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Ramón Chao (Traducteur)Serge Mestre (Traducteur)
EAN : 9782070422272
231 pages
Gallimard (21/03/2002)
3.62/5   86 notes
Résumé :
1936. Dans une prison galicienne, peu après le coup d'État de Franco, un jeune peintre anarchiste dessine avec un crayon de charpentier le célèbre Porche de la Gloire de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il prête aux différents personnages bibliques les gestes et le visage de ses camarades de captivité, tous condamnés à être assassinés lors d'une des sordides exécutions sommaires organisées par les fascistes. Le garde civil Herbal, chargé de surveiller ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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1936. En Galice, dans les geôles franquistes, le garde civil Herbal ramasse le crayon d'un peintre, exécuté ce soir là avec ses camarades prisonniers politiques. Il installe nonchalamment le crayon de bois sur son oreille, comme le faisait son oncle charpentier. Seulement, il ne se doute pas que la voix du peintre, sa victime, chuchotera désormais à son oreille chaque fois qu'il y posera le crayon… Et celui-ci lui ordonne de tout faire pour garder en vie un autre prisonnier, le docteur Da Barca.
Grâce au crayon de charpentier (qui est peut-être en fait la voix de sa conscience), Herbal se fera l'instigateur d'une histoire d'amour passionnée entre le docteur et la belle Marisa Mallo.

Cette histoire, qui est aussi celle de ma famille, m'a particulièrement touchée. Car on connaît peu finalement le climat de terreur qui régnait sous Franco; On assassinait en place publique les artistes et les poètes républicains mais également les notables, (et notamment les médecins qui soignaient sans discrimination) pour l'exemple.
On connaît peu également les ravages de la tuberculose que les prisonniers contractaient en prison, et les « sanatoriums de la mort », où l'ont envoyait les mourrants.
Comme on connaît assez mal le sentiment de déchirement de ceux qui se sont battus contre leur propre patrie.

La construction est assez décousue et déconcertante au début du livre. Pourtant, j'ai été assez vite happé par la très belle plume de Manuel Rivas.
Dans cette Galice rurale noyée de brume, la beauté est omniprésente, dans ses paysages, dans sa littérature, dans son art.
Un roman très fort et d'une infinie poésie qui m'a pas mal remué.
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En 1936, la Galice, région côtière du nord-ouest de l'Espagne, est l'une des premières à basculer dans le camp franquiste. Pour les Républicains de la Corogne, comme de toute l'Espagne nationaliste, c'est le début d'un long cauchemar : ils sont emprisonnés, maltraités, et souvent exécutés de nuit par des escadrons de la mort, les sinistres « paseadores » (promeneurs). Les plus chanceux passeront en prison une bonne partie de leur vie. Mais pour les vaincus comme pour leurs vainqueurs, l'Espagne est devenue un vaste charnier, à l'atmosphère irrespirable ; d'où peut-être ces maladies respiratoires, dont souffrent les principaux personnages du livre.
C'est cette violence extrême (et d'autant moins compréhensible qu'elle est perpétrée par des gens humbles - ceux dont la République défend théoriquement les intérêts), qui est au cœur de ce beau roman. Parmi les assassins, Herbal, fils de paysans, pauvre parmi les pauvres, et narrateur du roman. Il est vrai que son engagement n'est pas strictement idéologique ; il est aussi motivé par son amour secret pour la belle Marisa Mallo et sa haine pour le docteur Daniel Da Barca, fiancé de Marisa. À l'opposé de Herbal, taciturne et renfrogné, celui-ci est un brillant médecin, incarnant par son humour, son impertinence et son humanité un esprit de résistance que ni les brimades, ni les tentatives d'exécution sommaires ne parviendront à briser.
On n'en dira pas davantage, car il serait dommage de déflorer ce beau récit. Ajoutons seulement que si l'histoire est sombre, sinon sordide, elle nous est racontée d'une plume allègre et poétique par un auteur de grand talent ; un auteur qui n'hésite pas à l'occasion à faire dialoguer morts et vivants, par le truchement d'un objet magique, ce fameux crayon de charpentier, ramassé par Herbal sur le cadavre d'une de ses victimes.
Une belle découverte.
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J'ai beaucoup de mal à rédiger la critique de ce roman tellement qu'il est dense, complexe et simple à la fois, il y a aussi de la poésie, de l'humour, des personnages attachants, de l'amour, de la haine, c'est un beau roman, une belle histoire.
Ce roman se passe en Galice pendant la guerre d'Espagne, déchirement entre les républicains et les franquistes. L'auteur nous permet d'avoir une vision de chacun des camps, celle du docteur Da Barca qui est interviewé par le journaliste Carlos Da Sousa alors qu'il est mourant, il lui raconte sa captivité mais aussi son amour pour la belle Marisa Mallo, personnage très attachant par son charisme et son humour. Puis la vision du narrateur, Herbal ancien garde franquiste, il a entre autre tué le peintre anarchiste qui dessinait avec le crayon le Porche de la Gloire de Saint-Jacques de Compostelle, dont il prêtait aux divinités le visage de ses compagnons de captivité, et enfin un personnage particulier le crayon qu'Herbal a ramassé et pendant tout le récit ce crayon lui parlera à l'oreille et lui fera prendre certaines décisions.
Belle découverte littéraire
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La guerre d'Espagne est finie depuis bien longtemps, Sousa, le journaliste rencontre le Docteur Da Barca afin de recueillir les mémoire du vieil homme. Il était un rouge indomptable, il a été condamné à mort , puis gracié mais est resté longtemps emprisonné : « Avec tout le temps qu'il avait passé comme dirigeant républicain et avec tout le temps qu'il avait croupi en prison, Da Barca était devenu une véritable archive vivante. Il avait tout dans la tête. Ses textes contenaient des témoignages décrivant la répression en prison… »

Une guerre, bien moins présente dans la littérature que les deux guerres mondiales. Et pourtant également à notre porte.
Trois personnages principaux mêlent leurs voix, le docteur, prisonnier politique, puis Herbal, jeune phalangiste gardien de prison. Il sera l'un de ces « Paseadores » : ces « promeneurs » franquistes qui organisent pour les prisonniers des promenades sinistres une fois la nuit tombée, promenades dont ces derniers ne reviennent pas, promenades qui cachent des exécutions sommaires souvent précédées de tortures. Au cours de l'une d'elle, Herbal tire une balle dans la tête d'un peintre, et conserve sur lui le gros crayon rouge qu'il utilisait, ancienne propriété d'un autre prisonnier également exécuté, un charpentier.
Ce peintre dessinait de tête le porche d'une église, la Gloire de Saint-Jacques de Compostelle, et remplaçait les visages des saints par ceux de ses compagnons de captivité.
Et enfin un troisième personnage, qui parle par l'intermédiaire de son crayon: le peintre. Chaque fois qu'Herbal porte le crayon sur l'oreille, il entend les remarques venues d'outre-tombe du peintre qui lui tire l'oreille : « Fais attention à ce qui est en train de se passer ! « . Une forme de conscience qui le hante, qui le rend fou, et qui lui fait remarquer les turpitudes de ses actes.
Une construction poétique pour décrire le coté sordide de cette guerre, mais aussi des mots durs pour décrire les ignominies des phalangistes, les exécutions de masse, ces prisons dans lesquelles on pouvait croupir des années, souffrir de maladies respiratoires, être torturé pendant des jours et des jours, parce qu'on avait blasphémé l'Église, plaisanté sur Franco, ou simplement parce qu'on avait été dénoncé par un voisin, ou parce qu'on était seulement un humaniste. Une Espagne de charniers et de suspicion.
Sur fond de grande Histoire, une petite histoire d'amour et de jalousie : le docteur homme de paix, instruit, aidant les autres prisonniers, résistant au grand coeur, aime et est aimé par Marisa, le bourreau vainqueur qui incarne cette nouvelle Espagne de mort et de haine hait, quant à lui le docteur, et aimerait tant être aimé par Marisa !
En faisant dialoguer morts et vivants, en passant d'une prison noire et humide au soleil de l'Espagne, de la turpitude du bourreau, à l'humanisme du médecin fin d'esprit et disponible pour les autres et au regard du peintre, Manuel Rivas m'a fait encore mieux découvrir cette période noire de l'Histoire de l'Espagne
Une belle découverte littéraire, et une période historique à mieux connaître grâce aux livres pour la comprendre
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Pendant la guerre d'Espagne, en 1936, en Galice, trois destinées s'entrelacent : celle du garde civil Herbal, témoin et narrateur, chargé de la surveillance des prisonniers républicains et des exécutions sommaires ; celle du peintre anarchiste qui dessine ses compagnons d'infortune sous les traits des saints de la cathédrale Saint Jacques de Compostelle avec un crayon de charpentier, que reprendra Herbal après l'avoir tué – ce qui l'amènera à être hanté toute sa vie par la voix du peintre résonnant dans sa tête- ; celle du docteur Da Barca, figure charismatique du Front Populaire et de sa fiancée Marisa Mallo. Suivant les injonctions de la voix du peintre, Herbal ne cessera d'épier, de suivre et de protéger le jeune médecin de prisons en convois de déportés, d'exécutions en sanatoriums pénitentiaires.
Beau texte poétique, parent du réalisme magique à la Garcia Marquez. Belle réflexion sur les antagonistes de la guerre civile, intimement liés au delà de leur inimitié, dans un retour sur le passé douloureux de l'Espagne.De fréquents changements de points de vue et d'époque, et des récits entremêlés dont les échos se répondent.
Un très beau livre.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
(Désolée, je n'ai pas le texte en français)
Y en la cárcel los presos organizaron también una orquesta. Había entre ellos varios músicos, buenos músicos, los mejores de las Mariñas, que durante la República había sido zona de muchos bailes. La mayoría eran anarquistas y les gustaban los boleros románticos, con la melancolía del relámpago luminoso. No había instrumentos, pero tocaban con el viento y con las manos. El trombón, el saxo, la trompeta. Cada uno reconstruía su instrumento en el aire. La percusión era auténtica. Uno al que le llamaban Barbarito era capaz de hacer jazz con un orinal. Habían discutido si llamarla Orquesta Ritz u Orquesta Palace, pero al final se impuso el nombre de Cinco Estrellas. Cantaba Pepe Sánchez. Lo habían detenido con varias docenas de huidos en las bodegas de un pesquero, a punto de salir hacia Francia. Sánchez tenía el don de la voz, y cuando cantaba en el patio, los presos miraban hacia la línea de la ciudad recortada en lo alto, porque la prisión estaba en una hondonada entre el faro y la ciudad, como diciendo no sabéis lo que os perdéis. En ese momento, cualquiera de ellos pagaría por estar allí. En la garita, Herbal dejaba el fusil, se apoyaba en la almohada de piedra y cerraba los ojos como el bedel de un teatro de ópera.

Había una leyenda en torno a Pepe Sánchez. En vísperas de las elecciones de 1936, cuando ya se intuía la victoria de las izquierdas, proliferaron en Galicia las llamadas Misiones. Eran predicaciones al aire libre, dirigidas sobre todo a las mujeres campesinas, entre las que los reaccionarios cosechaban más votos. Los sermones eran apocalípticos. Vaticinaban plagas terribles. Hombres y mujeres fornicarían como animales. Los revolucionarios separarían a los hijos de sus madres en cuanto saliesen de sus vientres para educarlos en el ateísmo. Se llevarían las vacas sin pagar un duro. Y sacarían en procesión a Lenin o a Bakunin en vez de a la Virgen María o al Santo Cristo. En la parroquia de Celas se convocó una de estas misiones, y un grupo de anarquistas decidió reventarla. Se hizo un sorteo y le tocó a Pepe Sánchez. El plan era el siguiente: Debía ir en burro, con el hábito de dominico, e irrumpir como un poseído en medio de la prédica. Sánchez sabía lo que podía llegar a hacer una muchedumbre estafada, y el día del suceso desayunó con un cuartillo de aguardiente. Cuando se presentó en el lugar, montado en el burro y gritando «¡Viva Cristo Rey, abajo Manuel Azaña!» y cosas por el estilo, los frailes predicadores aún no habían aparecido, retrasados por no se sabe qué. Así que la multitud lo tomó por verdadero y lo fue guiando, sin él quererlo, hacia el púlpito improvisado. Y entonces Pepe Sánchez no tuvo más remedio que tomar la palabra. Que en el mundo no había nadie suficientemente bueno como para mandar sobre otro sin su consentimiento. Que la unión entre hombre y mujer tenía que ser libre, sin más anillo ni argolla que el amor y la responsabilidad. Que. Que. Que quien roba a un ladrón tiene cien años de perdón y que parva es la oveja que se confiesa con el lobo. Era un tipo guapo. Y el vendaval agitándole el hábito y las románticas guedejas le daban un magnífico aire de profeta. Después de unos murmullos iniciales, se hizo el silencio y gran parte de los congregados, sobre todo las muchachas, asentían y lo miraban con devoción. Y entonces Pepe, ya desenfrenado, como si estuviese en el palco de una verbena, cantó aquel bolero que tanto le gustaba.

En el tronco de un árbol una niña
grabó su nombre henchida de placer,
y el árbol conmovido allá en su seno
a la niña una flor dejó caer.

Aquella misión fue un éxito.

A Pepe Sánchez lo fusilaron un amanecer lluvioso de otoño del 38. La víspera, las palabras desaparecieron de la prisión. Lo que que daba de ellas eran despojos en el chillido de las gaviotas. El lamento de un pasador en la garganta del cerrojo. Las boqueadas de los sumideros. Y entonces Pepe se puso a cantar. Cantó toda la noche acompañado desde sus celdas por los músicos de la Orquesta Cinco Estrellas, con sus instrumentos de aire. Cuando se lo llevaban, con el cura detrás murmurando una oración, aún tuvo humor para gritar por el pasillo: ¡Vamos a tomar el cielo! ¡Yo bien puedo entrar por el ojo de la aguja! Y es que era esbelto como un sauce.

No, en aquella ocasión no hubo voluntarios para el pelotón, le dijo Herbal a María da Visitaçáo.
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Regarde, les lavandières sont en train de peindre la montagne, lança soudain le défunt. En effet, les lavandière étendaient leur linge au soleil, entre les rochers, sur les buissons qui entouraient Le phare. Leur baluchon ressemblaient au ventre de chiffon d’un magicien. Elles en tiraient d’innombrables pièce de couleur qui repeignaient différemment la montagne. Les mains roses et boudinées suivaient les injonctions que lançaient les yeux du garde civile guidés à leur tour par le peintre : les lavandières ont les mains roses parce qu’à force de frotter et de frotter sur la pierre du lavoir, le temps qui passe se détache de leur peau. Leurs mains redeviennent leurs mains d’enfants, juste avant qu’elle ne soit lavandières. Leurs bras, ajouta le peintre, sont le manche du pinceau. Ils ont la couleur du bois des aulnes car eux aussi ont grandi au bord de la rivière. Lorsqu’ils sortent le linge mouillé, les bras des lavandières deviennent aussi dur que les racines plantées dans la berge. La montagne ressemble à une toile. Regarde bien. Elles peignent sur les ronces et les genêts. Les épines sont les plus efficaces pinces à linge des lavandières. Et vas-y. La longue touche de pinceau d’un draps tout blanc. Et encore deux touches de chaussettes rouges. La trace légère et tremblante d’une pièce de lingerie. Chaque bout de tissu étendu au soleil raconte une histoire.
Les mains des lavandières n’ont presque pas d’ongle. Cela aussi raconte une histoire, une histoire comme pourrait en raconter également, s’il nous disposions d’une radiographie, les cervicales de leur colonne vertébrale, déformées par le poids des baluchon de linge qu’elles transportent sur la tête depuis de nombreuses années. Les lavandières n’ont presque pas d’ongles . Elles racontent que leurs ongles ont été emportés par le souffle des salamandres. Mais, bien entendu, venant d’elles, ce n’est qu’une explication magique. Les ongles ont été tout simplement rongé par la soude.
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Herbal était oppressé et il aurait bien aimé qu'une rafale d'air l'anéantisse du dedans. Puis il la vit enfin s'approcher de lui sur le chemin sablonneux qui menait à la route. C'était la Mort avec ses souliers blancs. Instinctivement il se tâta l'oreille pour toucher le crayon de charpentier. Allez viens, salope, je suis sans défense à présent !
Pourquoi demeurait-elle si silencieuse ? Pourquoi ne maudissait-elle pas cette putain de Vie et l'accordéoniste souriant qui était parti avec elle ?
Rentre, Herbal ! lui cria Manila en le couvrant avec son châle de dentelle noire. Qu'est-ce que tu fais là-dehors, tout seul comme un chien ?
La douleur fantôme, murmura-t-il entre ses dents.
Qu'est-ce que tu dis, Herbal ?
Rien.
Rien du tout.
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J'étais devenu un surveillant qui ne surveillait plus rien du tout . L'idée de s'évader ne pouvait venir à personne. Pourquoi l'aurait-on fait ? Toute l'Espagne n'était plus qu'une gigantesque prison.
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Benito Mallo avait atteint le niveau de richesse à partir duquel les gens cessent de demander comment on y s'est pris.
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Vidéo de Manuel Rivas
[Rentrée littéraire 2022]
De passage à Barcelone pour la rétrospective que la Cinémathèque lui consacre, le réalisateur colombien Sergio Cabrera s'interroge : quel tour auraient pris sa carrière, ses mariages, ses relations familiales, sans l'influence de son père ? Ce père maoïste convaincu, qui emmena sa femme et leurs deux enfants vivre à Pékin pendant la Révolution culturelle puis qui les enrôla, au péril de leur vie, dans la guérilla colombienne.
Adolescent, Sergio a été garde rouge, ouvrier en usine et a suivi l'entraînement militaire du Parti. Il a connu le Paris de 1968 et rencontré Louis Malle. de retour en Colombie, il a combattu dans la jungle au nom de la révolution.
Entre les mains de Juan Gabriel Vásquez, cette existence hors du commun se meut en un roman haletant qui mêle avec talent l'intime et la grande marche de l'Histoire. Une aventure personnelle fascinante, symbole d'un courant de pensée qui façonna des générations entières à travers le monde.
Traduit de l'espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon
« Un des plus grands romans écrits dans notre langue. » Mario Vargas Llosa
« Il mord, frappe, blesse, étincelle. La littérature lutte pour être vivante et la vie pour être racontée. Un grand livre ! » Manuel Rivas
« Une plume hypnotisante. Comment parvient-il à transmettre une telle variété d'émotions ? » El País
« Fascinant. Une de ces histoires qui se racontent au coin du feu soir après soir. » La Vanguardia

Juan Gabriel Vásquez est né à Bogotá, Colombie, en 1973. Il est l'auteur de six romans, de deux recueils de nouvelles et de plusieurs essais littéraires. Son oeuvre a été traduite dans une trentaine de langues et couronnée par de nombreux prix. Une rétrospective a reçu le Premio Bienal de Novela Mario Vargas Llosa, l'une des récompenses les plus prestigieuses pour les romans écrits en langue espagnole.
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