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EAN : 9782213701905
248 pages
Fayard (11/01/2017)
3.19/5   72 notes
Résumé :
« Qu’est-ce qu’une vie réussie ? » Au bic, Jeanine recopie la question sur un post-it, puis, comme chaque jour, part marcher. Croisant, au cours de ses dérives, divers visages : un architecte syrien fuyant son pays, un danseur étoile moscovite, une mythomane espagnole…
Ne sous-estime-t-on pas, d’ordinaire, l’amplitude des voyages intérieurs suscités par ces rencontres fortuites ?
Sans doute fallait-il, pour en prendre la mesure, le regard d’un proche.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Jeanine n'est pas abonnée à l'ennui. C'est certain.
Retraitée de l'enseignement, elle se retrouve seule.
Son mari a quitté le navire. Sa fille a quitté le nid et vient souvent la rencontrer. Oui, la rencontrer et pas seulement lui rendre visite distraitement.
Elle observe sa mère au point d'en dresser un portrait chapitre par chapitre.
Jeanine a une personnalité riche intérieurement. elle note des phrases, des formules à creuser, en post-it sur son frigo ou ailleurs.
La plus importante qui revient en fin de récit : "Qu'est-ce qu'une vie réussie"...
Jeanine marche aussi, longuement en regardant les gens, en laissant traîner ses oreilles, en leur parlant, en les ramenant chez elle et leur cuisine des crêpes quand ils éveillent son intérêt ou quand ils en ont besoin. Ils sont décrits dans les chapitres et certains sont très colorés ou craquants avec parfois un passé, un présent bien lourds.
le dernier chapitre, très important dresse la conclusion de cette vie remplie d'écoute des autres, des siens.
Une vie toute simple mais qu'elle a su rendre très riche, très agréable, heureuse intérieurement et extérieurement.
C'est le récit de sa fille mais...une mère ne ment pas à sa fille . On peut donc la croire.
J'ai noté 3,5 étoiles et pas plus car j'aurais voulu que les faits soient plus liés mais j'ai lu un livre qui apporte une vraie réflexion.
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Portrait de Jeanine, "petite femme brune frisée" de soixante-cinq ans, prof d'anglais en retraite - la maman de la narratrice.
Et esquisses de ceux qu'elle accueille à bras ouverts dans sa cuisine rose fuchsia, autour de crêpes et de cidre, généralement après les avoir abordés dans la rue, curieuse de leurs langues & origines étrangères.
.
La découverte récente de l'époustouflant roman 'Vers la violence' m'a donné envie de mieux connaitre son auteure, Blandine Rinkel. J'ai lu depuis 'Les abus gris', et 'L'abandon des prétentions', dont le sujet & le cadre m'attiraient particulièrement : des "voyages intérieurs suscités par des rencontres fortuites", ceci dans une commune voisine de celle où je réside.
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Le "pessimisme enjoué" de Jeanine m'a touchée, comme tous ses autres paradoxes, ses tâtonnements et ses manies (les paroles attrapées au vol et consignées sur des post-it). Fille de paysans finistériens de l'après-guerre, elle a vite 'abandonné ses prétentions' (ou celles de ses pairs devenus agrégés, par exemple), pour rester dans un sage entre-deux : elle a quitté son monde d'avant, certes, mais est restée à sa 'modeste' place de prof d'anglais en lycée.
J'ai aimé et admiré sa générosité et son ouverture, son embarras qui se mue parfois en bavardage maladroit et gaffeur - comme chez beaucoup de timides/complexés. J'ai évidemment été émue, aussi, de la percevoir comme une voisine que j'ai pu ou que je pourrais croiser - sans la (re)connaître -, car nous fréquentons les mêmes parcs et hypermarchés.
.
L'auteure "trace [ainsi] des poignées d'anecdotes" autour de sa maman et des 'autres vies que la sienne' dont Jeanine a su solliciter le récit.
Moins rythmé qu'un roman, ce texte se lit plutôt comme un recueil de nouvelles à chutes, avec la formidable Jeanine en fil rouge et en chef d'orchestre discret de ces petites musiques tour à tour douces, cruelles, tragicomiques...
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NB : Blandine Rinkel n'avait que 25 ans lorsque cet ouvrage est paru.
Elle est également danseuse et chanteuse :
https://www.youtube.com/watch?v=HYn__3R_dAM
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Quand on abandonne toute ambition, toute prétention au pouvoir ou à l'emprise sur autrui, on n'en est que plus heureux.
La simplicité aide à vivre. La maman de Blandine Rinkel est une femme simple, et par là-même, unique.
Elle est libre, aussi. Elle agit à sa guise, sans chercher à influencer quiconque, mais elle fait le bien. Elle regarde les gens, elle les écoute. Et ça, ce n'est pas fréquent !

Ce livre est un portrait, un beau portrait de femme dessiné par sa fille. A coup de chapitres très courts, l'auteure dresse l'image d'une petite bonne femme qui n'en impose pas, mais qui ne se laisse pas faire non plus. Professeure d'anglais à la retraite, elle accueille chez elle les étrangers, qu'ils soient « bons » ou « méchants ». Les vacances, pour elle, c'est rencontrer plein de gens, et pas visiter des pierres. Elle croit en l'être humain, dans sa bienveillance naturelle, qu'elle soit fondée ou non.

En fait, je m'attendais à un roman, et j'ai été surprise et un peu déçue au début. Mais je me suis laissée charmer par cette femme toujours guillerette et si libre. Ce n'est pas souvent qu'on rencontre des gens aussi purs et aussi dénués de prétention. Un beau modèle, vraiment !
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Un portrait de femme, une réflexion sur le rôle de la littérature, un plaidoyer pour davantage de fraternité et d'ouverture vers les autres : les différents niveaux de lecture du premier roman de Blandine Rinkel en font sa force et sa richesse.
Au soir de sa vie, Jeanine n'a rien de l'aventurière, n'est pas victime ou coupable d'un quelconque crime et n'a pas davantage vécu un épisode hors du commun. Une femme ordinaire à la vie banale qui a choisi cette vie rangée, avec «un penchant pour la liberté qu'offre l'abandon des prétentions
Un mari dont elle va finir par divorcer, une famille, un poste d'enseignante qui voit défiler des volées d'élèves jusqu'à la retraite, un pavillon à Rezé dans la banlieue de Nantes : fini l'adrénaline de l'ambition ! On pourrait résumer ainsi son existence, en y ajoutant une pratique que la narratrice – sa fille – appelle le «rosissement d'argent» et qui consiste «à faire disparaître ses fonds propres pour financer les causes les plus bizarres». Mais elle ne donne pas seulement son argent, mais aussi son temps et son logement, de préférence à des marginaux de tout poil.
C'est ainsi que sa route va croiser des réfugiés, des repris de justice, des immigrés ou plus simplement des compatriotes qui suscitent son intérêt. Attardons-nous sur deux d'entre eux, à commencer par Moussa qui a quitté la Syrie via la Tunisie pour débarquer en France. Accueilli et aidé par Jeanine, il va brusquement disparaître. Alors qu'il semble évident qu'il s'est radicalisé et a rejoint l'armée islamique, Jeanine pense que «c'est une allégeance dans laquelle il a dû se laisser entraîner» car «c'était un gentil garçon.» Ce que l'on peut appeler de la naïveté est bien davantage une philosophie de vie, une «sorte de pouvoir magique vous permettant, en dépit d'un réel ou d'un virtuel décevant, de régénérer votre innocence à l'infini.»
Toutefois, et sans manichéisme, on va découvrir que cet optimisme n'est qu'ne façade. Les nuits de Jeanine, ponctuées de crises de somnambulisme, révèlent l'empreinte profonde laissée par ces expériences. «C'est comme si toutes les angoisses qui ne la visitaient pas le jour, face aux repris de justice, aux femmes battues et autres soldats de Daech, se déchargeaient en elle pendant la nuit.»
Autre rencontre, autre exemple. Barnabé s'amuse à récolter des photos d'identité déchirées ou encore des lettres ou petits mots tombés des poches. Ce collectionneur, «sorte d'Amélie Poulain viril de la Bretagne», répond à sa manière à la question que pose la romancière sur son rôle et sur celui du roman qu'elle écrit. Elle a la «conviction que chaque vie, même et surtout la plus anodine en apparence, vaut d'être écrite et pensée; chacun de ceux qui ont honnêtement traversé ce monde est digne qu'on lui construise, à tout le moins rétrospectivement, une destinée, et non seulement car celle-ci confère du poids aux gestes, mais aussi parce qu'elle renseigne sur la manière dont chacun, mis en confiance, peut être aimé. Il nous faudrait écrire un livre sur chacun de nos proches, pour apprendre, au gré des pages, combien, comment, nous les aimons. »
Avec beaucoup de délicatesse et au-delà des destins qui un jour croisent la route de Jeanine, ceux de Brenda l'Américaine, de Vincent le Péruvien, de Bernard, d'Adarsh, de Kareski, d'Hortense et de tous les autres, Blandine Rinkel nous montre ce que pourrait – ce que devrait – être une mise en pratique au quotidien de la devise qui figure sur tous les frontons de nos mairies. Voilà comment un portrait de femme ordinaire devient un programme politique. Sans doute aussi déstabilisant que salutaire !

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Je me rends compte que je prends goût aux 1ers romans... d'autant qu'il s'agit du dernier crû, de celui de 2017 qui n'est même pas encore sorti en librairie, l'aventure a quelque chose de grisant je l'avoue. Un grand merci aux Editions Fayard et à Netgalley !

Jeanine est retraitée de l'enseignement, elle est séparée de son mari. Elle fait partie de ces femmes actives, toujours en route, en train de faire quelque chose, et qui passe sa vie à aider, soutenir, accueillir, réchauffer les autres. Elle vit seule dans une grande maison, dans un lotissement de Rezé, une bourgade de Loire Atlantique. C'est dans sa cuisine aux teintes fuchsia qu'elle partage régulièrement des crêpes et un verre de cidre avec des personnes isolées, fragiles, exclues, invisibles... Quand elle était en activité, elle profitait de ses vacances pour parcourir le monde. Depuis qu'elle est à la retraite, ce sont les autres qui la font voyager.

Ce roman est un magnifique portrait brossé par une fille de sa mère, portrait empreint de tendresse et d'amour. Adulte, la narratrice a choisi de laisser une trace de l'action de cette mère attentionnée qui croit profondément en l'humain et qui se nourrit des différences des autres.

"Or nulle autre raison, derrière ces explorations linguistiques, que la volonté de rencontrer des êtres toujours plus différents, toujours plus lointains, nulle autre envie que celle de se confronter à l'hétéroclite en vue d'élargir le spectre des possibles existentiels."

Jeanine a bien compris ce que peuvent lui apporter Moussa, Hortense et les autres. Bien sûr, les parcours sont chahutés, les relations souvent éphémères, les prises de risques importantes surtout quand Jeanine offre son toit. Des aventures, elle en a vécu, au risque de se froisser avec ses voisins qui ne voient pas d'un très bon oeil arriver ces migrants et autres marginaux dans leur quartier résidentiel. Mais chaque fois, Jeanine sait prendre les choses en main et s'en sortir sans dommage. "

Mais plus que ça, Jeanine a soif d'utilité, comme peut-être de nombreux bénévoles aujourd'hui qui trouvent dans leurs activités associatives un moyen de vérifier qu'ils ont encore un rôle à jouer dans la société.

"A présent persuadée de sa vanité fondamentale, Jeanine aime qu'on lui redonne, pour un temps, un sentiment d'utilité."

Et quand vient la fin de la journée, que Jeanine se retrouve seule et qu'elle mesure le chemin parcouru, elle ressent un sentiment de complétude :

"[...] mais ce soir-là elle se sentira pleine, remplie de vies et de mémoires, d'histoires, de sentiments, et marchant près de sa grande maison vide, enivrée de tous ces visages croisés, elle pensera à demain [...], et son attente croît, brille, et comme tous les jours la nuit tombe, et comme tous les jours il y aura un ciel."

Jeanine se fait du bien, c'est indéniable. Mais elle fait du bien aux autres aussi. Grâce à ce climat de confiance qu'elle instaure, grâce à cette reconnaissance qu'elle accorde, Jeanine permet aux êtres humains qu'elle croise sur son chemin de prendre toute leur place.

"L'indifférence, quand elle se fait sport d'endurance, peut devenir une véritable arme de destitution des prétentions."

Un petit clin d'oeil au titre du roman !

Parlons de l'écriture de Blandine RINKEL justement. Je l'ai beaucoup aimé. Je me suis laissée porter par sa prose. Et quand elle joue avec les mots, alors là, je craque !

"Car il s'agit de la glycémie de l'amour et bien qu'elle n'y ait elle même que très peu goûté, faute d'opportunités, cette friandise l'attire, réveillant en elle quelque gourmandise secrète dont elle vous montre rapidement, au détour d'un sourire ou d'une intonation rose, la cachette d'espérance, avant d'aussitôt la refermer."

Ce roman, c'est un peu comme un bonbon qu'on laisse fondre tendrement...

Jeanine nous offre une réponse à la question qui figure sur un post-it collé sur son frigo : "Qu'est ce qu'une vie réussie ?"

Et vous, quelle est la vôtre ?

Sortie en librairie le 11 janvier 2017
Lien : http://k6.re/9rRGC
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critiques presse (3)
Lexpress
06 février 2017
Elle compose, en 65 fragments au style finement ciselé, un portrait à la fois acide et aimant d'une femme emblématique d'une génération, à travers lequel passe tout un pan d'histoire de France.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
27 janvier 2017
Il s’agit d’un roman d’amour et de réconciliation, aussi, qui ne règle rien mais qui dit beaucoup, avec tendresse et justesse, tout simplement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
04 janvier 2017
Dans ce portrait intime et tout en douceur d'une femme par sa fille, se dévoile un être ouvert sur les autres, avec ses forces et ses failles.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
" Qu'est-ce qu'une vie réussie ? " ce matin, elle a jeté le post-it du frigidaire à la poubelle, avec d'autres morceaux de papier.....
Du monde, elle n'aura connu que le sien, les invisibles siens, mais ce soir-là elle se sentira pleine , remplie de vies et de mémoires...enivrée de tous ces visages croisés...
comme tous les jours la nuit tombe, et comme tous les jours il y aura un ciel.
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Oui, la retraitée marche quotidiennement et invariablement sur les trottoirs et les cales des bateaux, dans les parcs et les supermarchés, oui, elle tourne, mais tournant elle avance, et sa destination somme toute importe peu puisque ne comptent que les voix du monde qu'elle attrape au passage, hasardeuses polyphonies que seuls les pas perdus permettent de capter.
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Elle se souvient des explications de l’homme, quelques mois plus tôt, qui lui disait avoir quitté la Tunisie pour la France afin de réussir sa vie et n’avait depuis navigué que de dépit en dépit, l’humiliation qu’il endurait à Emmaüs à cause de son physique et de son français lacunaire, en raison de sa religion aussi, à laquelle on ne s’intéressait que dans d’alarmants médias, cet avilissement, donc, atteignait les cimes de sa déception et lui donnait envie, à l’époque déjà, de repartir auprès des siens. Il souhaitait, disait-il, retrouver son Orient et sa dignité. L’enrôlement dans le camp des donneurs de mort fut-il un moyen de recouvrer un peu de cet honneur perdu?
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Contre la tyrannie des ambitions, elle a préféré affiner sa part sensible : plutôt que les dîners à plusieurs, elle choisissait les tête-à-tête, au champagne qui frappe préférant le cidre doux ; plutôt que de s’inscrire au concours pour l’agrégation, qu’on lui conseillait de passer, elle apprit la peinture et effeuilla des livres d’histoire ; plutôt que de migrer au Kenya où on lui offrait un poste à valeur ajoutée mais où on lui retirait le loisir de se promener sans gardes du corps, elle décida de conserver son emploi et de randonner librement ; plutôt que de faire sauter une classe à sa fille, elle l’encouragea à profiter du temps libre découlant de son avance scolaire afin de dériver dans les parcs, les histoires et les sentiments.
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(...) pour la vieille Algérienne, un homme familier des ustensiles ménagers ne pouvait qu'être un homme faible ; Jeanine n'aurait pas dû s'enticher d'un aficionado des casseroles et du Paic citron. Si elle avait été sa fille, jamais une chose pareille ne serait arrivée. Sa propre petite-fille n'avait-elle d'ailleurs pas épousé un Algérien "viril et pratiquant" quelques semaines plus tôt ?
(p. 31)
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Vidéo de Blandine Rinkel
À l'heure où tout s'accélère, où les canaux de diffusion de l'information se multiplient, et où beaucoup de citoyens, notamment les jeunes, boudent les médias traditionnels, la presse doit-elle réinventer sa manière de raconter le monde ? C'est la question que nous avons posée à notre invité : le journaliste et écrivain Éric Fottorino. Il a notamment travaillé 25 ans au quotidien le Monde, qu'il a dirigé de 2007 à 2011. Il a ensuite cofondé l'hebdomadaire le 1, avant de créer les trimestriels America, Zadig et Légende.
Bibliographie : - le 1, numéro de septembre 2022 (éd. Philippe Rey) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20391342-ukraine-premiere-guerre-mondialisee-michel-goya-edgar-morin-daniel-cohen-nicole--philippe-rey
- Rochelle, d'Éric Fottorino (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/14405-rochelle-eric-fottorino-folio
- Caresse de rouge, d'Éric Fottorino (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/127819-caresse-de-rouge-eric-fottorino-folio
- Korsakov, d'Éric Fottorino (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/31063-korsakov-eric-fottorino-folio
- Baisers de cinéma, d'Éric Fottorino (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/599670-baisers-de-cinema-eric-fottorino-folio
- L'homme qui m'aimait tout bas, d'Éric Fottorino (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1251036-l-homme-qui-m-aimait-tout-bas-eric-fottorino-folio
- Mohican, d'Éric Fottorino (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955673-mohican-roman-eric-fottorino-gallimard
- Vers la violence, de Blandine Rinkel (éd. Fayard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21199677-vers-la-violence-blandine-rinkel-fayard
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