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EAN : 9781020901416
Les liens qui libèrent (24/09/2014)
4/5   46 notes
Résumé :
Les règles du grand jeu de l'économie mondiale sont en train de changer. Le capitalisme se meurt et un nouveau paradigme qui va tout bousculer s'installe : les communaux collaboratifs.

C'est une nouvelle économie qui se développe, où la valeur d'usage prime sur la propriété, où la durabilité supplante le consumérisme et où la coopération chasse la concurrence. Ces communaux collaboratifs sont en plein essor : auto-partage, le crowfunding, le couchsurf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le capitalisme est mort.
Et paradoxalement, cela n'annonce pas sa fin, mais son triomphe... C'est la poursuite effrénée de ses postulats de départ qui va le mener à sa perte. C'est la rationalisation de ses coûts qui va le conduire à un étrange état de fait : La recherche de la limitation des coûts marginaux (matériaux, personnel, énergie, recherche et développement) conduit à ce qu'en dernière extrémité, ils avoisinent zéro.
L'émergence du phénomène du " Libre " fait disparaître les coûts de R&D. L'énergie vient de sources de plus en plus renouvelables, gratuites. le développement des imprimantes 3D, à base de matériaux recyclés, limite drastiquement les coûts de fabrication... Des gains de productivité, extrêmes, fatals...

Mais il faut proposer une alternative crédible à la mort des composants fondamentaux de la deuxième Révolution Industrielle. C'est tout le propos de l'économiste Jérémy Rifkin. Moderne Cassandre, dont les propos face aux dérives de la finances pré-crise des subprimes n'ont, comme de juste, pas été entendues... Ce n'est plus le cas maintenant...
Une alternative crédible fait aujourd'hui face aux monopoles verticaux de recherche d'optimisation des ressources et capitaux par la concentration quasi-monopolistique des grands groupes. Cette innovation économique trouve sa source dans le passé pré-Révolution Industrielle : La gestion entre pairs des biens collectifs (notamment fonciers), librement utilisable par chacun, acceptant des règles de bonne administration édictées par la communauté des usagers : Les Communaux... le développement de petites unités, locales, autosuffisantes, autogérées. Fonctionnant au sein de réseaux horizontaux de partage en fonction des besoins...
La généralisation d'Internet (rendant le coût à son accès marginal) permet la gestion au plus près. La conception d'outils d'administration applicable tout autant à la distribution d'énergie électrique, qu'à la mise en commun de process de fabrication, qu'à la mise en commun des savoirs les plus pointus (MOOCs)naissent des génération du Millénaire. Au sein de structures communautaires réfléchissant en terme d'accès et non plus en terme de propriété privée exclusive. Réfléchissant plus en terme de capital social, plutôt qu'en terme de capital financier.

Tout cela pourrait passer pour la douce utopie d'un alter-contestataire attendrissant de naïveté. Mais si l'ensemble est asséné avec une douce conviction, la méthode est irréfutable : Inéluctabilité des chiffres. Les énergies vertes sont. Leur coût d'équipement diminue de façon exponentielle. Leur intérêt écologique pour la société des hommes est manifeste. L'impression 3D, quand elle s'empare de l'urgence de recycler les quantités de gravats des lieux de catastrophe pour recréer des abris pour les réfugiés n'est plus le gadget de grands informaticiens puérils. En matière médicale, la partage des connaissances au sein de communautés de malades fait plus progresser la recherche thérapique que tout les protocoles scientifiques...

Jérémy Rifkin n'est pas une sorte de futurologue excentrique. Il est tout simplement convainquant.
En démontrant comment les citoyens peuvent se réapproprier le communal public confisqué par la propriété privée, il ne se réjouit pas de l'agonie d'un paradigme économique. Il démontre en quoi, en qui, il place ses espoirs.
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« La nouvelle société du coût marginal zéro » est une réflexion pertinente sur l'économie mondiale de notre temps. J.RIFKIN, économiste américain a écrit de nombreux ouvrages, souvent visionnaires, sur l'évolution du monde économique et les liens sociologiques qui régissent l'activité humaine. Sa thèse est simple, tout le contraire de simpliste : les règles du grand jeu de l'économie mondiale sont en train de changer. le capitalisme se meurt. le retour aux communaux associatifs, revisités par l'Internet, est le nouveau paradigme qui vient tout bousculer.
D'entrée de jeu, annoncer la mort du capitalisme peut paraître excessif. Et pourtant… Avec son expérience d'analyste indéniable, J.RIFKIN pose sur l'échiquier ses idées, l'une après l'autre. Illustrant ses propos par de nombreux exemples, il appuie ses dires sur moult recherches scientifiques qu'il cite de manière précise et parfaitement référencées.
Le premier moteur, selon RIFKIN, de ce changement est l'avènement de l'Internet. Celui de la communication, celui de la gestion des énergies et celui des objets dont la stupéfiante mais réaliste impression en 3D. Il insiste, l'Internet ‘partagé' est la source de croissance économique qui permet de passer d'une économie de la pénurie (favorable au capitalisme qui peut y réguler l'offre et la demande à son seul profit) à une économie de l'abondance dont le coût marginal tend vers zéro (liée au partage des logiciels et à la possibilité de produire ce qui est utile, durable et proche du coût marginal zéro, là où le besoin se fait sentir et où les utilisateurs résident).
Ce nouveau paradigme économique jouit d'un deuxième apport déterminant, celui de la préséance donnée par les utilisateurs à l'accès plutôt que la propriété, à l'usage partagé plutôt qu'exclusif, à la durabilité raisonnée de la production plutôt qu'à la création de consommables à faire consommer.
Ce nouveau paradigme est renforcé par la recherche de modèles de décisions raisonnées entre pairs plutôt qu'à la soumission à des modèles pyramidaux qui augmentent la nécessité d'intervenants intermédiaires et qui, de facto, diminuent l'approche d'un coût marginal proche de zéro.
Que le lecteur se rassure, même si la pensée à suivre semble complexe, J.RIFKIN parle simplement et structure sa pensée de manière abordable.
Cerise sur le gâteau, après avoir exposé sa pensée à titre de chercheur scientifique (sans état d'âme), J.RIFKIN offre au lecteur ses réflexions personnelles à propos de la mort du capitalisme. Très justement, il fait remarquer qu'il ne s'agit pas, avant tout, de faire le procès d'un système capitaliste en fin de vie, mais qu'il s'agit plutôt de lire, à travers l'histoire, l'évolution d'une pensée entrepreneuriale économique qui relève d'une vision ‘artisanale' du monde des entrepreneurs qui, de tout temps, ont fait preuve de créativité. Même si l'évolution actuelle semble inexorablement nous conduire là où il est bon que nous allions, J.RIFKIN attire notre attention sur les freins et résistances qui ne manqueront pas de permettre à certains de tout faire pour rester assis sur leur capital. C'est à la marge de la gestion des ressources humaines que se gagnera – ou se perdra – le combat pour une société de production proche du coût marginal zéro. La recherche de l'intérêt personnel doit laisser la place à a volonté d'une croissance du bien-être général.
A nous donc de répondre à la question fondamentale : « Voulons-nous vraiment porter un regard confiant sur l'évolution d'un système plus égalitaire et agir en conséquence là où nous vivons ? »
« La nouvelle société du coût marginal zéro » de J.RIFKIN est une belle invitation à repenser nos modèles économiques et à nous inscrire dans la mise en place d'une société durable pour nous … et les autres !
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C'est sans doute une gageure que de commenter cet ouvrage, je m'y risque, les ouvrages de prospectives sont rares, et chausser des lunettes (longue-vues!) américaines me semble indispensable dans ces temps de doute voire de déclin de notre vieille Europe.

Trois idées fortes, structurent l'ouvrage :

- Les grandes révolutions économiques de l'histoire sont des révolutions des infrastructures et ce qui donne aux grandes révolutions des infrastructures leur puissance transformatrice, c'est la convergence de nouveaux moyens de communication avec de nouveaux régimes énergétiques.

- Notre futur est la guérison de la communauté biosphérique

- Nous allons vers une société du coût marginal zéro car nous avons la plate-forme d'échange, à l'échelle mondiale qui nous permettra de troquer la recherche de l'enrichissement individuel pour la qualité de vie durable, l'économie reposera alors sur l'Etat, le marché capitaliste réduit et les « communaux » qui eux aussi fourniront (encore bien plus qu'auparavant ) biens et services.

L'ouvrage fourmille d'exemples, détaille les concepts, présente aussi les atouts et menaces, les impacts, positifs et / ou désastreux, auxquels nous pouvons nous attendre.

Je vais simplement illustrer, au vu de vous mettre en appétit de lecture !, les trois idées structurantes évoquées ci-dessus :

- Les couples communication /énergie furent : homme, cheval, eau, vent / oral, écriture
puis : vapeur, charbon, acier / imprimerie, puis pétrole, électricité (donc machine-outil) /téléphone, puis aujourd'hui énergie fossile/télécommunications et demain : énergie renouvelables/ internet des objets :
L'internet des objets se composant des trois internet : Internet des communications, Internet de l'energie, Internet de la logistique.

- Aux USA , l'efficacité énergétique totale est passée de 3 % pour plafonner à 13 %, demain (dans 40 ans) elle pourra atteindre 40 %, c'est donc à une explosion de la productivité que nous allons assister. le prix Nobel de l'économie Robert Solow a expliqué que la croissance ne s'expliquait que pour 14 % par le capital-machine et l'éfficacité de la main d'oeuvre, 86 % proviennent de l'usage des infrastructures de communication !

- Hier notre économie était basée sur le capital financier, le coût marginal élevé, le retour sur investissement, les échanges monétarisés, la propriété intellectuelle, des grandes structures verticalisées
- Demain la nouvelle économie sera fondée sur le capital social, le coût marginal proche de zéro, les échanges sur communaux collaboratifs, l'open-source, la démocratisation de tout, activités collaboratives et pouvoir latéral

Bien sûr, c'est un défi qui nous attend :
Celui de permettre cette transition entre les deux économies, ce sera notre oeuvre politique majeure, à construire.
Si la technologie peut être révolutionnaire, par exemple l'impression 3D va nous permettre de réinventer notre façon de construire, mais l'intelligence nécessaire pour mieux exploiter l'Energie (renouvelable) ne pourra se maintenir que dans la démocratie et la paix, et donc l'amour et la culture y ont aussi toute leur place !

J'ai bien aimé le développement sur la cosmologie et le fait que la religion justifie toujours l'économie. Nous allons abandonner la gloire de la propriété privé (la propriété est toute la loi comme disent les anglais) qui grandit chaque homme, pour bâtir un ordre naturel nouveau. Exit le bien du plus apte qui légitime les grandes structures verticales construites pour le « bien commun »
Cette pensée, magique, a accompagné le capitalisme et le socialisme, c'est devenu inadapté.

Cet essai, a la force d'une démonstration d'inspiration mathématique, brillante, l'auteur revient sur chaque notion, les emboîte, les hiérarchise, elles font système. C'est truffé d'exemples, de définitions, j'en cite quelques unes : fablab, makers, réplicateur, prosommateur, pair à pair, hacker, MOOC, bio-informatique, copyleft ( à opposer à copyright), URL, BIG DATA…
Je n'en donne ici qu'un modeste échantillon ….

Les écueils sont bien sûr évoqués, et peut-être le plus grand est celui de la tentation des « enclosures ». Je cite : « Les grands réseaux sociaux emmurent l'information produites par leurs usagers et ils la cachent du reste du web, ils créent des enclos commerciaux »
L'antidote : ? « Ne vous fiez jamais à qui veut prendre ce que nous partageons tous et utilisons à égalité pour le donner à quelqu'un qui sera le seul à en profiter ».

voilà j'en arrête là, bonne lecture ! c'est dense, passionnant et donne à voir les promesses qui appartiennent avant-tout à nos jeunes, et nous avons vieilli bien vite….
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Paradoxalement, malgré les remarques négatives que je viens de vous exposer, j'ai adoré ce livre (voir ma critique en 5 points sur le blog)

Parce qu'il parle clairement du déclin du capitalisme, comme expliqué plus haut, et de ce que sont les communaux collaboratifs. Il explique également très bien ce qu'était les communaux féodaux et l'essor du capitalisme, c'est d'une clarté que j'ai rarement trouvée ailleurs.

Mais également parce qu'il nous présente un état des lieux très complet des moyens, neufs ou pas, en cours de développement ou pas, qui existent et qui feront sans doute partie intégrante de nos vies et/ou de celles de nos enfants. Je n'hésite pas à dire que ce livre est une grande source de savoir, à moins que vous ne suiviez ces sujets de près : lisez-le et vous ferez une mise à jour du logiciel qu'est votre cerveau !

Quelques exemples :
- L'auteur parle en détails de l'internet des objets qui reste confidentiel pour la plupart des gens (si si, j'ai testé : et au fait, tu sais ce que c'est l'internet des objets ? le quoi ?). "En 2007, 10 millions de capteurs reliaient toutes sortes d'équipements humains à l'Internet des objets. En 2013, ce chiffre devait dépasser les 3,5 milliards. Et les projections sont plus impressionnantes encore: en 2030, indiquent-elles, 100 000 milliards de capteurs seront connectés à l'Internet des objets."
- Il prend le temps de nous parler des imprimantes 3D, exemples à l'appui. Vous trouverez beaucoup d'exemples aussi dans ce livre, il est très visuel. Un excellent point.
- Il aborde également les MOOC (cours en ligne) dont je venais justement d'entendre parler sur un blog (AnGee vous parle de son expérience MOOC sur son livroscope, ici).
- etc.

Enfin, c'est un livre optimiste, plein d'espoir. Il dit clairement que le capitalisme se meurt mais également qu'il faut aller vers autre chose ! Et c'est l'essentiel. Je vois à quel point autour de moi, la plupart des gens n'ont pas conscience de ça, moi-même, je trouve que je ne l'ai réalisé que tard déjà…. Pas trop j'espère, mais combien d'entre nous ou d'entre nos enfants ne seront pas préparés ?

(Retrouvez l'article - fleuve- complet sur mesmotsenblog.blogspot.be)
Lien : http://mesmotsenblog.blogspo..
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Il n'a échappé à personne que l'économie vivait une métamorphose. Est-elle profonde? Est-elle irréversible? Seul l'avenir nous le dira. Mais en tout cas, l'approche du coût marginal zéro gagne des adeptes. Des biens communs sont développés tous azimuts sur base de la seule bonne volonté des collectifs (wikipedia par exemple). Ces dynamiques sont économiques, même si elles se retirent parfois des échanges. A tout le moins, elles retirent des marchés des services qui y étaient parfois centraux (la documentation dans le cas de wikipedia). Désormais, il faut compter avec la collectivité, non plus uniquement avec les consommateurs. Et consommer n'est plus une question d'argent. Il est possible de consommer pour presque rien.

Comment est-ce possible? C'est ce qu'explique ce livre.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"L'économie du partage progresse pour bien des raisons. L'effondrement planétaire de l'économie de la seconde révolution industrielle de 2008 a réveillé la population. En Amérique et ailleurs, des centaines de millions de familles se sont retrouvées encombrées par une foule d'objets qu'elles utilisaient à peine et endettées jusqu'au cou pour les payer. La réalité les a dégrisées: quand le pétrole brut a atteint 147 dollars le baril sur les marchés mondiaux, le pouvoir d'achat a chuté, l'économie a coulé à pic et des millions de salariés se sont retrouvés au chômage. Sans salaire et avec peu de perspectives de revenu, des millions de familles se sont tournées vers leur épargne et ont découvert qu'elles n'en avaient pas. Elle avait été remplacée par une dette astronomique, accumulée pendant plus de vingt ans de consommation débridée - la plus grande frénésie de l'histoire. Pour la première fois, des millions de familles ont commencé à regarder tous ces objets dont elles n'avaient pas besoin et elles se sont demandé, non pas seulement pourquoi ai-je fait ça, mais: pourquoi? Une question existentielle collective, un examen de conscience, où l'on a réévalué la nature de la vie moderne. Certains ont commencé à remettre en cause l'intérêt d'accumuler toujours plus de biens qui n'ajoutaient rien, ou si peu, à leur bonheur et à leur bien-être. Les familles ont commencé à comprendre qu'on les avait arnaquée avec tous ces produits: elles avaient été aspirées dans une dépendance avilissante, alimentée par les milliards de dollars de publicité des entreprises."
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« [...] pendant toute l’histoire de l’humanité jusqu’à l’époque moderne, on a vécu plus ou moins en public [...]
Ce n’est qu’au début de l’ère capitaliste qu’on a commencé à se retirer derrière des portes closes.
[...] L’enfermement et la privatisation de la vie humaine sont allés de pair avec les enclosures – l’enfermement et la privatisation des communaux.
[...] Aujourd’hui, l’Internet des objets en gestation est en train de faire disparaître, couche par couche, les enclosures qui ont rendu la vie privée sacro-sainte et ont fait d’elle un droit jugé tout aussi important que le droit à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.
Pour une jeune génération qui grandit dans un monde entièrement connecté, où, à chaque instant, sa vie est allègrement mise en ligne et partagée avec tous sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram et d’innombrables autres sites de réseaux sociaux, la vie privée a beaucoup perdu de son attrait.
Aux yeux de ces jeunes, la liberté n’est pas l’enfermement dans un quant-à-soi qui s’autonomise et exclut; elle consiste à jouir de l’accès aux autres et à être inclus sur une place publique virtuelle mondiale.
Le maître mot de la jeune génération est « transparence » [...] »
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Il est probable que, dans un demi siècle, nos petits enfants regarderont l'époque du plein emploi sur le marché avec le même sentiment d'incrédulité totale que nous inspirent l'esclavage et le servage d'autrefois. L'idée même que la valeur d'un être humain se mesurait presque exclusivement à sa production de biens et services et à sa fortune matérielle leur paraîtra primitive et même barbare : elle sera perçue comme une effroyable perte de richesse humaine par nos descendants qui, dans un monde ultra-automatisé, vivront le plus clair de leur vie sur les communaux collaboratifs.
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Connecter tout et tout le monde à un système nerveux planétaire, c’est faire passer l’humanité de l’ère de la vie privée – l’une des caractéristiques essentielles de la modernité – à l’ère de la transparence. Si la vie privée est depuis longtemps tenue pour un droit fondamental, elle n’a jamais été un droit naturel.
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Videos de Jeremy Rifkin (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jeremy Rifkin
Rifkin's Festival sera-t-il le dernier film de Woody Allen ? Nos deux critiques ne le lui souhaitent pas, tant ce film “carte postale” envoyé depuis San Sebastián, en Espagne, n'arrive pas à les convaincre.
Un jeune réalisateur (Louis Garrel) et son attachée de presse (Gina Gershon) se rendent au festival du film de San Sebastián. le vieux compagnon de cette dernière (Wallace Shawn) se joint à eux, car il soupçonne leur relation de ne pas être que professionnelle.
Boycotté aux États-Unis depuis l'accusation de viol sur sa fille dont il fait l'objet, Woody Allen a du faire appel à des investisseurs européens pour financer son dernier — et probablement ultime — long métrage.
Tourné en 2019, Rifkin's Festival ne sort donc que maintenant dans les salles françaises. le retour de la canicule invitera peut-être les spectateurs à rejoindre le frais des salles obscures climatisées, mais avouons tout de même qu'avec une sortie programmée en plein été, cette comédie semblait destinée à passer inaperçue. Et c'est peut-être un mal pour un bien pour un Woody Allen sur la fin, que nos critiques auraient pourtant bien voulu quitter sur une note beaucoup plus magistrale. Hélas ! Comment peut-on terminer une immense filmographie sur cette histoire au déroulé prévisible, avec une faible mise en scène et des dialogues assez pauvres ?
Espérons que Woody Allen nous offre un ultime retour de flamme d'ici là, pour ne pas finir sur ce vaudeville paresseux !
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