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EAN : 9782021446876
224 pages
Seuil (02/04/2020)
  Existe en édition audio
4.19/5   1564 notes
Résumé :
Un élève officier de l'armée austro-hongroise, aspirant écrivain, adresse ses tentatives poétiques à Rainer Maria Rilke et sollicite son avis. De 1903 à 1908, en quelque dix lettres, le jeune homme, alors à la croisée des chemins, hésitant entre la voie toute tracée de la carrière militaire et la solitude aventureuse de la vie d'écrivain, confie à son aîné admiré ses doutes, ses souffrances, ses émois sentimentaux, ses interrogations sur l'amour et la sexualité, sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (123) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1564 notes
J'ai entendu beaucoup de bien des Lettres À Un Jeune Poète de Rilke. Beaucoup. Alors je m'y suis attardée — un peu — et j'ai trouvé dix lettres, dont quatre au moins sont très courtes. Si l'on en expurge les formules rituelles de politesse et la relation d'une actualité à peu près dénuée d'intérêt à présent, on s'aperçoit que ce qu'il en reste d'exploitable littérairement ou philosophiquement parlant, ou encore à titre de ce que l'on pourrait considérer comme un essai est assez bref.

Toutes les lettres, sauf une, datent de 1903 et 1904 (la dernière étant de 1908), c'est-à-dire, à peu de choses près que ce sont les pensées d'un poète, autour de 28 ans destinées à son correspondant qui avait, lui, autour de 20 ans.

Comme il s'agit d'une correspondance, Rainer Maria Rilke utilise un style très direct ; il y expose sa pensée sans détour, sans trop de précaution, avec un certain nombre de généralisations probablement abusives mais qui passent très bien, et d'autant mieux que l'on est jeune, avec une âme flambante et des désirs d'absolu.

Je pense que j'aurais adoré découvrir ces lettres alors que j'étais lycéenne ; cela m'aurait transportée. Malheureusement, maintenant que je suis devenue un peu vieille et rabat-joie, je les trouve esthétiquement belles et exaltantes, mais, dans le fond, assez creuses et pas très fouillées.

Ce n'est pas désagréable à lire. L'auteur y exprime sa vision de la vie de l'époque, avec un petit côté rassurant pour son interlocuteur. Très bien, mais outre cela, qu'y trouve-t-on ? La vision de Rilke sur la création artistique et poétique, son avis sur la critique, sa profession de foi sur la solitude puis sa théorie sur l'amour véritable.

Sur la création artistique : n'essaie pas de te plier aux modes ni à ce que l'on attend d'un auteur, ferme tes écoutilles et n'écoute que ce qui vient de toi. Tu dois sentir que l'écriture est la seule chose qui compte dans ta vie sinon tu n'es pas fait pour devenir écrivain.

Sur la critique : c'est de la merde, n'écoute pas les critiques, n'aie aucun dogme, ne vénère pas ce qu'on te dit de vénérer, mais vénère quand même Jens Peter Jacobsen. (Tiens ? Y aurait-il comme une forme de contradiction sur ce point précis ?)

Sur la solitude : de toute façon, quoiqu'on fasse, quoiqu'on se leurre, on est toujours et éternellement seul. Mais il ne faut pas s'en affliger, bien au contraire, car c'est cette solitude et cette acceptation qui permettent d'atteindre l'accomplissement de soi et la grandeur maximale qu'il nous est possible d'atteindre. Il faut être serein, laisser du temps au temps, se laisser croître soi-même et tout ira bien.

Sur l'amour véritable : nous sommes démunis et mal préparés. On nous fait miroiter le côté grandiose et extatique — le plaisir, pour faire simple — or, l'amour véritable, c'est bien autre chose que ça. C'est un long travail de domestication de soi-même et de l'autre afin d'arriver à une vie harmonieuse, équilibrée et réciproque, d'ailleurs non dénuée de solitude.

Bon, c'est vrai, c'est très joli tout ça. En première approximation, en première lecture, à chaud cela paraît super mais quand j'essaie de creuser (excusez-moi, c'est une sale habitude que j'ai contractée avec le temps de toujours vouloir creuser, à l'instar de certains chiens mal appris qui maltraitent les belles pelouses), quand j'essaie de creuser, donc, je ne trouve pas grand-chose au bout de ma bêche.

C'est probablement normal, car Rilke lui-même, à l'époque est encore un jeune poète et je pense qu'il ne faudrait probablement pas l'inscrire à un concours de bras de fer cérébral avec son compatriote et contemporain Robert Musil quant aux thèmes abordés dans ces lettres. Rainer Maria Rilke s'avèrerait sans doute assez vite être un poids plume, un très agréable et très élégant poids plume, mais un poids plume tout de même.

En somme, je trouve ces lettres très sympathiques, très plaisantes à découvrir autour de l'âge qu'avait le destinataire, soit une vingtaine d'années, mais peut-être plus autant par la suite, notamment pour les vieilles chamelles méfiantes, retorses et racornies de mon espèce. Mais ce n'est bien entendu que l'expression d'un avis singulier et d'une ampleur limitée, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Peut-on imaginer plus louable manifestation de respect et d'amitié que celle que le poète Rainer Maria Rilke a offerte au jeune Franz Kappus ? En 1902, ce dernier, alors tout jeune élève de l'école militaire de Sankt Pölten, apprend par hasard que Rainer Maria Rilke a lui aussi fréquenté cette même institution une quinzaine d'années auparavant.
Le jeune homme n'a pas encore 20 ans, se tient au seuil de l'âge adulte, dans cette période charnière et difficile de la vie, où les doutes, les inquiétudes, les inclinations profondes et les interrogations sur l'avenir taraudent et corrodent l'esprit de mille petits tourments.
Il décide d'envoyer ses tentatives poétiques au célèbre poète dans l'espoir de solliciter son jugement sur la qualité de ses vers. Il y joint une lettre d'accompagnement où il se livre entièrement, révélant l'état de trouble, de solitude et d'incertitude dans lequel se débat sa conscience.

Quel écho dans sa propre existence Rilke trouva-t-il à la lecture de ces lignes l'incitant à répondre au courrier du jeune homme ? Sans doute fut-il touché par la grande sincérité avec laquelle ces lettres furent écrites ? Sans doute se souvint-il d'un temps pas si lointain où lui aussi subissait ce même égarement et ces choix douloureux qu'il faut effectuer et qui décident de toute votre existence ?
C'est ainsi que de 1903 à 1908, l'homme de lettres renommé entama une relation épistolière avec le jeune garçon inconnu Franz Kappus. Jamais les deux hommes ne se rencontrèrent autrement que par ces mots couchés sur le papier et que Franz Kappus, conscient de la beauté du geste autant que de la valeur littéraire des lettres du poète, décida de partager avec le grand public en les faisant publier à l'aube des années 1930.

Dix lettres, dix réponses, dix superbes textes qui dépassent les seules considérations poétiques pour éclore sur des interrogations universelles et intemporelles comme la solitude, la création artistique, Dieu, la nature ou l'amour.
Et c'est un véritable bonheur de découvrir ces missives écrites par Rainer Maria Rilke avec toute la franchise et la bienveillance d'un guide spirituel attentif aux troubles et aux questionnements d'un être en quête d'identité et de sens.
La plume déliée, lyrique, sensible et compatissante du poète allemand, s'écoule avec la force d'une eau vive au gré des pensées et des méditations, se faisant le réceptacle de toute une jeunesse en proie aux incertitudes lors du ô combien difficile passage à l'âge adulte.
Conseiller, berger, accompagnateur, Rilke l'est tout entier dans ces lettres éblouissantes de profondeur et de chaleur amicale mais il est aussi l'homme qui, de part son statut de poète, a fait le choix d'une existence solitaire vouée à l'écriture et à la poésie.
En effet, pour l'écrivain allemand, il n'est pas d'expérience artistique authentique qui ne se manifeste autrement que dans la nécessité, la solitude, l'immersion au plus loin de son intériorité et l'attention portée à la nature.
Cependant, cette expérience artistique ne s'exprime nullement par la seule pratique d'un art. Elle s'inscrit selon lui, dans tous les aspects de la vie, pour peu que chaque chose soit vécue avec loyauté et rigueur, dans la compréhension d'un monde où s'embrassent le tangible et l'immatériel.

L'art est ainsi une manière de vivre ; le poète est celui qui puise son inspiration dans toutes les manifestations de la vie et de la nature, aussi infimes soient-elles. Sa perception, allant bien au-delà du commun des mortels, le désigne naturellement à une solitude qui ne doit pas être subie mais au contraire choisie et désirée quand bien même elle serait quelquefois douloureuse.
Solitaire à l'instar d'un Dieu créateur, le poète renferme en lui un univers par lequel l'acte de création jaillit après une longue germination.
Les deux courtes nouvelles qui suivent la correspondance de Rilke le conduisent à la genèse de la condition du poète, avec l'apparition des premières manifestations poétiques et l'évocation du surgissement de son inspiration.

Si ces lettres permirent à Franz Kappus de franchir le passage entre adolescence et âge adulte et de s'épanouir ailleurs que dans le domaine de la poésie et de l'écriture, les mots de Rilke vont toutefois bien au-delà d'une source d'apaisement et de réconfort.
Ils renferment une aura d'éternité et un caractère universel qui fait que chaque lecteur en quête de sens ou de beauté peut s'en imprégner, y puiser matière à réflexion et a même l'impression que ces mots pourraient ne n'adresser qu'à lui. C'est en partie cette universalité, cette réceptivité du poète allemand faisant fi des barrières du temps qui ont valu à « Lettres à un jeune poète » l'engouement d'un large lectorat.
Un livre tout en beauté et en profondeur …« plus on le lit et plus il semble qu'il contienne la totalité de la vie ».
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À l'heure où courriels et textos s'échangent pour un oui ou pour un non, les “Lettres à un jeune poète”, écrites sur la période 1903-1908, reflètent une authenticité rare.

Nos aïeux appréhendaient le temps qui passe différemment d'aujourd'hui, ainsi les échanges épistolaires étaient-ils tributaires des délais d'acheminement aléatoires de la malle-poste. Recevoir une missive était à l'époque un petit événement et pour peu que les nouvelles fussent bonnes on se plaisait à les lire encore et encore.
Les lettres de Rainer Maria Rilke furent à n'en pas douter, pour le jeune poète en herbe Franz Kappus, des moments de bonheur intense comparable peut-être à celui que ressent le récipiendaire d'une distinction suprême.
Pas encore trentenaire mais jouissant déjà d'une certaine notoriété, Rilke s'est pris d'affection pour ce jeune inconnu. Le mélancolique Kappus, doutant terriblement de lui-même au point de soumettre ses créations littéraires à l'appréciation de son illustre aîné, ne renvoie-t-il pas l'écrivain autrichien à ses vertes années, à la versatilité de ses propres états d'âme !

Ce recueil de dix lettres, paru pour la première fois en 1929, permet de mesurer l'intelligence et la sincérité avec lesquelles Rilke livre le fond de sa pensée sur l'intemporalité de l'art, sur le besoin permanent d'intériorité primordiale pour l'accomplissement de soi, sur l'extraordinaire pouvoir du verbe aimer...

Ces réflexions empreintes tout à la fois d'anticonformisme et d'universalité rencontrent aujourd'hui encore un vif succès. Gageons que les jeunes lecteurs, également, demeureront sensibles à ces écrits d'un autre temps !
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« Rien n'est moins capable d'atteindre une oeuvre de l'art que des propos critiques ». Bon c'est dit…on va tout de même essayer…

On entend souvent que l'expérience instruit plus sûrement que le conseil. Oui mais nous n'avons qu'une seule chance sur terre (d'où cette « insoutenable légèreté de l'être » découverte par autre praguois…).

Rainer Maria Rilke reçoit, au début du siècle dernier, les lettres d'un jeune aspirant poète, mais l'avis du maître praguois sur la poésie du disciple se révèle être un conseil beaucoup plus englobant et pénétrant.

Et les conseils, s'ils sont bien dispensés, à l'image de ceux de Rilke, sont un formidable accélérateur de vie et d'émancipation. Aurions-nous bien le temps de tout expérimenter, de tout tester ? Serions-nous où nous en sommes si nous n'avions jamais pris ou reçu conseil ?

Certes l'expérience du jeune poète validera ou corrigera les conseils prodigués par Rilke, mais le tuteur n'est là que pour redresser le tronc et s'assurer qu'il pousse droit vers la lumière, sans en passer par les affres des difformations. Les conseils du grand poète autrichien sont faits du même bois.

Peu importe que le jeune poète embrasse in fine une carrière plus commune, l'art sera sans doute plus proche de lui. Les réflexions de Rilke sur l'artiste et l'art, sur le paradoxe de l'artiste rappellent fortement le personnage de Wang-Fô de Marguerite Yourcenar, qui « aimait l'image des choses mais non les choses elles-mêmes ».
C'est-à-dire que l'artiste ouvre les yeux de ses concitoyens sur le monde sensible tout en évoluant souvent dans un monde déconnecté de la vie ou en considérant les gens comme des moyens au service de l'art et ainsi accusant un déficit d'empathie cuisant.
Rilke parle d'un « piège » et se réjouit de savoir que le jeune poète est entré « dans la vie active » comme nous dirions aujourd'hui et qu'il est « solitaire et courageux au milieu d'une dure réalité » car l'art est d'abord « une manière de vivre ».

Pour l'écrivain autrichien c'est une constante que les métiers sont « sclérosés n'ayant plus aucun lien avec la vie (…) pleins d'exigences, d'hostilité à l'égard de l'individu, imbibés en quelque sorte par la haine de ceux qui se sont résignés, dans une rancoeur muette, à la sécheresse du devoir. »

« Recherchez la profondeur des choses : l'ironie n'y descend jamais ». Ainsi, l'essentiel n'est pas de craindre telle ou telle voie professionnelle a priori mais de savoir de quel bois nous sommes fait, ne nous laissons pas envahir par l'angoisse ou la peur mais questionnons nos incertitudes, exigeons « des arguments » de sorte que : « Et votre doute peut devenir une qualité si vous l'éduquez ».

« Nous devons accepter notre existence aussi loin qu'elle puisse aller (…) c'est là au fond le seul courage que l'on exige de nous » cette résilience, cette confiance en ses capacités, cette désillusion salvatrice il faut la découvrir en soi, mais comment partir à la rencontre de soi ? Pour l'auteur pragois « ce qui est nécessaire se résume à ceci : solitude, grande solitude intérieure. Rentrer en soi-même et ne rencontrer personne pendant des heures – voilà ce à quoi il faut pouvoir parvenir. Être solitaire comme on était solitaire enfant. »

Lamartine disait que la poésie était la forme du langage la plus directe. C'est celle qui touche au Coeur, celle qui parle à Dieu, celle qui comprend la Terre. Dès lors plus de question à se poser sur le lien qui unit la poésie et la vie dans la correspondance de Rilke.

Désormais je crois, les lettres du jeune poète sont publiées, nous ôtant l'illusoire apanage, trop longtemps concédé, d'être les destinataires privilégiés des mots du maître en poésie.
Car nous aimerions tous recevoir une lettre de Rainer Maria Rilke, que nous soyons poètes ou non d'ailleurs... guettez le facteur sait-on jamais !

Qu'en pensez-vous ?
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Mon Dieu!! La lecture des Lettres à un jeune poète devrait être OBLIGATOIRE au lycée!
"Aimer aussi est bon : car l'amour est difficile. S'aimer, d'être humain à être humain : voilà peut-être la tâche la plus difficile qui nous soit imposée, l'extrême, la suprême épreuve et preuve, le travail en vue duquel tout autre travail n'est que préparation.
C'est pourquoi les jeunes gens, qui sont débutants en tout, ne peuvent pas encore aimer : il faut qu'ils apprennent. Il faut que de tout leur être, de toutes leurs forces rassemblées autour de leur coeur solitaire, angoissé, qui cherche à jaillir, ils apprennent à aimer. Or l'apprentissage est toujours un long temps d'enfermement, si bien que l'amour est ainsi repoussé loin dans le temps, jusqu'au coeur de la vie - : solitude, isolement encore plus intense et plus profond pour celui qui aime. Aimer n'a d'abord rien d'une absorption, d'un abanbon ni d'une union avec l'autre (car que serait l'union de choses qui ne sont pas éclaircies, ne sont pas achevées, ne sont pas encore mises en ordre ?) c'est une sublime occasion pour l'individu de mûrir, de devenir quelque chose en lui-même, de devenir un monde, de devenir pour l'amour d'un autre un monde pour lui-même, c'est une grande et immodeste exigence qui s'adresse à lui, qui en fait un élu et l'appelle à l'immensité.(...)
Mais c'est là justement l'erreur si fréquente et si lourde que commettent les jeunes gens (il est dans leur nature de n'avoir pas de patience) ; ils se jettent l'un sur l'autre lorsque l'amour descend sur eux, ils se déversent tels qu'ils sont, dans tout leur manque de cohérence, leur désordre, leur confusion... : que peut-il arriver ? Que peut faire la vie de ce bric-à-brac à moitié démoli qu'ils nomment leur communauté et qu'ils aimeraient bien appeler leur bonheur, s'il y avait quelque apparence, et leur avenir ? Là, chacun, pour l'amour de l'autre, se perd, perd l'autre et beaucoup d'autres qui voulaient encore venir."
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Recherchez la profondeur des choses, l'ironie n'y descend jamais.
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Rien n'est moins capable d'atteindre une œuvre de l'art que des propos critiques
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Si votre vie quotidienne vous paraît pauvre, ne l'accusez pas ; accusez vous plutôt, dites vous que vous n'êtes pas assez poète pour en convoquer les richesses. Pour celui qui crée, il n'y a pas ,en effet, de pauvreté ni de lieu indigent, indifférent.
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Lorsque parle une grande figure originale, les petits doivent se taire.
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Seul l'individu solitaire est, comme une chose, soumis aux lois profondes, et lorsqu'il sort dans l'aube qui point ou regarde le crépuscule, événement plénier, lorsqu'il sent ce qui se produit alors, il se dépouille de toute sa condition qui le quitte comme un cadavre bien qu'il soit plongé au cœur de la vie pure.
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