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François Jacquemart (Traducteur)
EAN : 9782905998361
124 pages
Claire Lumiere (30/11/-1)
4.08/5   6 notes
Résumé :

Cet ouvrage est la réédition sous un nouveau titre de “La méditation, conseils aux débutants - Tome 2”. Ce deuxième tome apporte des enseignements complémentaires sur le terrain fertile, les trois empêchements, la pacification mentale et la vision supérieure, les jambes, la tête et le corps du mahamoudra et les cinq points du mahamoudra.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce petit format convient bien à un ouvrage qui nous sera toujours utile car il contient l'essentiel.Bokar Rimpoché nous donne les instructions de méditation dans une langue claire et simple. le livre est enrichi de quelques très belles photos.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au cours de la méditation, il ne faut jamais donner libre cours aux pensées concernant le passé ou l’avenir. Méditer, en fait, ne présente aucune difficulté si l’on a bien compris la méthode. On ne suit pas les pensées qui envisagent le passé ou l’avenir, on reste l’esprit détendu, tel qu’il est dans le moment présent. C’est donc très facile ! Lorsqu’on pose ainsi son esprit détendu dans le présent, il n’y a pas de souffrance. La méditation doit toujours être ainsi : sans suivre les pensées du passé ni de l’avenir, l’esprit est posé dans le présent, détendu, lâchant prise.
Lorsqu’on médite de cette manière, on demeure par moments sans pensées ; mais notre esprit ne reste pas toujours dans cet état et des pensées s’élèvent de nouveau.
De nombreuses personnes croient que la méditation doit nécessairement être un état dépourvu de toutes pensées. Or, lorsqu’elles méditent, des pensées apparaissent et elles en concluent qu’elles sont incapables de méditer, que la méditation est un exercice tout à fait hors de leur portée. Cet a priori est une erreur : méditer, ce n’est pas gommer toute pensée.
Comment aborder ce problème des pensées ? Il faut, tout d’abord, éviter deux erreurs :
- La première, c’est de ne pas prendre conscience que des pensées se produisent et les suivre machinalement.
- La seconde, c’est de chercher à les arrêter.
L’attitude juste sera, au contraire, d’être conscient de la production des pensées, mais sans les suivre ni chercher à les arrêter, de simplement ne pas s’occuper d’elles. Si l’on ne s’occupe pas des pensées, les pensées n’ont pas de force. Tant qu’on ne connaît pas la nature de son esprit, celui-ci produit des pensées, qui peuvent tout aussi bien être positives que négatives, dotées d’une grande force sur nous-mêmes, car elles sont saisies comme réelles. Sans cette saisie, les pensées n’ont aucune force.
Lorsqu’on laisse son esprit détendu, vient d’abord un moment où il demeure sans pensées. Cet état stable est comme une mer sans vagues. Dans cette stabilité, s’élève ensuite une pensée. Cette pensée est comme une vague qui se forme à la surface de la mer. Dans la mesure où on laisse cette pensée sans s’occuper d’elle, sans la “prendre”, elle s’évanouit d’elle-même dans l’esprit d’où elle est sortie. C’est comme la vague qui se fond de nouveau dans la mer d’où elle s’est élevée.
La mer et la vague, si l’on n’y réfléchit pas, peuvent apparaître comme deux réalités séparées. En fait, elles sont indifférenciées en essence, car l’essence de la vague c’est l’eau, tout comme l’essence de la mer est aussi l’eau. On ne peut dire que les deux soient des entités différentes. Des vagues montent à la surface de la mer, mais elles ne peuvent rien faire d’autre que de se fondre de nouveau dans la mer. On ne peut pourtant pas dire que la mer s’en trouverait tout d’abord diminuée ou qu’elle en serait ensuite augmentée. De la même manière, lorsqu’on laisse se faire le mouvement des pensées sans s’occuper d’elles, notre esprit ne se trouve pas détérioré lorsque des pensées se produisent, il ne se trouve pas amélioré lorsque il est dépourvu de pensées.
Tant qu’on n’a pas compris ce qu’est l’esprit, on est un peu comme celui qui serait au bord de la mer et qui penserait que la mer doit absolument être dépourvue de vagues. Lorsqu’une vague vient vers lui, il voudrait la prendre et la jeter d’un côté, puis prendre la suivante et la jeter de l’autre côté. Et quand bien même, indépendamment de ses efforts, la mer se calmerait par moments, il serait inévitable que des vagues s’y forment de nouveau. Celui qui espérerait établir une mer définitivement dépourvue de vagues ne pourrait être que constamment déçu. Vouloir, pendant la méditation, éliminer les pensées, c’est se mettre dans la même situation.
Lorsque des vagues s’élèvent de la mer, elles retombent dans la mer. En réalité, la mer et les vagues ne sont pas différentes. Si on le comprend, on reste assis sur la plage, détendu : il n’y a dès lors ni fatigue ni difficulté. De même, lorsqu’on regarde l’essence de son propre esprit, qu’il y ait des pensées ou non, c’est sans importance ; on reste simplement détendu.
(Pages 58-59)
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