Metal mélodie

C'est un livre qui s'appelle Métal Mélodie de Maryvonne Rippert, cela parle d'une adolescente qui s'appelle Luce et a un style gothique, elle apprend qu'Ines, sa mère, est partie sans lui dire la réelle raison de son départ. Luce vit avec Moony, une SDF, et au bout d'un moment, elle décide de partir à la recherche de sa mère, elle va chercher des renseignements sur son passé. Elle va rencontrer plusieurs personnes qui connaissaient Ines auparavant et Luce va apprendre beaucoup de choses. Aprés toutes ces révélations, Luce décide d'aller en Espagne, plus précisément à Grenade pour la retrouver.

Au niveau de l'écriture du livre, ce n'est pas du tout difficile à lire, les phrases sont assez courtes et les mots ne sont pas compliqués.
J'ai bien aimé ce livre, j'ai tout de suite accroché, ça m'a beaucoup plu car cette jeune fille Luce m'a intriguée, elle a eu beaucoup de courage pour pouvoir partir à l'aventure pour retrouver sa mère.
Alicia

Métal Mélodie nous parle de Luce, une ado gothique en rébellion contre sa mère. Lorsque cette dernière disparait 4 mois durant, Luce n'aura de cesse de la chercher, de découvrir l'histoire de sa mère et de se découvrir elle-même, de comprendre et de changer.
Mais Métal Mélodie met en lumière aussi cette mère, qui a dû se battre toute sa vie pour en arriver là où elle en est et qui cache finalement un passé peu ordinaire.
Enfin, Métal Mélodie nous fait découvrir la ville de Grenade, son histoire, son ambiance, sa musique...
J'ai adoré ce roman pour ados où Luce devient petit à petit Luz, où les secrets se dévoilent avec finesse, où l'on parle d'amour, de courage, de détermination, de musique et de rapports humains...

Autant aller droit au but. J'ai adoré ce roman. Au début, j'ai eu un peu peur que le scénario soit tiré par les cheveux, mais finalement, tout s'explique, tout coule de source. Luce est un personnage principal peu sympathique au départ, mais au fil des pages, il se découvre, se développe, jusqu'à percer son cocon protecteur et devenir un superbe papillon (clin d'oeil à la jolie couverture...). J'ai ressenti de la subtilité dans ce roman, avec des personnages à fleur de peau mais qui ne tombent jamais dans la caricature. La langue se savoure comme une gorgée d'eau glacée à une terrasse de café en Espagne, et on quitte cet univers à regret, comme envoûté par cette magicienne de Maryvonne Rippert.
(Petit rappel : elle est aussi l'auteur des aventures de Zik dans la série Blue cerises.)
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Quelle bonne surprise que ce "Métal Mélodie".
Luce est une adolescente de 16 ans franchement insupportable au début du roman.
Mais quelle tête à claque !
Une ado type, en révolte contre tout et n'importe quoi.
Elle affiche son mal être en étant gothique, avec des piercings un peu partout, des vêtements noirs, bref le look est vraiment bien étudié pour embêter sa maman, pas fan du tout de ce look.
Comme toute ado qui se respecte elle en a marre de sa mère et est donc ravie quand celle ci s'en va en Australie. Ouf, se dit-elle, quel bon débarras, elle peut enfin faire ce qu'elle veut !
Mais tout n'est pas simple à 16 ans, et faire ce qu'elle veut sans avoir de nouvelles de sa mère va vite lui peser.
Une fois lassée des fêtes, du foutoir dans la maison, des squatteurs.. elle commence à réfléchir et à se poser beaucoup de questions.
Où donc est partie sa mère ?
Pourquoi les nouvelles sont rares ?
Et pourquoi ne sait t'elle rien d'elle, de son passé ?
Beaucoup de question se posent et il va lui falloir un peu de bonne volonté pour réussir à découvrir où se cache sa maman, et pourquoi.
C'est un excellent livre et il est autant pour les adolescentes de 16 - 17 ans que pour leurs mamans.
Je le recommande chaudement et je mets 5 étoiles :)

Une première partie un peu molle et classique mais on se laisse prendre petit à petit par l'histoire. On s'attache à cette ado qui découvre progressivement le passé de sa mère et qui, en même temps devient plus mature. La seconde partie en Andalousie est vraiment très sympa et le final poignant.
Donc un bon roman avec une belle histoire et de beaux personnages.

Ce n'est pas la fête entre Luce, adolescente de 16 ans à fond dans un gothisme de carnaval, et sa mère Inès, journaliste. Tellement pas la fête que cela n'étonne pas tellement Luce lorsque sa mère disparaît pour 4 mois en Australie pour un travail sans lui dire au revoir, en lui laissant un simple mot sur le bureau. Qu'à cela ne tienne, elle va parfaitement bien se débrouiller sans cette mère conformiste et étouffante. Un avant-goût de la liberté, en quelque sorte. Ni une, ni deux, sa bande de gothiques rapplique pour la soirée ; s'incruste aussi une clodo punkette inconnue qui ne décollera plus de la maison, Moony.
Mais progressivement, le doute s'installe dans l'esprit de Luce. Pourquoi sa mère est-elle partie si précipitamment et si longtemps et pourquoi ne donne-t-elle quasiment pas de nouvelles? En passant quelques coups de fil, elle découvre que sa mère n'est pas en Australie et elle découvre surtout que son passé est un gouffre sans nom. Se lance alors une quête pleine d'amour et d'incertitude pour retrouver cette mère qui part comme elle se coupe les cheveux, rythmée par l'omniprésence du Metal et du flamenco.

Metal Mélodie propose un joli récit initiatique - la quête de soi à travers la quête de l'autre et l'évolution des relations mère-fille à l'adolescence- d'une facture assez classique mais néanmoins extrêmement bien mené. Structuré en deux temps et en deux lieux, l'ouvrage métaphorise la quête par le voyage et par l'évolution musicale sans caricature. J'ai avalé les pages avec grand plaisir, portée par une langue très fine, à la fois emprunte de belles tournures et d'argot adolescent, et par l'évolution des recherches qui ménage toujours un suspens parfait. Personnellement, je me suis demandée jusqu'au bout ce qu'il en était de la mère de Luce.
J'ai vraiment apprécié, outre ce suspens, sentir l'empathie de l'auteur vis à vis de son public lecteur, sa capacité à s'immerger dans un style, des sentiments, des attitudes avec autant de pertinence et de sensibilité. Un chouette moment de lecture!

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En rentrant du lycée, Luce découvre la maison vide. Nulle trace de sa mère à part un petit mot qui la prévient que durant les quatre mois à venir la jeune fille va devoir se débrouiller seule, sa mère étant envoyée en Australie pour un reportage.
Passé le premier moment de surprise, la jeune ados se sent enfin libre. Libre de cette relation mère-fille qui ces dernières années tourne au conflit permanent. Alors comme toute bonne ados, Luce prend son téléphone et contacte tous ses amis pour une petite fête. Une petite fête qui verra débarquer Moony une SDF bien décidée à s'installer chez la jeune fille. La cohabitation ne sera pas de tout repos.
Mais au fil des jours, Luce en vient à se demander comment sa mère a bien pu l'abandonner ainsi et pourquoi elle ne lui donne pas de nouvelles. La jeune fille va alors mener une enquête sur cette mère qu'elle pensait sans histoire.

De Lyon à Grenade, le lecteur suit le parcours de cette ados à la recherche du passé de sa mère. Un passé bien obscure en totale contradiction avec les certitudes que Luce avait jusque là.

Un très beau roman sur les relations mère-fille et sur la quête d'identité. A une échelle moindre, nous nous sommes tous posés les mêmes questions que Luce et c'est ce qui fait la force de ce roman.
Une fois encore, la littérature dite ados sonne juste, c'est pourquoi, il ne faut pas la réserver uniquement aux ados, elle nous parle à tous.

C'est une belle histoire sur les relations mère-fille, sur la crise d'adolescence, sur les premières histoires d'amours des adolescents, sur le deuil et la mort. Luce traverse différents états émotionnels et la variété de ses sentiments me semble très bien exploitée et la fin est très belle ...

Une très belle histoire. L'auteur arrive à nous faire partager la quête d'identité de l'héroïne. Elle nous offre aussi une belle transformation, la chenille devient papillon.
A conseiller à tous et aussi à celles en conflit avec leurs mères

Wow. Un véritable coup de coeur que ce petit livre qui m'a d'abord déplu, je dois l'avouer! En effet, il y a deux parties distinctes au roman et la Luce du tout début, adolescente égoïste et revêche, m'énervait profondément. Pourtant, j'ai appris à la connaître et à l'aimer au fil des pages, alors qu'elle-même découvre sa mère et s'ouvre à son affection. En fait, les personnages sont attachants et terriblement authentiques. On est ici dans les nuances, pas de gentils, pas de méchants, juste des humains qui vivent et fluctuent au fil des contacts qui se créent.

C'est un véritable chemin initiatique que Luce vit à Grenade, passant de l'adolescente à la femme, et c'est d'une grande beauté à lire. L'héroïne change selon les partitions musicales, du métal au flamenco en passant par la douceur de la clarinette. C'est d'ailleurs un des points forts du récit, cette impression de musicalité tant dans le choix des mots que dans la syntaxe et le récit en entier. Bref, j'ai d'abord détesté, puis j'ai été intriguée, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai eu envie de m'acheter un billet pour l'Espagne et, surtout, j'ai vu ma propre relation mère-fille sous un autre angle. À découvrir!
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