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EAN : 9782020105538
160 pages
Seuil (01/03/1989)
4.05/5   68 notes
Résumé :
" Que restera-t-il, dans la mémoire des hommes en qui cohabitent l'âme et le chaos, de ce mélange de Dieu et de Diable ? Violence des doux, trahison des fidèles, imprévoyance des sages, lascivité des courtois, adultère et inceste des purs, faiblesse des puissants, idéalité des fins et amoralité des moyens...
Et ma propre cécité de devin. "
(Quatrième de couverture de l'édition Seuil 1989)
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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N'ayant qu'un très vague et très lointain souvenir de l'oeuvre de Chrétien de Troyes (et encore moins de celle de Geoffroy de Monmouth…), partiellement redécouverte lors du passage de mes filles au collège, je ne permettrai pas de juger si comme il l'avoue dans une sorte de postface, Michel Rio s'est rendu coupable d'une « scandaleuse appropriation » du cycle arthurien… Les spécialistes jugeront…
… ou ne jugeront pas, car il s'agit bien là sur fond de mythe arthurien d'un très beau texte ; un peu court peut-être, mais deux volumes suivent, « Morgane » et « « Arthur » pour suivre l'épopée d'un autre point de vue…

« Merlin » : nous sommes à la fin du Vème siècle et les Demetae viennent d'écraser les Silures. Leur roi, surnommé « le lion » ou « le diable » selon qu'on l'aime ou le déteste vient de se rendre maître des Galles sous l'oeil de Merlin enfant. Il a cinq ans, est éduqué par Blaise, son précepteur, séparé du contact de sa mère, fille du « lion » qui fut fécondée par Satan lui-même afin de donner un héritier au roi…
Suivent une succession de paix et de combats épiques pour le contrôle de l'île de Bretagne et de l'Armorica, la Bretagne Gauloise. On croise, tour à tour au fil des combats et des alliances, des noms évocateurs : Morgane, Arthur, Guenièvre, Viviane, Gauvain, Mordred… des lieux, aussi : Camelot, Stonehenge, la forêt de Brocéliande…
Et puis il y a ce style aussi… qui n'est pas sans rappeler celui de Tolkien dans le feu des batailles.

J'ai vraiment hâte de me mettre à « Morgane » afin de poursuivre le rêve.
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Intimidée. Après réflexion, c'est le terme le plus honnête pour qualifier l'impression que j'ai ressentie au cours de cette lecture, ce qui ne me place pas dans une grande aisance pour rédiger ces quelques lignes. Il faut du talent pour s'emparer du cycle arthurien et revisiter un pareil monument de la littérature médiévale. C'est une Matière tellement travaillée, nourricière au long cours, présente à des degrés divers dans l'imaginaire de chacun, même maladroitement, avec toute la fausseté liée à l'imprégnation des images télévisuelles (qui n'a pas sa vision d'Arthur, de Guenièvre ou de Merlin façon petit écran ?) que je reconnais à Michel Rio bien de l'audace pour s'y être attelé. L'auteur connaît son affaire, postulat nécessaire pour s'approprier ce riche matériau et, c'est tout l'intérêt, en proposer une version personnelle (entreprise que l'auteur qualifie lui-même de "scandaleuse appropriation"). L'auteur sait écrire. Dès les premières lignes, la qualité d'écriture est limite intimidante. L'auteur nous propose une version philosophique fort riche dans laquelle Merlin n'est pas un magicien mais un être qui concentre tous les savoirs et qui met sa science au service de l'éducation des rois, notamment celle d'Arthur. L'objectif est d'instaurer un pouvoir nouveau où violence et guerre s'effacent face au courage, à la sagesse et à la justice, le symbole de ce pouvoir étant bien sûr la Table Ronde. Un tel projet exclut toute dérive causée par l'amour fou, ce que d'aucuns qualifieront d'utopique.
Le titre nous indique par son éponymie sur qui est centré le récit. Il fait cependant une place particulière à Arthur (on s'en doutait) ainsi qu'à sa demi-soeur et amour impossible, Morgane. D'ailleurs, Merlin fait partie d'une trilogie, les autres ouvrages apportant les points de vue de ces deux personnages. Guenièvre apparaît mais en marge. J'ai aimé l'opposition des deux beautés, décrites dans des termes choisis, celle de Guenièvre, incontestable mais qui inspire l'ennui, celle de Morgane, à couper le souffle. Les aficionados de Lancelot seront peut-être déçus. Comme Guenièvre, son aimée, l'auteur ne lui accorde qu'une place minime, lui qui est pourtant si valorisé par Chrétien de Troyes. Pour apprécier ce livre, il faut accepter cette distanciation avec la tradition que l'auteur assume et sur laquelle il prévient (je l'aurais plutôt vue en préface qu'en postface d'ailleurs). "Scandaleuse appropriation", peut-être, talentueuse, sûrement.

Lien : http://leschroniquesdepetite..
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''Je me suis permis là une scandaleuse appropriation, une trahison réduite dans l'espace, mais illimitée dans l'esprit, consistant à accaparer sans la moindre piété une grande légende...'' nous dit Michel Rio dans une petite introduction.
Ce récit, premier chapitre d'une trilogie, conté à la première personne par Merlin lui-même, est une adaptation originale, parfois déroutante et très libre du roman de la table ronde.
Dans un style brillant, l'auteur fait preuve d'un grand talent, s'empare de cette légende et en fait une sorte de livre de mémoire. Cette grande réussite est suivie de deux autre titres ''Morgane'' et ''Arthur'', de la même veine et tous deux aussi passionnants.
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Deuxième lecture de ce petit roman et redécouverte totale ! La première fois, j'avais été vraiment déçue par le traitement du personnage mythique de Merlin. Mon esprit plein de romans arthuriens, de romans de fantasy n'attendait que le merveilleux de la table ronde. Evidemment, il n'a rencontré que déception avec cette version rationnelle de l'histoire du plus grand enchanteur connu.
Dans ce roman, rien de magique, mais au contraire une vision réaliste, mais qui semble parfois teintée de merveilleux, tant on le cherche dans ce mythe. Au Vème siècle, en Grande Bretagne, les peuples en partie romanisés se font la guerre en permanence et Merlin est le petit-fils de l'un des plus grands seigneurs de la guerre. A la mort de ce dernier, il devient seigneur à son tour et, par son intelligence et sa sagesse, devient conseiller du jeune roi Arthur. Viviane, Morgane, Mordred sont là aussi, jusqu'à leur mort, à tous. En cela, le récit ne change pas des contes traditionnels. Mais tout le surnaturel est balayé d'un geste. La naissance monstrueuse et diabolique ? elle est tristement justifiée par la mère de Merlin qui lui dévoile ses origines, bien qu'elle-même ne soit pas en mesure de comprendre tout ce que l'enfant et le lecteur perçoivent. L'amour incestueux de Morgane et d'Arthur, s'il n'est pas expliqué (est-il explicable ?) il n'est pas diabolisé mais traité sur un mode plus psychologique : les deux jeunes gens ne se connaissent pas, se découvrent à l'âge adulte, beaux, en souffrent et Mordred est conçu. Pas de destin prévu pour ce bâtard, lui-même perdu, meurtri de ne pouvoir saluer son père, et qui ne cherche aucune vengeance mais juste un peu de reconnaissance et d'affection. Pas de pouvoir chez Viviane qui ne comprend pas que son amour pour l'enchanteur est une barrière bien plus efficace que ses gris-gris pour le retenir. Pas de pouvoir non plus chez Merlin qui n'est qu'un homme sage, intelligent, et dont l'humanisme rationnel en fait plus que jamais un personnage atemporel.
Très bon roman pour qui cherche à dépoussiérer les histoires les plus connues. Très bien écrit, dense, beau.
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Comme vous le savez, j'ai fait un master de littérature médiévale, je suis donc fan de tout ce qui concerne les contes de la Table Ronde. J'avais entendu parler l'année dernière de Michel Rio et de sa trilogie Merlin, Arthur, Morgane et j'avais donc bien l'intention de la lire. Mais ces livres n'étaient pas facile à trouver ou bien plutôt cher. Et je suis ravie d'avoir trouver le premier tome à un prix dérisoire ! Non seulement il est extrêmement court, mais j'ai en plus été assez déçue, même si je ne regrette pas de l'avoir lu, malgré tout.

Au début, je me suis dit, chouette, c'est plutôt bien écrit, poétique, ça va être sympa. Mais en réalité, j'ai trouvé le style trop travaillé, trop poétique, mais sans contenu. Il y a des faits, des phrases vides de sens, mais pas la moindre émotion, à aucun moment du roman !

L'histoire racontée par Michel Rio est très classique et suit la légende populaire à peu de chose près. On commence avec la naissance de Merlin, les premiers rois guerriers qui précèdent la venue d'Arthur, la conception de celui-ci, son éducation, la conception de Mordred, la table ronde, la rencontre de Merlin et Viviane, le mariage d'Arthur et Guenièvre, l'apparition de Lancelot, l'adultère de la reine, la bataille finale. C'est à peu près tout ce que contient le livre, sans trop de fioriture. Sans magie non plus, Merlin est un simple conseiller. Alors, je me demande, et cela pique ma curiosité, que va-t-il se passer dans les autres tomes ? La même histoire (encore), aussi linéaire, mais d'un autre point de vue ?
Après, il est vrai que la médiéviste (amateur) que je suis à bien remarqué que Rio connaît ses classiques sur le bout des doigts, les références aux textes médiévaux sont nombreuses et respectés. Mais je ne pense pas que ce texte pourrait plaire à quelqu'un qui n'aime pas trop les contes de la table ronde et pour quelqu'un qui ne connaît pas, se serait même l'effet inverse ! Honnêtement, il y a de bons passages (et même une bataille bien décrite, vers la fin, le seul moment où il se passe vraiment quelque chose qui est décrit sans que cela soit expédié en deux lignes), mais ce texte ne vend pas du rêve.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
"Rois et chefs, leur dis-je [Merlin], vous avez été choisis pour siéger à cette table parce que vous êtes des hommes de pouvoir. Vous n'en connaissez que les causes simples, vaincre ou être vaincu, et les effets élémentaires, l'autorité ou la servitude, la possession ou la privation, la jouissance ou la mort. Les bêtes sauvages en savent autant, et en cela vous ne vous distinguez pas d'elles, car la conscience qui a été donnée à l'homme ne vous sert qu'à aggraver, par les calculs de l'intelligence, la férocité naturelle et universelle, ce qui fait que la domination, l'agressivité, l'antagonisme, la ruse, la chasse et le meurtre, qui sont les lois de la matière, deviennent le despotisme, la cruauté, la haine, la trahison, la guerre et le massacre, qui sont les lois de l'esprit au service de la matière. Mais vous avez été choisis aussi parce que vous passez pour justes et loyaux aux yeux de vos peuples et que, enfants hybrides du chaos et de la pensée, à cause de ce qu'il y a en vous d'ordre divin enfoui dans l'arbitraire et la violence, vous pourrez peut-être établir un nouveau pouvoir, un pouvoir qui ne sera plus au service de l'homme qui le détient, mais au service de l'homme en général, et qui fera plier le roi lui-même, quels que soient ses vertus et ses vices. La guerre ne fait que commencer. Mais ce n'est plus la guerre d'une ambition contre une autre. C'est la guerre du droit contre la force, de la lumière contre l'obscurité, de l'esprit contre la nature, de Satan contre l'ignorance et de Dieu contre sa propre création. Vous êtes des instruments de mort, et je ferai de vous des instruments d'éternité. Vous êtes la nuit, et vous serez un jour sans fin. Vous êtes le vide, et vous serez le sens du monde et sa conscience. Vous êtes l'âge de fer, et vous préparez la venu d'un âge d'or qui selon moi n'a jamais été, mais qui, par vous, pourra être. Vous sera tout cela parce que, dés à présent, vous êtes la Table Ronde."
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«Tu sais déjà que je suis la fille unique du roi des Demetae. La reine n'ayant pu mettre au monde d'autres enfants, mon père a placé en moi son ultime espérance d'avoir un héritier mâle direct à qui laisser sa terre et ses conquêtes. Mais tout en me considérant, parce qu'il est homme et prince, comme une chair soumise propre à l'accomplissement de ses desseins, il a favorisé, parce que je suis le seul être, toi excepté, à qui il ait jamais montré de l'amour, mon goût de l'étude en me donnant un précepteur dont la science est fameuse dans tout l'Occident, et jusqu'à Constantinople. Ce faisant, il a contrarié sa propre autorité, car il m'a mise en position de lui résister. J'ai décidé très tôt de consacrer ma vie au savoir, et non à un époux, et j'ai rejeté par principe l'idée même du mariage, cette servitude. Je repoussai donc avec fermeté tous les prétendants qui s'offraient, y compris Pendragon, à propos duquel le roi se montrait particulièrement pressant, car une telle alliance devait faciliter son projet d'unification des royaumes bretons. Son inquiétude et son irritation ne firent que croître avec le temps, jusqu'à atteindre un degré tel que je pensai qu'il me prenait en haine et qu'il allait me contraindre par la violence à accomplir sa volonté. Vint le jour du dix-neuvième anniversaire de ma naissance... »
Elle s'interrompit de nouveau, semblant hésiter à poursuivre.
« Ce jour-là, Blaise vint me trouver et il me dit : “ Puisque tu refuses tous les hommes, et qu'il te faut cependant avoir un fils, tu dois le concevoir de l'étreinte d'un être surnaturel, c'est-à-dire Dieu ou Satan. Et comme Dieu a déjà fécondé Marie et envoyé son fils parmi les hommes, ce qui ne peut se faire qu'une fois, le père de ton enfant sera donc le Diable. Cela, tu ne peux le refuser, et ton orgueil, qui te fait mépriser les princes de ce monde comme ignorants et puérils, doit s'accommoder du prince de l'intelligence. Et ne crains pas d'engendrer un démon, car une telle conception est non seulement la volonté du roi, mais aussi celle de Dieu qui, ayant tiré de la boue sa créature la plus parfaite et la seule douée d'une conscience divine, saura tirer de l'abjection même de cet accouplement une créature encore plus parfaite et plus consciente. ” Bien que terrifiée, j'acceptai. Blaise me dit alors: “ Il viendra cette nuit même. Je te ferai prendre un breuvage qui endormira ta volonté et ton entendement. Tu laisseras ta porte ouverte et tu éteindras toutes les lampes, telle une vierge folle volontaire. Puis tu t'étendras nue sur ta couche. ” Ce que je fis, et je sombrai bientôt dans un sommeil profond. Je me souviens seulement d'avoir senti sur moi un poids écrasant et en moi une douleur, puis d'avoir entrevu, avant de retomber dans le néant, une ombre immense debout, immobile et silencieuse, devant ma couche. Je me suis réveillée sanglante et souillée, C'est ainsi que tu as été conçu, Merlin, fils du Diable, mon fils. »
J'étais plein d'effroi. Dans mon esprit torturé apparaissaient les images d'un Satan tour à tour de feu et de nuit, hideux et splendide, cruel et pensif, usant à son gré, avec un mélange de violence et de douceur, du corps blanc et sacré de ma mère. Et soudain le tourbillon s'arrêta, et je vis nettement son visage. C'était celui du roi, mon grand-père.
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"Le Bois en Val retentit de chants d'oiseaux. Un vol de tadornes vient se poser sur le lac de Diane, guetté par un rapace déployé contre le vent, immobile dans les hauteurs comme une statue suspendue au vide. Un sanglier s'ébat dans une bauge. Leur monde dure. Et le mien, a-t-il jamais existé ailleurs que dans l'arbitraire de la pensée ? Peut-être tout ce qui tient à la conscience, venant effleurer le réel sans l'entamer, est-il voué à l'échec et à l'oubli ? Peut-être l'invention n'est-elle qu'un accomodement avec l'intolérable ? J'ai voulu mettre le Diable, dont on dit que je suis issu, au service de Dieu, c'est à dire de l'homme. Et ces figures moribondes s'estompent dans le chaos d'une nature qui triomphe spontanément de l'homme et dans l'homme, sans effort ni calcul, sans projet. J'avais, moi, un projet. Né dans le sang, il a été noyé dans le sang. (...) Que restera-t-il, dans la mémoire des hommes en qui cohabitent l'âme et le chaos, de ce mélange de Dieu et de Diable ? (...) Restera-t-il la victoire ébauchée d'une idée ou un ultime échec devant la brutalité des choses ? Ce qui aurait pu être ou ce qui fut et ce qui est ?"
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"Pourquoi ne l'as-tu pas tué ? me demanda-t-elle.
– Il n'y a pas de fatalité. J'en suis la preuve vivante, et je me sens pareil à cet enfant par les origines. De même que je ne puis avoir la certitude d'être le maître absolu de la destinée d'Arthur, tu ne peux non plus espérer contrôler totalement le devenir de ton fils. Ainsi il n'y a pas de fatalité ni dans la création ni dans la destruction, car deux choses échappent aux calculs les plus subtils de la prévoyance : l'âme et le hasard. Et même si tu parviens à faire de cet être un instrument parfait au service de ta haine de l'homme, il ne pourra nuire que si Arthur et ses pairs de la Table Ronde montrent folie ou faiblesse. Et s'ils sont fous ou faibles, qu'importe la cause de leur ruine, car le coupable ne sera pas toi, ni ton fils, mais eux-mêmes."
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La table ronde occupait toute une salle du palais de Carduel. Elle était lourde et massive, en coeur de chêne. Les planches épaisses, polies avec soin, si bien ajustées que leur jonction était à peine perceptible, reposaient sur une armature de poutres gigantesques dans lesquelles étaient fixés les pieds semblables à de courtes colonnes ouvragées.
Les plus habiles charpentiers de Logres y avaient travaillé de longs mois, sous ma direction, la montant dans le lieu même où elle devait rester, car elle était si grande et si pesante qu'on ne pouvait la déplacer.
Cinquante sièges étaient disposés autour d'elle.
Cinquante et un hommes se tenaient dans la salle de la table ronde. Il y avait trois rois, Uther, Leodegan et Loth, et quarante-sept chefs bretons venus de toutes les civitates de Logres...
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