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EAN : 9782701130538
301 pages
Editions Belin (06/03/2002)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
La science peut-elle s'épanouir sous un régime totalitaire ? A cette question, entre tant d'autres, le livre de Georges Ripka apporte des réponses surprenantes. On y découvre que les sciences de la nature ont été protégées, bien mieux que les sciences sociales, des inquisiteurs chargés de défendre le dogme : malgré les purges, les menaces, la surveillance policière, les restrictions, la recherche scientifique pouvait se pratiquer à un très haut niveau de qualité.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Série de d'interviews de savants Tchèques, Allemands, Polonais, Hongrois, Yougoslaves, Roumains et Russes tous physiciens ou mathématiciens (le roumain Ion Filotti est informaticien). L'intervieweur Georges Ripka est physicien (origine Tchèque).

Prestige des sciences exactes dans le monde soviétique. Ces savants trouvaient dans leur domaine de recherche une forme d'indépendance intellectuelle (pas d'interférences entre l'idéologie et le savoir scientifique selon eux) ; les sciences humaines leurs paraissaient sous le contrôle idéologique du Parti. La physique soviétique, malgré les condamnations des théories de la relativité et de la physique quantique (la première confondue avec le relativisme semblait un premier pas vers un relativisme social et la seconde considérée comme non déterministe semblait menacer le déterminisme historique du matérialisme marxiste), malgré cela la physique ne connu pas d'affaire Lyssenko comme la biologie ; les physiciens sont persuadés que c'est à cause des enjeux nucléaires. Les attaques partisanes anti relativistes et anti quantiques cessèrent quand Staline compris que c'était réduire ses chances d'avoir la bombe que d'inquiéter les physiciens. Il semble que les ingérences du Parti étaient limitées en Union Soviétique dans les laboratoires de physique ; encore que les choses se déroulaient différemment à Kiev, à Leningrad ou a Moscou. Par contre les tchèques se plaignaient beaucoup de l'intrusion des Kadrovak (souvent des kadrovaka) dans leur travail ; c'était une sorte de directeur du personnel qui avait aussi la main mise sur les orientations du laboratoire ; le kadrovak était un membre du Parti sans formation scientifique dont les décisions pouvaient souvent prévaloir sur celles du professeur ou du responsable scientifique.
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