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Critique de lecassin


N'ayant qu'un très vague et très lointain souvenir de l'oeuvre de Chrétien de Troyes (et encore moins de celle de Geoffroy de Monmouth…), partiellement redécouverte lors du passage de mes filles au collège, je ne permettrai pas de juger si comme il l'avoue dans une sorte de postface, Michel Rio s'est rendu coupable d'une « scandaleuse appropriation » du cycle arthurien… Les spécialistes jugeront…
… ou ne jugeront pas, car il s'agit bien là sur fond de mythe arthurien d'un très beau texte ; un peu court peut-être, mais deux volumes suivent, « Morgane » et « « Arthur » pour suivre l'épopée d'un autre point de vue…

« Merlin » : nous sommes à la fin du Vème siècle et les Demetae viennent d'écraser les Silures. Leur roi, surnommé « le lion » ou « le diable » selon qu'on l'aime ou le déteste vient de se rendre maître des Galles sous l'oeil de Merlin enfant. Il a cinq ans, est éduqué par Blaise, son précepteur, séparé du contact de sa mère, fille du « lion » qui fut fécondée par Satan lui-même afin de donner un héritier au roi…
Suivent une succession de paix et de combats épiques pour le contrôle de l'île de Bretagne et de l'Armorica, la Bretagne Gauloise. On croise, tour à tour au fil des combats et des alliances, des noms évocateurs : Morgane, Arthur, Guenièvre, Viviane, Gauvain, Mordred… des lieux, aussi : Camelot, Stonehenge, la forêt de Brocéliande…
Et puis il y a ce style aussi… qui n'est pas sans rappeler celui de Tolkien dans le feu des batailles.

J'ai vraiment hâte de me mettre à « Morgane » afin de poursuivre le rêve.
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