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3,74

sur 155 notes
Un banc sous un arbre, quelques pigeons s'y sont abandonnés. Une note de silence, la musique de ma vie. Je m'assois. Quelques oiseaux fredonnent leurs ébats envolés. Seul. Mon regard se pose sur cette grande bâtisse qui se dresse devant moi, à l'ombre du soleil. D'un autre âge, austère malgré son nom fleuri, j'ai la triste impression de me retrouver face à une prison sans barreaux. Les Primevères, HP. Ignition.

Des envies de respirer… Souffler… Mourir. Bianca, Simon et Raphael. L'ombre de Bowie aussi. Toujours présent dans ce genre de roman, les romans de Loulou. Je ferme les yeux, entends une voix. Major Tom ? Décollage imminent. Houston, j'ai un problème. L'anorexie, les peines de coeur, un cutter, les veines qui saignent, l'âme qui souffre, peine. Elle s'allonge sur le carrelage froid de la salle de bain. le sang coule, rouge sang, comme le rouge à lèvre d'une putain, comme le ketchup sur l'assiette du gamin. Dix, neuf, huit, elle lâche le cutter, sept, six, cinq, quatre, se réveille dans des draps blancs, trois, deux, un, odeur aseptisée, décollage.

Des infirmières, des visites, des absences. D'envie, de rêve. Se sentir seul, mal à l'aise dans cette putain de vie. Aimer. Et perdre. Can you hear me, Major Tom ? Renoncer. A vivre ; à mourir. Continuer, un couteau ? Pourquoi ? Survivre et chopper un cancer, le mal à la mode, irrémédiable et diablement banal. Survivre et rester sur ce banc à l'ombre de la lune. Bianca vient s'asseoir sur ce banc, je la regarde, avec toute la tristesse qui sied à mon regard. Je branche une double prise jack, deux casques, une musique, singularité spatiale de ces deux êtres, mal hêtre, les glands filent sous la pluie, comme une pluie de météorites. Elle a le regard déjà ailleurs, de l'autre côté de l'océan.
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Il était une fois un royaume dont la princesse s'appelait Bianca .
Il était une fois un palais appelé "Les Primevères", qui n'en était pas un , un palais qui était une unité psychiatrique pour adolescents . (Un palais qui ressemblait au pavillon des enfants fous de Valérie Valère ). A cet étage , il y a Clara, Simon, puis Juliette, Raphaël... et puis ... et puis Jeff , les infirmières et le docteur.
Et puis , bien sûr , il y a Bianca .
Princesse , c'est le surnom que lui a donné Simon, son petit ami , parce qu'elle est belle . Tout le monde le lui dit.
Mais elle est maigre aussi... Très très maigre .
On dit anorexique, même si ce mot ne lui plait pas . Elle est là , parce qu'un mois auparavant, elle a fait une tentative de suicide (une TS pour les intimes) . Oui, en plus d'être très , très maigre... Comme si elle voulait disparaître. Comme si elle voulait rejoindre le vide, le rien .
Il était une fois un palais où tous les enfants étaient fracassés . Mais pas par la vie . Oh non ! Juste par les adultes . Ceux-là même qui étaient sensés les protéger .
Et Bianca raconte très bien la souffrance des autres, la sienne .
Oh oui , elle raconte très bien . L'air de rien, avec légèreté, pudeur, révolte, humour, lucidité , intelligence .
De façon rock & roll, moderne, crue, poétique, classe, aristocratique...Mais Bianca est une princesse...
Alors , je ne sais pas dans quelle mesure ce roman est un roman ou un témoignage . Loulou Robert a 22 ans ou 24 (selon les sources...). Elle est la fille d'un grand journaliste ,comme Bianca , elle est très belle ( dans la vie , elle est mannequin) .
Comme Bianca , elle est très cultivée.
Comme Bianca , elle n'est pas bien grosse...
Mais, on n' a pas envie de lui poser la question tant elle a l'air fragile et aristocratique .
On ne pose pas ce genre de questions à une Princesse... Une princesse aux immenses yeux couleur algues vertes...
Bouleversant et magique !
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J'ai lu Hope, la suite, avant Bianca, le début. J'ai préféré Hope, son errance dans New York, son atmosphère, ses personnages énigmatiques et aériens, et tant mieux, finalement, parce que cela veut dire que Loulou Robert (fascinante beauté, je viens encore de regarder des photos, c'est extraordinaire d'être belle comme ça !) progresse dans son écriture.
La qualité du texte est déjà là : écriture vivante, on entend clairement la voix de Loulou, une voix qui nous parle, et c'est l'essentiel du talent d'écrivain. Bianca est anorexique, c'est une des formes contemporaines de l'éternelle mélancolie de certaines âmes. Sa tristesse est en réalité sans nom et sans raison (le poème de Verlaine "il pleure dans mon coeur..." est fort pertinemment cité et "expliqué" pour les Nuls dans le roman "c'est bien la pire peine/De ne savoir pourquoi/sans amour et sans haine/Mon coeur a tant de peine.) Bianca est enfermée en hôpital psychiatrique (HP pour les intimes ) et elle rencontre Clara, Simon, Sam, Raphaël, Jeff, d'autres "fous" que le personnel médical tente de rendre "normaux". Enfin, c'est l'impression que ça donne, je ne sais pas si c'est vrai, quelle est la part de dressage dans ces thérapies. On la pèse, un psychiatre essaie de la faire parler, elle vit des expériences avec ses camarades...Qu'est-ce qui la soigne le plus ? On a bien l'impression que ce sont ses conversations avec Jeff, le sage interné, seul adulte à sembler avoir compris quelque chose au monde, à savoir qu'il vaut mieux vivre sans trop de regrets avant de mourir, comme lui, d'un cancer.
Point de grands élans lyriques ni de guérison miraculeuse, point de mièvrerie, de bons sentiments. Des douleurs et des blessures qu'on tente de soigner chez ces adolescents, parce qu'il faut vivre. Pourquoi ? Parce que cela offre aussi des joies : un petit frère qui vous aime, un garçon qui vous trouve belle et vous aime, une mère qui se réveille, un père qui vous propose New York...
Bon, d'accord, ce n'est pas feel-good niaiseux, mais c'est beaucoup beaucoup mieux. C'est une vraie voix qui nous parle de la vraie vie. Un très bon texte, quoi, qui fait sentir et réfléchir.
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Depuis " le pavillon des enfants fous " de Valérie Valère, je n'avais rien lu sur ce terrible fléau qu'est l'anorexie. le hasard a voulu que je tombe sur l'histoire de Bianca, une jeune adolescente de 16 ans qui, après une tentative de suicide, se retrouve en hôpital psychiatrique.
Dans son récit, elle nous parle de son mal être, de ses journées dans l'établissement " les primevères ". Elle nous décrit son univers, ponctué de rencontres avec le personnel soignant, d'un psychiatre, de Clara son amie de chambre mais également de ses histoires de coeur entre Simon et Raphael, de son amour pour la lecture qui tient une place de choix durant son séjour. Et puis il y a Jeff, ce bon vieux Jeff, pour lequel Bianca se prend d'affection, Jeff un pauvre ère dépressif depuis la perte de sa fille, qui lui remonte le moral tandis que son état se dégrade. Jusqu'au jour fatidique où, sur la pointe des pieds, délivré, libéré du cancer qui le rongeait, il rejoint les étoiles, une épreuve douloureuse pour la jeune fille.
Bianca, est un livre écorché d'une jeune adolescente en perte de repères, mal dans sa peau, mal dans sa vie, mal dans son corps. Bianca c'est un combat entre les forces du bien et les forces du mal, entre la vie et la mort qui accroche le lecteur du début jusqu'à la fin, cette faim que son estomac refuse.
Un témoignage édifiant de Loulou Robert sur l'anorexie toujours présente dans notre société, particulièrement dans le milieu de la mode où la maigreur défile sur les podiums de haute couture sous le crépitement des flashs et les applaudissements d'une élite friquée triée sur le volet.
Une mise à nue de Loulou Robert sur un sujet épique dont elle est sortie indemne, ce qui ne fut pas le cas de Valérie Valère, de Solenn Poivre d'Arvor et de bien d'autres disparues dans l'anonymat.
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Une très belle surprise ce premier roman. D'autant plus belle qu'il partait chez moi avec pas mal de handicaps. le thème d'abord, l'adolescence et ses tourments, n'est vraiment pas de ceux que je préfère. L'auteure ensuite, jeune mannequin de 22 ans, enfant de (Loulou est la fille de Denis Robert, le journaliste qui a fait exploser l'affaire Clearstream), et donc forcément déjà très médiatisée avant même la sortie du livre (double page dans ELLE quand même). de quoi agacer... Eh bien disparu l'agacement, dès les premières lignes. Justesse de ton, légèreté de l'écriture... Embarquée tout de suite, j'ai littéralement dévoré ce livre.

Il faut dire que le personnage de Bianca est particulièrement bien campé, loin des clichés et malgré la difficulté du sujet. Bâti à partir d'éléments autobiographiques, il est plein de vérité et surtout extrêmement touchant. le roman la suit pendant une dizaine de mois, aux Primevères, une unité de soins psychiatrique où elle séjourne après une tentative de suicide. Bianca a 16 ans, plus aucun appétit et une terrible sensation de vide. Autour d'elle, ses compagnons de chambrée semblent tous avoir une bonne raison d'être là, leur mal-être étant relié à un événement traumatisant. Bianca, elle n'a aucune idée d'où lui vient ce vide qui l'a poussée à vouloir s'endormir une fois pour toutes. Aux Primevères, elle observe avec acuité ceux qui l'entourent, médecins et infirmières, elle se lie d'amitié avec Jeff, un vieux monsieur dépassé par le chagrin d'avoir perdu sa fille, elle se recrée une sorte de vie sociale. L'enfermement n'élude pas les sentiments. L'amour, l'amitié, la relation à l'autre sont autant de bouées qui aident Bianca à nager et à dépasser ses pulsions de tristesse morbide.

Dans son cheminement vers la guérison, les mots jouent un grand rôle. Alors que les livres lui sont d'abord interdits car ils l'empêchent de se confronter à la réalité en lui proposant sans cesse de nouvelles opportunités d'évasion, ce sont finalement les textes et les poèmes des grands auteurs (Dostoïevski, Verlaine...) étudiés un peu plus tard pour rattraper ses cours qui l'aident à mieux comprendre ses sensations et à avancer. Tout comme la belle relation avec Jeff, grand-père (ou père) de substitution et la découverte du sentiment amoureux avec Simon.

Dans ce récit d'un lent retour à la vie, aux sensations, au désir, tout sonne juste. Loulou Robert parvient à faire toucher du doigt cet état de perturbation adolescente, de questionnement sans fin sur le monde, sur son environnement, avec beaucoup de délicatesse. Peut-être parce qu'elle n'est finalement pas si loin de cet âge qu'elle a laissé derrière elle et qu'elle en éprouve encore les sensations dans sa chair. Encore fallait-il le traduire en mots. C'est fait et bien fait. Et l'on devine qu'ils lui ont déjà été utiles ces mots pour grandir.

Touchée, et presque coulée dans les dernières pages par le simple jeu d'un point d'interrogation. de l'art de faire jaillir l'émotion. Bravo.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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S'il y a bien une chose que je n'aime pas, c'est écrire une critique pour un livre que j'ai détesté. Alors souvent j'évite mais là, il fallait que j'écrive.
Parce que ce roman aligne clichés et copier-collers insupportables. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages - et pourtant j'ai vraiment tenté. Bianca m'est totalement antipathique, Simon est un personnage d'une très grande banalité... et j'en passe. Je ne suis même pas parvenue au bout du roman. le style est pauvre, un peu "pompé" sur tout un tas de jeunes auteurs, on sent en particulier une tentative ratée d'imiter Valérie Valère ou Lolita Pille, pour les premières romancières qui me viennent à l'esprit.
Alors voilà ce roman ne m'a rien apporté. Mais rien de rien. Les dialogues sont niais à faire lever les yeux au ciel, les "péripéties" lues et relues mille fois (mais dans de meilleurs livres, malheureusement.)
En bref, Loulou Robert est un mannequin magnifique mais qui n'a pas encore, pour moi, le talent des mots et la poésie des pages.
Si vous voulez lire de la souffrance anorexique en HP, lisez Valérie Valère.
Si vous voulez du "trash paumé", lisez Lolita Pille.
Mais pardon - je m'excuse encore - d'avoir autant détesté ce roman insipide, bourré de lieux communs et de naïveté à chaque page.
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Suite à la promotion du livre, Bianca était sur tout les plateaux de télévisions, son auteure Loulou Robert jeune mannequin, Fille du journaliste et écrivain Denis Robert, un père, touche à tout , englué par les procès et blanchi dix après l'affaire sûr la société Clearstream...
Ce Roman chuchote surement la vie de Loulou, celle-ci lors de ses interviews susurre cette part d'elle-même et de fiction, comme chaque auteur écrivant un livre.Puis cette avalanche, ce matraquage marketing, avec pour la plupart des éloges sur cette œuvre m'intrigua puis une enfant d'une personnalité connu aura toujours certain avantage mais ma curiosité littéraire fût trop forte .
Bianca est tristesse, sa vie est une boite perdu dans une autre boite, des boites qui se referment sur des autres boites, ses 17 ans sont vide. un puits de mélancolie, un spleen soudain surgissant de la boite de Pandore d'un Baudelaire farceur. Albert Camus dans Le Mythe de Sisyphe écrit que le suicide est un acte absurde. pour Bianca c 'est un arrêt, juste pouvoir rompre avec cette tristesse inconnue, surgit de nulle part, cette tristesse est là, une ombre de ces actes, une humeur dévoreuse, Bianca dans une marre de sang cesse sa vie pour ne plus être triste et viens rejoindre les Primevères.
Bianca est un cri puissant de vie...
Mot pour maux.
Loulou Robert distille les mots avec justesse puis certains passages vous brûlent de l'intérieur, comme son corps se vidant de sa substance, l'anorexie prend sa vie, doucement les rencontres donneront de la substance et de la chair à cette jeune adolescente. Perdue dans les méandres familiales de parents à la dérive de l 'amour, une mére saoule, d'adultère maladroit, un père peu présent discret et une bulle d'air d'amour avec ce petit frére adorable, Bianca croise la misère des autres, absorbe la tristesse l'entourant telle une éponge!
Ces enfants broyaient par ces adultes égotistes, pervers, méchants....Ces enfants croisent Bianca différente, Bianca est happer par la tristesse, une tristesse sans origine. les autres sont les séquelles de stigmates plus grave; inceste pédophilique, homophobie, violence physique....La mort sera avec l'amour un passage important pour Bianca ...
Un roman inégal, des fragments émouvants surtout avec cet Hommes Jeff. son ange gardien...il sera l'oxygène...Simon sera sa jouissance...Raphaël son soutien ....Et Bianca devra trouver la joie ..cette liberté pour sortir de cet hôpital psychiatrique.....
Un roman fort. une écriture coup poing. des personnages en ruptures, une héroïne fragile auquel nous nous attachons tendrement..
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Bianca…. le premier roman de Loulou Robert paru aux Editions Julliard.

Bianca a 17 ans et parce qu'elle ne veut plus vivre elle se retrouve en hôpital psychiatrique. de pages en pages, de jours en jours, nous sommes face à cette jeune fille et son mal-être au milieu d'un système dont on peut se demander s'il est vraiment adapté. Une crise d'adolescence violente et douloureuse que Loulou Robert tente de nous peindre.

J'étais curieuse de découvrir ce livre qui a été encensé dans les journaux, la presse féminine et à la télévision.

Si les premières pages se révèlent prometteuses, j'ai rapidement abandonné les personnages et l'histoire. Des situations et des sentiments racontés avec longueur et parfois pointés de manière un peu caricaturale.

Je ne me suis attachée ni à Bianca, ni à Simon ni à leur amis de galère. Peut-être parce que toute mon enfance mon père qui travaillait en secteur psy me racontait les histoires de ces ados qui souffraient et leur longue quête vers un mieux être. Mais je n'ai pas réussi à trouver des sentiments « vrais ».

Le charme n'a pas opéré de mon côté et de moins en moins au fur et à mesure du livre jusqu'à cette fin que j'ai trouvée un peu bâclée.


Lien : https://emiliaetjean.wordpre..
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Il y a une écriture forte dans le roman de Loulou Robert.
Bianca et ses "compagnons" dévoilent des sentiments très forts et c'est souvent difficile à lire...
Mais nous savons tous que l'adolescence est une période extrêmement rude à vivre.
Loulou Robert dévoile ici, beaucoup de sujets tabous, de sujets sensibles, que les grandes personnes ne veulent pas entendre. Elles préfèrent avoir des oeillères...
J'ai aimé ce roman, les chapitres sont courts et incisifs.
Au fil des pages, j'ai repensé à un livre qui m'avait beaucoup plu (sorti en 2010) : Pastel Fauve de Carmen Bramly, premier roman d'une jeune auteure de quinze ans.
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Je sors de ce roman, que j'ai finalement terminé, assez mitigé.
Une adolescente anorexique qui fait une tentative de suicide et qui donc est hospitalisée dans un service psychiatrique. Nous comprenons assez vite que ce service est un pavillon d'un hôpital général. Mais il semble assez vieillot et la prise en charge minimale. (Je sais c'est un jugement !) Un service en fin de vie !
Ce qui est bien décrit c'est la connivence entre les patients de ce service. C'est vraiment proche de la réalité, que nous vivons encore actuellement dans les services de santé mentale. Est-ce une bonne chose ? Je ne peux me prononcer encore aujourd'hui. Et cela reste une question personnelle.
Car ici, dans le roman, nous avons une description positive des interactions entre patients jusqu'à une influence constructive entre la patiente psy et un patient cancéreux.
Pourquoi aurions-nous, nous personnel soignant, le monopole de la "bonne" parole, de la parole "qui sauve", les techniques de bien-être, ... ?
Finalement je me pose plus de questions encore qu'avant d'avoir ouvert ce livre.
Merci à l'auteure.
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