Dans ce second tome du Retour de l'Oiseau-Tonnerre, Logan s'établit au ranch de son ami John. Il poursuit la découverte de ses vies antérieures, mais le Mal se manifeste afin de l'éliminer. Pour survivre, il doit compter sur l'aide de Rain et le soutien de son entourage.
Je ne vais pas tourner autour du pot. J'avais détesté le premier tome, et je n'aurais jamais lu la suite si je n'avais pas commis la bêtise d'acheter toute la trilogie à Noz. de ce fait, je me suis donc lancée dans ce nouveau roman, et mon avis n'a pas changé. Je dirais même que j'ai encore moins aimé.
On retrouve les mêmes défauts que dans le premier tome : des personnages creux au possible, des dialogues superficiels, une narration morne, une intrigue répétitive, des questions qui restent sans réponse « parce que »… Et à cela viennent s'ajouter des points négatifs supplémentaires.
Déjà, jusqu'ici, j'ai cru que c'était Logan qui était censé ramener la paix et la lumière dans le monde, au lieu de quoi on apprend désormais qu'il n'est qu'une sorte d'éclaireur, et qu'une réincarnation de Jésus ne va pas tarder à pointer le bout de son nez… Mouais. Voilà qui n'a pas manqué de me rendre perplexe.
Autant le concept d'êtres de lumière ne me dérangeait pas spécialement, autant en venir à prôner le monothéisme, cela me gêne un peu plus. le plus problématique étant, selon moi, qu'il est ouvertement dit que, peu importe la religion, les Hommes vénèrent tous le même dieu, or le choix de l'auteur concernant le Messie s'est tout de même porté sur celui qui a donné naissance à la chrétienté…
Un autre exemple de ce que je n'ai pas apprécié dans ce livre ? « D'une incarnation à l'autre, nous avons tous été des hommes, des femmes et même des homosexuels, en plus d'avoir eu plusieurs nationalités différentes. » Je suppose que cela part d'une bonne intention de l'auteur, de montrer qu'un humain a pu être n'importe qui dans une existence passée, et qu'il n'y a par conséquent aucune différence notable entre le commun des mortels qui devrait les amener à se déchirer, sauf que la formulation est excessivement maladroite, pour ne pas dire réductrice.
Voilà donc pour ce tome… Quant au troisième, j'hésite encore. Vais-je être masochiste au point de conclure la trilogie, ou vais-je choisir la solution qui me tente actuellement le plus, c'est-à-dire le laisser prendre la poussière sur son étagère ?
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