Bon. Que dire. J'ai vraiment adoré ce roman. Je ne connaissais pas l'auteur. L'écriture est sobre. le roman se laisse lire avec plaisir. le cheminement n'est pas trop long, nous tient en haleine et nous amène à avoir de l'empathie pour des protagonistes que je n'aurais pas eu en temps normal. J'ai vraiment apprécié ce bouquin. Par contre, au fil des pages, mes attentes n'ont fait qu'augmenter. La fin m'a laissé un peu sur mon appétit. Je l'avoue, ma critique est sévère. Mais j'aurais aimé une fin un peu plus tordue. C'est mon opinion personnel. Mais je vous avoue que je vais me procurer d'autres Robinson et je suis convaincu que je passerai encore un très bon moment.
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Dans la lignée du "voyeur du Yorkshire" et du "rocher aux corbeaux", la 3ème enquête de l'inspecteur Banks est intéressante à défaut d'être passionnante. Une galerie de personnages attachants et une écriture fluide sont les principaux atouts de ce roman qui, même s'il n'est pas exceptionnel, reste agréable à lire. Pour moi et en résumé donc, pas mal mais sans plus.
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la nature est rarement en harmonie avec les affaires humaines, se dit Banks. Elle obéit à ses cycles propres, préétablis, tandis que nous sommes victimes de forces, de pensées, d’actions aveugles et irrationnelles. Il est naturel de s’identifier à la pluie et aux nuages quand l’on se sent déprimé, mais si le soleil brille de tout son éclat et que l’on est pourtant en proie au cafard, on n’en a cure du temps qu’il fait.
Les renseignements sont le pivot du travail d’un policier. Leurs sources sont nombreuses et variées : interrogatoires, commérages, casiers judiciaires, indicateurs, employeurs, journalistes, registres des naissances, des mariages, des décès. Il faut les collationner, les classer, les référencer dans l’espoir qu’un jour ils seront utiles.
Il était facile de tomber sous le charme de la nostalgie. Elle se souvint des années 60, elle aussi, ou plus exactement de la fin des années 60, quand l’ère hippie avait réellement débuté en Angleterre. À l’époque, tout avait effectivement semblé aller mieux. C’était plus simple, plus net. Il y avait eux et il y avait nous, et eux, on les reconnaissait à leurs cheveux courts.
Ses beaux cheveux roux et ses yeux verts, ses proportions parfaites, ses longues jambes et ses lèvres pulpeuses, tout cela était superbe, mais c’était seulement la cerise sur le gâteau. C’étaient ces petites rides autour des yeux qui lui donnaient tout son charme.
Nous commettons des erreurs dans notre métier, et presque toujours quelqu’un en pâtit. Mais vous autres, vous mentez, vous vous esquivez, vous nous traitez avec hostilité. Il y a du bon et du mauvais des deux côtés. On ne peut pas revenir sur le passé, ni dire comment les choses auraient pu se dérouler. Ça ne sert à rien.
What Makes A Good Detective and Villain?