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Critique de TigrisLeonum


Il faut dire que j'avais plutôt hâte de le lire, tous mes ami(e)s me parlant d'Anne Robillard comme étant une grande auteure, avec des romans géniaux mais que je n'avais encore jamais pris le temps de découvrir… Et puis le roman a un dragon sur la couverture, il y a le nom « Dragensblöt » (qui pour moi veut dire « Sang des Dragons » ?) et puis il y a un énorme lien avec la culture viking… Mon petit coeur de mythologue n'a pas pu résister et il m'a été impossible de le refermer une fois le roman ouvert. J'ai été aspirée dans cet univers tout comme Samuel et j'ai hâte de connaître la suite (qui n'arrivera pas assez tôt pour m'empêcher de formuler mes théories farfelues…).

« Ce doit être une dernière épreuve avant d'aller au ciel ! »

On commence le roman en énumérant les malheurs qui se sont abattus sur le héros, Samuel Andersen. En a peine quelques lignes, l'auteure nous dresse déjà un portrait de ce pauvre homme sur lequel le sort semble s'acharner pour une raison qu'il ne comprend pas. Et habilement, en jouant avec cette introduction rapide et efficace, on comprends également son attachement à sa fille et l'amour inconditionnel d'un père envers son enfant qui le pousse à aller à l'encontre de ce que souhaite son coeur pour être certain qu'elle ait un meilleur futur. Cette relation m'a énormément touchée car elle ressemble à une autre relation père/fille qui m'a émue : celle de Klaus et Hope Mikaelson dans la série « The Originals ». Là aussi, nous avons un père près à tout pour s'assurer que sa fille ait la meilleure vie possible, même si cela signifie être hors de sa vie, justement. On début ainsi le récit avec un sentiment de pitié envers Samuel qui souhaite se suicider et une vision assez claire des relations entre les personnages du roman, surtout entre Emily et Samuel.

Puis, petit à petit aux fils des chapitres, nous découvrons les fantômes et leurs histoires, on voit leurs relations avec Samuel évoluer, voire même parfois leurs relations entre eux. Je ne saurais dire quel est le fantôme que je préfère tant ils sont différents. Appartenant à des époques diverses et variés, avec (pour la plupart) les personnalités qu'ils ont forgés dans leur temps et leurs manières « de leur temps », il est assez difficile de complètement rejeter ces êtres, que nous avons pris en pitié presque dès le départ également. Finalement, c'est surtout Esther et Isabel que nous apprenons le plus à connaître, puisque ce sont les seules qui ont des chapitres rédigés de leurs points de vues (ainsi qu'Andrew, mais c'est le chapitre qui nous introduit à tous les fantômes de la maison donc je ne le compte pas vraiment comme étant du développement de personnages).

Je dois avouer avoir eu peur de devoir découvrir quarante-cinq fantômes d'un seul coup, avec leurs histoires, leurs personnalités et leurs désirs dans un seul tome, même s'il fait 324 pages. Finalement, ce n'est pas vraiment le cas. En tout, j'ai noté vingt-quatre noms et numéros, certains que j'ai écrit grâce à mes déductions, d'autres car ils sont présentés dans le récit, soit la moitié des fantômes que l'on sait présent dans le roman. Il y a donc encore des histoires et des passés à découvrir, ce qui est de toute manière le but de ce roman, afin de justement déjouer la malédiction et permettre le repos des âmes de tout le monde (et également de ne pas laisser Emily subir elle aussi cette fameuse malédiction). Les passages dans le passé sont fantastiques, avec cette…sous-intrigue ? En tout cas, pour le moment s'en est une. Donc cette sous-intrigue au sujet de Felicity, Alice et Pharos…

Lien : https://tigrisleonum.wordpre..
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