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Critique de Fanvin54
Encore un bouquin pour lequel les critiques citées en quatrième de couverture sont complètement excessives...
Roland est mort, comme le titre le précise (ce sont aussi les premiers mots de chacun des 27 chapitres). Une mort subite, on l'a retrouvé la tête dans la gamelle de son chien, Mireille (en hommage à sa chanteuse préférée, Mireille Mathieu). Lequel chien est confié au voisin, le narrateur, sans qu'on lui demande son avis. Ce dernier, dont la vie est particulièrement morne (pas de travail, pas de femme, pas de relation,...), va vite chercher à se débarrasser de cet encombrant caniche. Mais les choses vont encore empirer lorsque les cendres du voisin vont aussi lui être confiées...
L'histoire n'est pas déplaisante, il faut le reconnaître. Mais de là à en faire "une pépite d'humour noir", il ne faut pas exagérer. On sourit parfois, mais on n'éclate pas de rire, ce n'est pas du J.M. Erre. J'ai par ailleurs été gêné par le style, avec régulièrement de longues énumérations plutôt lassantes. Gêné aussi par le ton du narrateur, un peu fataliste, assez amer. Une sorte de chape de plomb qui retombe sur le lecteur, et qui ne se lève véritablement que dans le dernier chapitre, lorsque le narrateur entrevoit enfin un coin de ciel bleu dans sa vie. Ce qui amène à se demander si le voisin décédé ne s'était pas reconnu en lui, et n'avait pas essayé de le sortir de sa triste condition en choisissant de lui confier son chien, puis ses cendres...
Roland est mort, comme le titre le précise (ce sont aussi les premiers mots de chacun des 27 chapitres). Une mort subite, on l'a retrouvé la tête dans la gamelle de son chien, Mireille (en hommage à sa chanteuse préférée, Mireille Mathieu). Lequel chien est confié au voisin, le narrateur, sans qu'on lui demande son avis. Ce dernier, dont la vie est particulièrement morne (pas de travail, pas de femme, pas de relation,...), va vite chercher à se débarrasser de cet encombrant caniche. Mais les choses vont encore empirer lorsque les cendres du voisin vont aussi lui être confiées...
L'histoire n'est pas déplaisante, il faut le reconnaître. Mais de là à en faire "une pépite d'humour noir", il ne faut pas exagérer. On sourit parfois, mais on n'éclate pas de rire, ce n'est pas du J.M. Erre. J'ai par ailleurs été gêné par le style, avec régulièrement de longues énumérations plutôt lassantes. Gêné aussi par le ton du narrateur, un peu fataliste, assez amer. Une sorte de chape de plomb qui retombe sur le lecteur, et qui ne se lève véritablement que dans le dernier chapitre, lorsque le narrateur entrevoit enfin un coin de ciel bleu dans sa vie. Ce qui amène à se demander si le voisin décédé ne s'était pas reconnu en lui, et n'avait pas essayé de le sortir de sa triste condition en choisissant de lui confier son chien, puis ses cendres...
