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3,03

sur 65 notes
Je remercie les éditions Fleuve noir pour l'envoi de ce deuxième ouvrage.
J'étais très enthousiaste par ce roman dont je trouve la couverture très belle et le résumé sur la quatrième de couverture me faisait très envie.
Peut-être est-ce que j'attendais trop de ce roman, car je le referme un peu déçue.
Il ne s'agit pas la d'un livre sur un naufrage de bateau mais plutôt de l'après naufrage ou pendant de longs jours, Grace et 38 autres personnes vont attendre l'arrivée des secours sur une chaloupe. Livré a eux même les rescapés vont au fil des jours se désolidariser et tous faire pour survivre... Je me suis sentie parfois mal a l'aise face a certaines scènes de violence ou de "sacrifice".
J'ai trouvé le personnage de Grace peu attachant, et assez ordinaire. Je l'aurai apprécié davantage avec plus de caractère je pense.
J'attendais la fin des descriptions en mer avec impatience parfois car certains passages m'ont semblé long et j'avais hâte d'aboutir sur le procès qu'on leur réservait. Et la encore je suis un peu déçue : ça manque de dynamique car je trouve qu'on se perd dans de longues discussions d'avocats et de pensées de l'héroïne.
Il s'agit là d'un premier roman pour l'auteur Charlotte Rogan et j'ai apprécié sa plume. Son livre est bon mais sans plus pour moi.
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Été 1914: début de la grande guerre, un paquebot transatlantique, l'Impératrice Alexandra, croisant vers New- YORk, fait naufrage suite à une mystérieuse explosion.
Grace, jeune mariée , âgée de vingt- deux ans se trouve à bord , aux côtés de son mari Henry Winter, un riche banquier .
Ils sont en voyage de noces.
Il parvient in- extremis à lui trouver une place à bord d'une chaloupe de sauvetage, : elle y rejoint 38 personnes , bien plus que la barque ne peut en contenir .
L'implacable vérité se fait jour: pour la survie de quelques - uns d'autres vont devoir mourir...
Durant vingt et un jours et vingt et une nuits la chaloupe dérivera lentement , les passagers lutteront pour leur survie : houle , tempête , faim, soif, instinct de survie...traumatisme, déshydratation, apathie , lèvres desséchées et crevassées ,anesthésiés par la fatigue, le froid , l'horrible peur, une angoisse décuplée par l'épuisement et la détresse .
Une lente descente aux enfers , une horrible toile de fond.
Un matelot aguerri Mr Hardie prendra en main l'organisation sur la chaloupe de sauvage: repartir l'eau, les vivres, réparer les avaries ...
Jusqu'à quand ?
L'écriture étudie les rapports de force entre les malheureux rescapés , leur chute sans nom vers l'immoralité , leurs rivalités, leurs mesquineries , leurs attentes, leur désespoir .
Que s'est - il vraiment passé ? Qui peut vraiment témoigner?
Le style très descriptif conte les jours et les nuits des rescapés.

Grace et deux autres femmes ,les meneuses rebelles , Mme Grant et Hannah, seront recueillies par un chalutier et immédiatement emprisonnées avant leur procès .N'en disons pas plus. ....
L'instinct de survie, l'individualisme, l'esprit de sacrifice sont les moteurs de ce bon thriller , riche en suspense , troublant, dérangeant , terriblement glaçant qui pose nombre de questions:
Un tribunal peut- il juger une situation pareille en n'ayant pas vécu la soif , la faim, l'épuisement total et la peur lancinante?

L'auteure nous donne la version de Grâce, son journal de bord en prison mais ne lui donne pas le beau rôle: Grace Winter est une femme intéressée et calculatrice , faussement bonne, catastrophée par la perte de la fortune de son mari...

Ce n'est point une héroïne altruiste et généreuse mais dans ce contexte qui pourrait le lui reprocher ?

Où est la vérité ?
Et si j'avais été à leur place qu'aurais- je fait ?

Jusqu'où irait - on pour survivre à une mort quasi certaine ?
Un thriller assez sombre ,bien écrit , assez superficiel, les souffrances du corps étant évoquées beaucoup moins que les états d'âme et les conflits des malheureux naufragés.
L'auteure explore les limites extrêmes de la morale humaine .
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Août 1914. Alors que la guerre s'annonce en Europe, le transatlantique Impératrice Alexandra croise vers l'Amérique du nord avec à son bord de riches passagers fuyant le conflit à venir. Mais soudain, au milieu de nulle part, entre l'Angleterre et les États-Unis, c'est le naufrage. A peine quelques dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants peuvent prendre place à bord des chaloupes de sauvetage. Parmi eux, Grace Winter, 22 ans, qui vient de se marier et était en route pour Boston afin de rencontrer sa belle famille. Grace est la narratrice. Elle raconte vingt et un jours à la dérive en plein océan, dans une coquille de noix surchargée (39 personnes alors que la capacité maximale est limitée à 30) où les tensions se sont accentuées de jours en jours. La faim, la soif, le froid, l'humidité, les éléments déchaînés et les plus faibles qui ne survivront pas. Si Grace relate son histoire, c'est avant tout pour essayer de comprendre pourquoi, une fois revenues sur la terre ferme, elle et deux de ses camarades d'infortune furent accusées de meurtre avec préméditation à l'encontre de celui qui avait pris le commandement de la chaloupe.

Une vraie bonne idée au départ de ce premier roman. Un huis-clos tragique, une tension palpable, des caractères que tout oppose et en filigrane une question métaphysique fondamentale : jusqu'où l'être humain est capable et a le droit d'aller pour sa survie ? Au cours du procès, le procureur interpelle les trois femmes : « Et pourquoi avez-vous survécu ? Pourquoi n'avez-vous pas toutes les trois succombé aux éléments ? Pourquoi n'avez-vous pas dépéri, pourquoi n'êtes-vous pas tombées malades comme tant d'autres ? Quelqu'un de visiblement fort n'aurait-il pas choisi une voie plus noble et sauté à la mer pour sauver ses compagnons ? ». Et l'une d'elles de lui répondre : « Qui est véritablement noble ? Vous l'êtes, vous ? »

Tout cela est fort original et alléchant mais malheureusement, à la lecture, les déceptions se sont enchaînées. D'abord l'écriture est d'une platitude affligeante. Ensuite, les confidences de Grace n'ont rien de passionnantes. Les passages à bord de la chaloupe sont constamment entrecoupés par des considérations sur son mariage, sa soeur ou sa future belle-mère qui ont au final bien peu d'intérêt. Et même les scènes se déroulant à l'intérieur de l'embarcation ne m'ont pas convaincu. En fait, je crois que dès le départ je n'y ai pas cru. J'aurais voulu plus de réalisme, de bruit, d'odeurs forcément nauséabondes liées aux problèmes d'hygiène, bref, d'une description clinique de cette insupportable promiscuité. Tout semble aseptisé à l'extrême, comme si ce n'était qu'un jeu, une petite farce pour faire frissonner les lecteurs en mal de sensations fortes (et artificielles).

Pour faire court, je me suis fait ch… alors qu'il y avait matière à trousser un récit passionnant. Dommage.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Une excellente question est posée dans ce roman : que ferait-on si après un naufrage au bout milieu de l'Atlantique, on se retrouvait dans une chaloupe trop remplie ?

Dans Les accusées, Charlotte Rogan s'intéresse peu au naufrage lui-même (la cause n'étant pas dévoilée) au profit de ce qui se passe dans une chaloupe dans laquelle se trouve Grace. La vie en communauté dans la petite embarcation va se rôder progressivement. Puis, suite aux jours qui passent sans recevoir de secours et aux éléments qui se déchaînent autour d'eux, l'ambiance va se détériorer. Disputes, guerre des chefs, ressentiments, décisions graves : tout est amplifié dans ce huis-clos à ciel ouvert…

Charlotte Rogan a décidé d'alterner les chapitres sur la vie à bord de la chaloupe et sur le procès de trois rescapées : Grace, Hannah et Mrs Grant… Au fil des pages, on découvre ce qui s'est passé du point de vue de Grace. Quel geste a bien pu les mener devant la barre ? Quel crime ont-elles commis ? L'exacerbation des passions et les rivalités entre recscapés ont-elles eu raison de la morale humaine ? C'est en effet ce thème-ci qui est au centre du livre… Peut-on tout faire pour se sauver ?

Les différents personnages sont habilement peu décrits afin de faire un focus sur Grace. Au début, cette dernière ressemble à une petite ingénue. Lors de l'attente en chaloupe, elle va se révéler… Et malheureusement pas en bien. le lecteur a même du mal à avoir de l'empathie pour elle tant elle peut être méchante par moment.

Le seul petit bémol de ce roman est la partie concernant le procés qui je trouve est peu développée surtout sur la défense des trois accusées… c'est dommage…

En résumé, un roman de bonne facture qui analyse la nature humaine lors d'un huis-clos qui mettra à mal la morale.


Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Ce roman nous raconte l'histoire de Grace, jeune femme qui se retrouve embarquée sur le transatlantique Impératrice Alexandra avec son mari pour leur lune de miel et qui vire au cauchemar quand après le naufrage dudit bateau, elle se retrouve seule au milieu d'autres passagers sur une chaloupe attendant désespérément qu'on les sauve.
Alors ne cherchez pas d'action il n'y en a pas dans ce roman qui se lit facilement mais dont le rythme est très très lent. En effet on suit ce qui s'est passé sur la chaloupe de jours en jours et à travers les yeux de Grace, le personnage principal.
Le style est très descriptif avec peu de dialogues, on est plus dans le ressenti des personnages. Ce sont les sentiments, les comportements humains qui sont au coeur de ce roman car la situation dramatique dans laquelle les personnages se trouvent va provoquer des comportements étonnants voir choquants et c'est là tout l'intérêt de cette lecture.
Le personnage de Grace est assez mystérieux ; plutôt effacée elle semble subir ce qui se passe sans se manifester ouvertement, ce qui paraît être à l'opposé de son caractère volontaire après la lecture de la manière dont elle a rencontré et "voulu" son mari. Elle se révèle finalement un personnage assez fade auquel on ne s'attache pas forcément, tout comme les autres personnages du reste.
Cependant, ce roman est un peu comme les romans de David Vann, il ne se passe pas grand chose mais le peu qui arrive encourage le lecteur à continuer sa lecture pour connaître la suite. le climat qui s'installe est très lourd, déprimant, dérangeant et parfois longuet mais il est impossible d'arrêter sa lecture avant la fin.
Bref, globalement c'est un bon roman qui, bien que dépourvu d'action, a su m'embarquer aux côtés des naufragées pour suivre leurs mésaventures.
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1914.Grace et son époux Henri, récemment mariés, écourtent leur séjour en Angleterre pour rejoindre les États-Unis et fuir la guerre qui commence à gronder sur le vieux continent. Leur lune de miel à bord du transatlantique Princesse Alexandra va tourner court. Une violente explosion provoque le naufrage du bateau. Grace, séparée de son mari dans la panique, parvient à monter in extremis dans une des chaloupes avec trente-huit autres passagers. Mais la frêle embarcation, surchargée, menace de chavirer à tout moment. Lorsque les naufragés comprennent au fil des jours que les secours tardent à arriver et que les vivres s'amenuisent. Ils prennent conscience qu'ils sont trop nombreux et que pour que certains puissent en réchapper d'autres vont devoir mourir.

Six semaines plus tard, trois femmes, dont Grace sont jugées devant le tribunal de Boston. La justice bostonienne va tenter de comprendre ce qu'il s'est réellement passé pendant ces vingt et un jours d'horreur et de dérive.

MON AVIS : Avis aux lecteurs : si vous pensez que ce roman est une énième déclinaison de l'histoire du Titanic, passez votre chemin. Oui, il s'agit bien là de l'histoire d'un naufrage au début du 20e siècle, mais les ressemblances s'arrêtent là. Ici, le naufrage ne dure que le temps de quelques pages. Deux parties rythment ce roman. La première est un véritable huis clos maritime, dans lequel Grace retrace au travers de son journal, les évènements qui ont ponctué ces vingt un jours au bord de la chaloupe. Et l'auteure n'a pas son pareil pour décrire l'impact psychologique de la promiscuité et du désespoir sur les naufragés. Et c'est avec beaucoup de véracité et de finesse qu'elle décrit les processus qui poussent un être humain lambda à commettre l'innommable pour sauver sa peau. le lecteur se rend alors compte que l'homme poussé dans ses retranchements voit sa part d'animalité remonter à la surface.

La seconde partie du roman se déroule au sein du tribunal de Boston dans lequel Grace et deux autres naufragées vont devoir répondre de leurs actes et de leurs comportements à bord de la chaloupe.

Ce roman est remarquable à plusieurs titres. D'abord parce qu'il est rudement bien écrit et que l'auteure empreinte le style littéraire de l'époque. Et ensuite et surtout parce qu'il restitue avec beaucoup de justesse le contexte politique et historique de l'époque. Et celui-ci joue un véritable rôle dans ce drame, en effet, il est fort à parier que tout ne se serait pas joué de la même manière si le drame avait eu lieu quelques décennies plus tard. Car en filigrane de ce roman, c'est bien la condition de la femme au débu19e qui est évoquée. Cette femme sous la tutelle de son mari qui ne peut espérer avoir un véritable statut qu'en faisant un bon mariage, cette femme qui n'était pas maîtresse de ses décisions, cette femme qui ne parlait pas politique, cette femme qui n'avait pas le droit de vote et donc pas la possibilité de siéger dans un jury d'assises. C'est tout cela que raconte Charlotte Rogan dans "les accusées", ce roman passionnant véritable invitation à la réflexion sur ce qu'est la nature profonde de l'être humain.
Lien : http://www.meellylit.com/
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Mais quel ennui ce bouquin, alors que je m'attendais à un livre avec un procès comme je les aime, je me suis retrouvée 21 jours sur une chaloupe avec des personnages insignifiants, du procès il y en a eu à peine question et le récit est rébarbatif au possible.
Nous suivons l'histoire de Grace, une femme vénale, ennuyeuse, imbue de sa personne qui se retrouve avec 38 autres personnes sur une chaloupe suite au naufrage du transaltantique sur lequel elle voyageait avec son jeune époux, pendant ces 3 semaines sur la chaloupe, des décisions vont devoir être prises pour la survie de certains, puisque cette chaloupe ne peut contenir autant de personnes et que certains doivent mourir pour que d'autres vivent.
Les événements se succèdent au fil des pages, mais les personnages sont insipides, ils ne réagissent jamais, une femme décide de jeter le seul homme ayant des connaissances de la navigation à l'eau, elle se fait aider par deux autres femmes et les autres passagers ne s'opposent pas, n'interviennent pas comme si ils n'étaient pas vraiment là.
Le manque de réactions et d'émotions des personnages m'a vraiment gênée mais comme cette auteure n'a écrit qu'un seul livre pour le moment, je n'ai pas à me poser de questions sur une éventuelle décision à retenter de lire un des ses livres.
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Suite au naufrage du paquebot l 'Impératrice Alexandra, 38 passagers vont se retrouver à bord d'une chaloupe en pleine mer.
21 jours à huis clos dans une embarcation qui n'est pas conçue pour contenir autant de personne.
Les caprices du temps, la soif, la faim , ces différentes épreuves vont révéler les personnalités de chacun et l'instinct de survie se décupler au détriment des "plus faibles".
Je suis sortie de ce roman avec un sentiment un peu mitigé, je le concevais plus polar que roman psychologique, mais il n'en demeure pas moins, que, à chaque page tournée, la tension est palpable.
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La couverture est très belle et illustre à merveille le contenu de ce livre. le résumé m'avait tout de suite attirée, j'ai donc été très contente de le lire.

L'impératrice Alexandra, un paquebot transportant des personnes qui quittent l'Europe précipitamment à cause de la guerre fait naufrage au bout de quelques jours à cause d'une mystérieuse explosion seulement deux ans après le naufrage du Titanic. Henry Winter trouve une place à Grace, sa femme depuis à peine quelques semaines, dans une barque de secours. Grace va donc se retrouver avec trente-huit autres passagers dans un canot de sauvetage surchargé.

Dès le début, on sait que Grace ainsi que deux autres passagères de la barque ont survécu et sont accusées de meurtre. Mais on ne sait pas de qui, pourquoi et surtout qui d'autre a survécu à ce malheur. le mystère reste entier, avec une alternance du récit entre le procès de Grace, et le passé dans le canot.

Grace relate les événements qu'elle a vécus pendant de longues journées dans ce canot de sauvetage, on aperçoit la dure réalité qu'ont dû vivre ces survivants : la faim, la soif de plus en plus présente au fil des jours, les conditions météorologiques pas toujours favorables, etc... Ces conditions vont entraîner quelques pertes de conscience, mais aussi quelques tensions entre les passagers.

Le personnage de Grace m'a paru parfois trop effacé, passive. Quant à son mari, Henry, j'ai trouvé dommage qu'il soit oublié aussi rapidement, qu'on n'en sache pas un peu plus sur lui. Hardie, un des « marins » du navire est perçu comme héro pendant une bonne partie du récit, il connaît de nombreuses choses sur la mer, il permet aux passagers de garder courage, mais au fil des jours, cela devient de plus en plus difficile.

Vous l'aurez compris, cela a été une lecture intéressante, mais aussi agréable. Il se lit assez facilement, mais il y a parfois un peu trop de descriptions ce qui rend la lecture quelques fois assez « longue ». Ce n'est pas un témoignage, l'histoire en elle-même n'est pas vraie, ce qui rend ce récit encore plus intéressant. Je remercie les éditions Fleuve Noir pour ce livre
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
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Ce roman de Charlotte Rogan, s'intéresse à la suite des événements, en particulier les trois longues semaines de survie dans la chaloupe où a pris place son héroïne, Grace. Elle choisit d'explorer les limites de la morale humaine, dans une situation où tous les codes sociaux semblent aboli. Terrible, etouffant. Un bon moment de lecture.
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