.



On a aussi de nombreux personnages secondaires.

Tout d'abord Lina, Dek et Bronx qui sont les camarades de York à qu'ils va devoir venir en aide.

Mais aussi Dale ou encore Ellis d'autre humain qui vont croiser la route de York et lui venir en aide.

Il y a aussi Calife, son animal de compagnie

et des robots comme Ralph ou encore des animaux étranges qui lui viennent en aide.






L'histoire : le roman commence par une petite immersion dans le monde. On nous explique brièvement ce que sont les zoïds, les scavengers ou ce qui est la Biosphère. En effet la Terre a été abandonnée par les humains des milliers d'années auparavant. On vois aussi que les zoïd veulent détruire les humains.






Puis viens le moment où les amis de York (Line, Dek et Bronk) se font enlever par des zoïd lors d'une grosse attaque. York s'en est sortit, mais se retrouve seul. Il va alors partir à la recherche de ses amis. Il va alors rencontrer des personnes qui vont lui venir en aide, à mon goût, un peu trop facilement.








Pour finir on a beaucoup d'action, de mésaventures et de petits twists.
L'histoire reste très intéressante, et remplie d'action.









l'auteur/illustrateur: J'ai eu un peu de mal au début avec l'écriture un peu spéciale.
Il y a un petit manque de description, selon moi.
Malgré tout, le livre se lis tout seul, mais il est très jeunesse.
En revanche, j'ai adoré les illustrations qui, selon moi, sont le point fort du livre.



Conclusion : C'est plutôt un assez bon roman.
J'ai trouvé l'univers très sympa et bien mis en place.
Les personnages sont pas mal, mais dans l'ensemble un peu terne à côté de York.
Et enfin, l'histoire est intéressante et remplie d'action.
Je vous le conseil si vous aimez les romans très jeunesse et de science-fiction.
J'ai passé un bon moment de lecture, mais ce n'étais pas fou non plus.
Lien : https://colorandbook.blogspo..
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Je dois avouer que, d'emblée, je n'ai pas vraiment accroché au style d'écriture. Je n'ai pas spécialement adhéré au choix de la première personne (je). le livre commence maladroitement, et j'ai eu l'impression de lire le récit d'un adolescent : « Je m'appelle York. J'ai quatorze ans […] ». Alors certes, le livre s'adresse à un public d'ados, mais quand même !

Le style est assez haché, saccadé, pas très fluide ; plutôt oral par ailleurs (« Bronx, c'est l'ingénieur en chef de l'Arrière-poste. Capable de fabriquer ou de réparer n'importe quoi. ») Ce qui n'est pas gênant en soi lorsqu'il s'agit de produire un effet, mais plutôt lourd lorsque répétitif.


L'univers visuel de Chris Riddell est intéressant, quoique je trouve que ses personnages manquent d'expressivité. Il y a vraiment des illustrations sympas. Bémol : on dirait que les dessins remplacent la description des personnages, assez (trop ?) peu fournie à mon goût. Cela jouera dans le manque de profondeur de l'histoire sur lequel je reviendrai.


Le héros, York, se retrouve rapidement seul car il réussit à échapper à une attaque ennemie au cours de laquelle ses amis ont été enlevés ; à partir de là les choses deviennent beaucoup plus intéressantes, tout particulièrement quand York rencontre d'autres humains…

L'univers de la biosphère parait a priori un peu ronflant, un peu superficiel au premier abord mais s'étoffe au fur et à mesure des rencontres. Je regrette que l'auteur n'ait pas développé davantage la communauté de York avant qu'elle se fasse enlever par les robots – ça fait un peu prétexte.

En outre, les personnages secondaires sont assez simples, ce qui construit un fil conducteur rudimentaire, facile. du genre : tout le monde se rallie à York en deux secondes pour aller sauver des humains, parce qu'ils sont humains. (Je choisis ici de ne pas spoiler, et je ne citerai donc pas les arguments contraires que les personnages secondaires auraient pu développer). le choix aurait mérité plus d'hésitations, car le risque encouru aurait eu plus de poids dans la balance et aurait d'autant plus montré le sérieux, la valeur de leur engagement.


Bon point : l'action va crescendo, le livre est de plus en plus entrainant.

Pour conclure : une histoire sympathique, quoiqu'un peu superficielle, dommage !

Lien : http://deslivresettoi.wordpr..
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Le héros de ce roman prénommé York est un Scavenger.
Il ne vit plus sur la Terre mais sur une Biosphère.
C'est une sorte de vaisseau qui a abandonné la terre dévastée depuis plusieurs centaines d'années.
Ce vaisseau est totalement constitué de plaques de métal, les artères flexibles sont en réalité des tuyaux en fer. Tout est constitué de nombreux alliages de métaux, d'aluminium etc.
Ce qui pourrait ressembler à des forêts ne sont pas des forêts mais des tubes de métal.
Il n'y a pas d'herbe, pas de fruits, pas de nature. On trouve seulement quelques animaux étranges et à l'allure fantastique.
Et puis il y a les dangereux Zoïds, des robots créés par les humains !

Les amis de York vont se faire enlever par des Zoïds. Ce dernier va tout faire pour les retrouver et les sauver.

J'ai adoré les illustrations présentes à chaque page de Chris Riddell .
Cette aventure et tout les personnages, qu'ils soient des robots, des Mi-vies, des animaux, des créatures bonnes ou mauvaises sont à découvrir.

C'est vraiment une très agréable lecture ou l'action, la lutte, la bagarre et les descriptions de l'environnement s'enchaînent à toute vapeur.
A conseiller pour les jeunes et les moins jeunes.
Une lecture pour tous…
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Après le gros tour de force qu'était les Chroniques du bout du monde, on pouvait se demander comment allaient rebondir Paul Stewart et Chris Riddell. Réponse : les voilà lancés dans une nouvelle trilogie, de la SF cette fois, avec un univers graphique tout aussi ambitieux.
Ces nouveaux romans illustrés prennent donc place dans la Biosphère, un énorme vaisseau type planète-en-creux qui a quitté la Terre depuis sa destruction. Problème : la faune a muté, les robots se sont rebellés et devenus les zoïds, et les quelques humains survivants ne savent presque plus rien sur ce monde artificiel qui a dégénéré autour d'eux. York est un tueur de robots sauvages, un scavenger. Quand voilà-t'y pas qu'un jour ceux-ci enlèvent tous les siens. le jeune homme va devoir survivre dans un monde impitoyable…
Pitch classique, me diriez-vous. Et en effet, le récit reprend pas mal de tropes de la SF là où les auteurs se démarquaient complètement dans la fantasy, ne reprenant que quelques termes (elfe, gobelin…) souvent pour des créatures n'ayant rien à voir. On sent un gros ramollissement du côté de Paul Stewart, qui nous sert un style des plus rudimentaires : point de vue unique à la première personne, roman qui commence par « Bonjour, je m'appelle », des évènements relatés plus souvent que franchement racontés, beaucoup d'informations répétées ou délivrées inutilement. Un twist se voit venir en grosse partie et l'histoire se conclut sur un deus ex machina qui plus est à la structure classique. Viennent ensuite quelques éléments pas franchement logiques : pourquoi un vaisseau-génération s'il peut se déplacer à la vitesse de la lumière ? Ajoutez à ça une traduction inégale avec pas mal de franglais et une maquette médiocre (les dessins pas toujours mis au meilleur endroit, le texte pas justifié, des alinéas oubliés) et je devine que le bouquin va tomber des mains à pas mal de gens.
Et c'est dommage. Parce qu'on sent qu'à côté de ça, Chris Riddell s'éclate. L'archétype du vaisseau-génération est repris comme on l'avait rarement vu sous sa patte extrêmement organique. Là où l'esprit humain se borne habituellement à un décor rationnel, fait de couloirs rectilignes et aseptisés, lui déploie des forêts de câbles, des étendues de moisissures et de champignons, créatures semblant semblant être des assemblages d'organes complètement anarchiques. Les robots sont tous surprenants, asymétriques, difformes, tantôt grotesques, tantôt gracieux. C'est limite si l'organique et le mécanique ne se confondent pas pour faire qu'un. On devine pas mal d'inspiration de Blade Runner, Matrix ou Alien, et l'ambition est également poussée au point que des dessins sont en blanc sur fond noir, chose jamais-vue jusque-là. Mais même là, on ressent un certain épuisement : certaines illustrations ne sont que des détails de celle précédente, pour pour rembourrer un premier tome il faut le dire pas très épais.
Bref, Zoïd, tome 1 de Scavenger, n'est pas franchement une déception vu que je m'attendais à ce que le pari de tout recommencer à zéro soit risqué. Et puis bon, c'est toujours un plaisir de découvrir du dessin si atypique et si détaillé dans la littérature jeunesse. Vous pouvez toujours tenter, parce qu'après tout, c'est pour votre culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je plonge la main dans mon gilet de protection et j'en sors une bombe collante. j'actionne le détonateur, j'écrase le mastic sur le dôme lisse de la tête du zoïd, puis je m'écarte.
La tête explose dans un flash aveuglant. Des particules de métal fondu et de liquide bouillant fusent dans toutes les directions. Une puanteur de circuits grillés se répand autour de moi...
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