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Critique de Jangelis


Pa-ssio-nant !! J'ai terminé depuis trois jours, et j'ai du mal à me séparer du château et de ses occupants, et aussi d'Emily.

J'ai enfin découvert Anne Robillard, depuis le temps que j'en entendais parler.
Je comprends qu'elle soit tellement lue, et quasi unanimement appréciée.
Je comprends moins comment elle fait pour créer des mondes si palpitants et si cohérents, sachant qu'elle a déjà écrit près d'une dizaine de séries, dont certaines dépassent les dix volumes !

L'Heroïc fantasy n'est vraiment pas ma tasse de thé (je ne suis pas sûre de savoir même exactement ce que c'est !!) mais j'avais envie de voir à quoi ressemblait l'écriture de "l'auteur francophone d'héroic fantasy la plus lue au monde." Et aussi de découvrir ce qui plaisait à plusieurs de mes petites-filles, et de leur faire plaisir en partageant cette lecture avec elles.
Je l'ai commencé sans enthousiasme, plutôt parce que je devais le lire.
Dès les premières pages, j'ai compris pourquoi c'est si attirant.
Un monde à la fois normal et bizarre, un personnage central dense, qu'on voudrait tout de suite aider et à qui on s'attache, et une histoire extrêmement originale. Puis une série de personnes (pardon de fantômes) avec chacun une personnalité affirmée. Dès le début, on a presque l'impression d'être dans un Agatha Christie peuplé non de suspects mais de fantômes !
Et surtout, un humour omniprésent mais léger, j'ai lu le sourire aux lèvres.

De temps en temps, je trouve un mot ou une tournure de phrase qui me surprend un peu, ("Assoyez-vous" par exemple) et je pense un bref instant à la traduction, avant de me souvenir que l'autrice est québécoise. Pas de traduction !

Samuel, pianiste d'une trentaine d'années, accumule tellement les malheurs qu'il songe ce soir-là en finir avec la vie. Il a pourtant une fille qu'il adore, mais hélas, on l'empêche de la voir, tous ses ennuis professionnels l'ayant mis sur la paille.
Et soudain ....
Le voilà dans un curieux château en plein Londres, dans un immense domaine toujours ensoleillé. Où il découvre à la fois que ses ennuis sont dus à la malédiction des Dragensblöt, qu'un grand nombre de ses ancêtres sont ici, fantômes. Et qu'ils comptent sur lui pour déjouer cette malédiction.
Il semble qu'il n'ait pas tellement le choix, et surtout, il voudrait tant faire quelque chose pour sauver Emily, sa fille.

À partir de là, nous allons le voir vivre dans ce château, traverser les siècles pour essayer de trouver le moment opportun, et nous suivrons aussi sa fille, ainsi que sa famille.

J'ai absolument tout aimé dans ce roman, chaque partie, chaque passage, quels que soient l'époque et le lieu.
Sans doute à cause d'une écriture très addictive. Mais aussi parce que c'est très positif et chaleureux.

Très souvent, dans les romans fantastiques que je lis, je trouve qu'il est essentiellement question de guerre, de combats. Ici malgré la violence des temps passés où Samuel se retrouve, il y a de la douceur, il rencontre toujours quelqu'un pour l'aider. La vie au château est adoucie par certains fantômes.
Grâce à ça, et aussi au fait que l'histoire est vraiment palpitante, je n'ai pas pu le lâcher, et je l'ai lu avec un très grand plaisir.
La seule chose qui ne m'ait pas plu : avancer vers la fin du livre en sachant que l'histoire ne sera pas terminée, et devoir attendre encore des mois pour la suite (et encore plus pour les suivantes !!)

Curieusement, peu de temps après ma lecture de Nos passés imparfaits, il est de nouveau question de voyage dans le temps, et de l'impact des modifications possibles, mais on ne peut guère faire plus différent que ces deux romans cependant.
J'ai aimé aussi une sorte de mise en abyme puisque Esther écrit pratiquement le roman que nous sommes en train de lire !
Et apprécié les passages où nous revenons vers le monde "réel" avec sa fillette, Emily, tellement attachante.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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