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EAN : 9782226168139
1489 pages
Albin Michel (31/10/2007)
4.18/5   144 notes
Résumé :
Écrivain engagé, pacifiste, poète et humaniste, figure majeure de la littérature française du XX' siècle, Romain Rolland (1866-1944) a laissé une œuvre exigeante et ambitieuse, distinguée par le prix Nobel en 1915, et dont la pièce maîtresse demeure Jean-Christophe, roman auquel il consacra dix ans de sa vie. Passionné de musique, il y retrace le destin et la formation d'un compositeur de génie, héros romantique et " âme libre à l'image du Werther de Goethe. De l'en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Mais comment , comment rester de marbre sur ce roman fondateur dans ma vie de lecteur ? J'étais en CM2 et la sévère maîtresse , qui me faisait une confiance aveugle , avait sans doute apprécié mes dispositions et ma condition sociale , et avait tenu à m'offrir ce roman , tout comme elle m'avait offert le prix d'une place à ...la Comédie Française . Intuition ? J'aimerais pouvoir revenir en arrière pour la remercier ...La vie offre des rencontres essentielles ...dont on prend conscience ..plus tard .Trop tard .
Aujourd'hui , j'y pense encore et de " Jean Christophe" , je me souviens du premier cri poussé par son grand - père en le voyant à sa naissance : " Bon Dieu qu'il est laid ! " .....La suite , c'est l' histoire d'un amour incroyable , une relation entre le grand père et le petit - fils , plus forte sûrement qu'entre un père et son fils......Il faut être devenu grand - père pour le vivre ... Jean - Christophe , ça se lit mais , surtout, ça se vit , ça se partage ....
Devenu prof de français, j'ai souvent puisé dans l'univers de nos remarquables auteurs . Je n'ai jamais passé une année scolaire sans proposer un ou plusieurs passages de " Jean Christophe " à mes élèves qui " répondaient " toujours fort bien . Tout y est " doré à l'or fin " , ça touche , ça émeut, c'est sans pathos et plein d'amour , pas seulement humain , non , l'amour de la vie , des arts , du théâtre....
Alors , désuet, " Jean Christophe " ? Peut être un peu . Je ne saurais trop vous dire , moi , je ne l'ai pas relu et ...ne le relirai sans doute jamais , par choix . Il m'a procuré un tel bonheur , ce livre , au moment où j'en avais besoin que je ne veux pas prendre le moindre risque . Je garde cette " merveille " en moi . Je lui dois trop pour ..." Jean Christophe ", c'est , comment dire ? L'accès au " bonheur de la lecture " .Oui , c'est ça, le livre qui " ouvre la porte des émotions, du beau , de l'indispensable, de la puissance de l'écrit ...."
Et puis , quelle maîtrise de la langue , bien loin des " ateliers du même nom " qui créent les illusions et ponctionnent vos économies....Du grand art . Respect .
La maîtresse dont je vous parle était redoutablement sévère, mais je lui dois beaucoup ...et je la remercie de m'avoir ouvert un chemin avec ce superbe roman ...
Attention , les amies et amis ,"Jean Christophe " , c'était il y a longtemps et je ne suis ( hélas ) plus tout jeune . A vous de voir si vous pouvez puiser dans cet ouvrage la même certitude que moi . A chacun son histoire , son vécu, son intérêt, son souvenir ....
Demain , je pars sur une île déserte...( non , je déconne ) , Je n'emporte un seul roman ...Lequel d'après vous ? Gagné . Bravo les amies et amis et ...à bientôt.
Vous avez votre " livre fondateur " ? Vous êtes un lecteur ou une lectrice heureux , croyez - moi .


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Ce roman d'un homme de paix lucide et généreux, publié en 17 fascicules de 1904 à 1912, lui valut le Nobel de littérature 1915, mais aurait pu tout aussi bien lui valoir le Nobel de la paix, ou de philosophie s'il avait existé. le roman est écrit à la veille de la guerre de 1914-18, qui avait déjà failli se déclencher en 1905 dans un climat de guerre imminente, comme l'auteur l'explique. Voilà le contexte.
Lors d'un bagarre, Jean-Christophe, musicien allemand réputé, tue un policier et prend le train pour s'exiler en France, ce qui nous vaut des tableaux d'ambiance fort réussis.
«La nuit couvrait les champs, trempés de pluie... Les trains que l'on croisait, de plus en plus nombreux, déchiraient l'air de leurs sifflets qui secouaient la torpeur des voyageurs assoupis. On approchait de Paris». À l'arrivée, «il y avait cette odeur fade de Paris, où se mêlent les exhalaisons des usines de banlieue et la lourde haleine de la ville... La lueur des becs de gaz tremblaient comme une bougie qui va s'éteindre».
La musique et la religion sont très présentes. Jean-Christophe ouvre une vieille Bible. «Le grand-père avait marqué au crayon, de sa grosse écriture, les dates des jours où il avait lu et relu chaque chapitre; le livre était plein de bouts de papier jauni, où le vieux avait noté ses naïves réflexions... Un siècle des deuils et des joies de la famille se dégageait de ce livre».
Adversaire de toutes les guerres, notre héros fustige aussi les querelles d'école: «Ils se lançaient à la tête les mots d'idéalisme et de matérialisme, de symbolisme et de vérisme, de subjectivisme et d'objectivisme. Christophe se disait que ce n'était pas la peine d'être venu d'Allemagne pour trouver à Paris des querelles d'Allemands... Une guerre acharnée divisait les musiciens des deux armées: celle du contrepoint et celle de l'harmonie».
C'est aussi l'époque du conflit exacerbé entre chrétiens et anticléricaux: «Ils tendaient beaucoup moins à détruire l'Église qu'à la remplacer. Et de fait, ils formaient une Église de la Libre Pensée, qui avait son catéchisme et ses cérémonies... qui avaient besoin de se réunir en troupeaux pour penser librement. Il est vrai que leur liberté de pensée consistait à interdire celle des autres, au nom de la Raison, car ils croyaient à la Raison, comme les catholiques à la Sainte-Vierge».
Comme musicien, Christophe a du succès, fréquente les milieux mondains comme «Les Jeannin (qui) étaient une de ces vieilles familles françaises qui, depuis des siècles, restaient fixés au même coin de province, et pures de tout alliage étranger». Au livre VI, le pays qu'il décrit, c'est le sien, Clamecy, dans la Nièvre, qu'on reconnait au canal avec son pont, au bord duquel se dressait la maison natale de Romain Rolland, aujourd'hui musée. C'est dans ce pays que meurt le vieil Augustin. «En vingt-quatre heures, il était parti pour l'autre monde, auquel il ne croyait guère, muni de tous les sacrements de l'Église, en bon bourgeois voltairien de province, qui se laisse faire au dernier moment pour que les femmes le laissent tranquille, et parce que cela lui est bien égal... Et puis, on ne sait jamais».
À la veille de la guerre, l'auteur fustige le nationalisme prussien. «Nous autres; ce n'est pas de pureté qu'il s'agit, c'est d'universalité... Nous sommes citoyens de la Ville-Univers». Non seulement Romain Rolland est un pacifiste, un européen convaincu, mais il n'oublie pas le reste du monde, et écrit dans un autre ouvrage, «Quinze ans de combat, 1919-1944», recueil de nombreux textes, notamment contre le fascisme, «Je ne peux envisager d'esprit qui se restreigne à l'Europe».
Il se fait des amis et des amies, ce qui nous vaut des pages émouvantes: Rousssin, les Stevens, d'origine belge, Olivier Jeannin, le littérateur, Sidonie, fille du peuple et Grazia mariée, à l'autre bout de l'échelle sociale, puis veuve et libre, mais plus vieille, Anne Braun, amours impossibles avec une femme mariée qui le conduit au remords dans le Jura suisse. D'abord, «Ils se dirent quelques mots gênés, puis essayèrent des paroles banales, et se turent tout à fait, craignant d'approfondir», mais après...
Pour comprendre les derniers mots du roman, il faut se rappeler la légende de Saint Christophe et l'étymologie du mot Christophe (celui qui «porte le Christ», Christ enfant): Jean-Christophe vieillissant a vu tout le monde mourir autour de lui. Il dit à un enfant «Nous voici arrivés ! Comme tu étais lourd ! Enfant, qui donc es-tu ? Et l'enfant dit Je suis le jour qui va naître». C'est la dernière ligne.
Un superbe roman d'un homme généreux, qui nous instruit sur cette époque, et dont je ne puis donner qu'un bref aperçu. Et n'oubliez pas la plus belle citation de toutes, prémonitoire, à propos du slogan "La France aux Français" : «Notre génie ne s'affirme pas en niant ou en détruisant les autres mais en les absorbant. Laissez venir à nous et le Nord trouble et le Midi bavard… - Et l'Orient vénéneux? - Et l'Orient vénéneux, nous l'absorberons comme le reste; nous en avons absorbé bien d'autres… La Gaule a bon estomac. En vingt siècles, elle a digéré plus d'une civilisation… Ils viennent nous enseigner que notre France est dans Rameau - ou dans Racine… comme si Beethoven, Mozart et Gluck ne venaient pas s'asseoir à notre foyer… comme s'ils n'étaient pas devenus de notre famille»!
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Jean-Christophe est presque une bible de par son volume, près de 1500 pages pour l'édition Albin Michel 2007, par sa profondeur ; tous les aspects de la littérature y sont traités, l'art et la culture, la psychologie, la sociologie, la géopolitique et bien d'autres domaines, par son caractère intemporel ; son enseignement reste vrai maintenant et sans doute pour toujours et peut aussi servir tous les peuples. L'intention de l'auteur est de ressaisir la conscience morale des classes sociales favorisées. Je le cite par sa préface : "Le devoir que j'avais assumé, en Jean- Christophe, était, à une époque de décomposition morale et sociale en France, de réveiller le feu de l'âme qui dormait sous les cendres. Et, pour cela, d'abord, balayer les cendres et l'ordure amassées... Je voulais les grouper (les âmes), à l'appel et autour d'un héros qui se fit leur chef. Et pour que ce chef fût, il me fallait le créer.... J'appelle héros, seuls, ceux qui furent grands de coeur. Élargissons ce mot ! Le coeur n'est pas seulement la raison de la sensibilité ; j'entends par là le vaste royaume de la vie intérieure. Le héros qui en dispose et s'appuie sur ces forces élémentaires est de taille à tenir tête à un monde d'ennemis. Le modèle de Beethoven s'est naturellement offert à moi..."


Il est étonnant que ce héros soit à deux reprises un meurtrier qui s'échappe pour ne pas avoir à faire face à la justice. Mais il fallait bien que l'auteur oblige son héros, allemand de naissance, à s'installer à Paris puis en Suisse. Romain Rolland en excellent sociologue et ethnologue nous décrit les qualités et les défauts de ces peuples marqués par les courants religieux mais aussi tout ce qui les unit. Il pense en véritable père de l'Union européenne que les français et les allemands sont presques des frères sinon des cousins et qu'une bonne entente entre eux est un gage de paix et de développement, entraînant. Il perçoit les signes d'animosité qui seront les germes de la première guerre mondiale et pour l'antisémitisme de la seconde.
Pas de méprise ! Le mot race est utilisé des dizaines de fois dans l'ouvrage, évidemment sans le sens qu'on lui donne aujourd'hui après Auschwitz. Il est surtout utilisé pour introduire une différence culturelle ou de caractère pas en hommes et sous-hommes.
Que de souffrances Romain Rolland inflige à son Jean-Christophe pour en faire un compositeur de musique de génie, une musique qui exprime tous les registres de l'âme humaine !
Cette oeuvre serait étudiée par nos jeunes dans les lycées mais elle peut être lue et relue comme on ne se lasse pas de visiter le Musée du Louvre, et chaque fois avec de nouvelles découvertes et un plaisir renouvelé. Jean-Christophe est un monument de notre littérature !
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4 tomes, donc beaucoup de pages à lire pour découvrir la vie de Jean-Christophe, musicien de génie... Des formules et un style vieilli parfois, il faut dire que le livre a été écrit au tout début du 20 ème siècle. J'ai surtout été émue par le premier tome qui conte l'enfance du musicien. Dans les trois autres tomes, on retrouve parfois des longueurs.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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J'ai lu le tome un (il y en a dix) de cette inépuisable source de dictées scolaires.
Il s'agit ici des vingt premières années de la vie de Jean-Christophe, musicien d'une petite ville d'Allemagne endormie et embourgeoisée au début du siècle passé.
J'admirais dans ma jeunesse l'auteur pour son pacifisme mais j'ai trouvé ce roman bien daté, avec des idées rétrogrades (de son époque ?) et caricaturales dans la description des peuples.
Les passages concernant la nature - paysages ou psychologie humaine - sont en revanche admirables.
Le personnage principal ne m'a pas été particulièrement sympathique, m'a parfois fait pitié et parfois sourire par la candeur de sa jeunesse. Les protagonistes féminines sont intéressantes, quoique l'évocation de leurs traits de caractère soient empreinte de misogynie.
Me plongerais-je dans la lecture des autres livres ? J'ai trouvé celui-ci dans une boîte à lire et je ne compte pas les acheter.
Il est vrai aussi que je ne connais guère la musique classique, en-dehors des oeuvres célèbres. Les mélomanes sont mieux à même d'apprécier ce récit.
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Citations et extraits (305) Voir plus Ajouter une citation
Toute race, tout art a son hypocrisie. Le monde se nourrit d’un peu de vérité et de beaucoup de mensonge. L’esprit humain est débile; il s’accommode mal de la vérité pure; il faut que sa religion, sa morale, sa politique, ses poètes, ses artistes, la lui présentent enveloppée de mensonges. Ces mensonges s’accommodent à l’esprit de chaque race; ils varient de l’un à l’autre : ce sont eux qui rendent si difficile aux peuples de se comprendre, et qui leur rendent si facile de se mépriser mutuellement. La vérité est la même chez tous; mais chaque peuple a son mensonge, qu’il nomme son idéalisme; tout être l’y respire, de sa naissance à sa mort : c’est devenu pour lui une condition de vie; il n’y a que quelques génies qui peuvent s’en dégager, à la suite de crises héroïques, où ils se trouvent seuls, dans le libre univers de leur pensée.
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Tout est musique pour un cœur musicien...
Tout ce qui vibre, et s’agite, et palpite, les jours d’été ensoleillés, les nuits où le vent siffle, la lumière qui coule, le scintillement des astres, les orages, les chants d’oiseaux, les bourdonnements d’insectes, les frémissements des arbres, les voix aimées ou détestées, les bruits familiers du foyer, de la porte qui grince, du sang qui gonfle les artères dans le silence de la nuit, – tout ce qui est, est musique : il ne s’agit que de l’entendre.
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Telle est l’infirmité de la nature humaine! Soyez bon, pitoyable, intelligent, ayez souffert mille morts : vous ne sentirez pas la douleur de votre ami qui a mal aux dents. Si la maladie se prolonge, on est tenté de trouver que le malade exagère ses plaintes. Combien plus, lorsque le mal est invisible, au fond de l’âme! Celui qui n’est pas en cause trouve irritant que l’autre se fasse tant de bile pour un sentiment qui ne lui importe guère. Et enfin, l’on se dit , pour mettre sa conscience en repos :
“Qu’y puis-je? Toutes les raisons ne servent de rien.”
Toutes les raisons, cela est vrai. On ne peut faire du bien qu’en aimant celui qui souffre, en aimant bêtement, sans chercher à le convaincre, sans chercher à la guérir, en l’aimant et en le plaignant. L’amour est le seul baume aux blessures de l’amour. Mais l’amour n’est pas inépuisable, même chez ceux qui aiment le mieux; ils n’en n’ont qu’une provision limitée. Quand les amis ont dit ou écrit une fois tout ce qu’ils ont pu trouver de paroles d’affection, quand à leurs propres yeux ils ont fait leur devoir, ils se retirent prudemment, ils font le vide autour d’un patient, ainsi que d’un coupable. Et comme ils ne sont pas dans une honte secrète de l’aimer aussi peu, ils l’aident de moins en moins; il cherchent à se faire oublier, à oublier eux-mêmes. Et si le malheur importun s’obstine, si un écho indiscret pénètre jusqu’à leur retraite, ils en viennent à juger sévèrement cet homme sans courage, qui supporte mal l’épreuve. Soyez sûrs que s’il succombe, il se trouvera au fond de leur pitié sincère cette sentence dédaigneuse:
“Le pauvre diable! J’avais de lui une meilleur opinion.”
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C’est profaner le nom de devoir, que l’appliquer à tout, aux plus niaises corvées, aux actes indifférents avec une rigueur raide et rogue, qui finit par assombrir et empoisonner la vie. Le devoir est exceptionnel : il faut le réserver pour les moments de réel sacrifice, et ne pas couvrir de ce nom sa propre mauvaise humeur et le désir qu’on a d’être désagréable aux autres. Il n’y a pas de raison, parce qu’on à la sottise ou la disgrâce d’être triste, pour vouloir que tous le soient, et pour imposer à tous sont régime d’infirme. La première des vertus c’est la joie. Il faut que la vertu ait la mine heureuse, libre, sans contrainte. Que celui qui fait le bien se fasse plaisir à lui-même! Mais ce prétendu devoir perpétuel, cette tyrannie de maitre d’école, ce ton criard, ces discussions oiseuses, cette ergotage aigre et puéril, ce bruit, ce manque de grâce, cette vie dépouillée de charme, de toute politesse, de tout silence, ce pessimisme mesquin, qui ne laisse rien perdre de ce qui peut rendre l’existence plus pauvre qu’elle n’est, cette inintelligence orgueilleuse, qui trouve plus facile de mépriser les autres que de les comprendre, toute cette morale bourgeoise, sans grandeur, sans bonheur, sans beauté, sont odieux et malfaisants : ils font paraitre le vice plus humain que la vertu.
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La vie de la majorité des hommes repose sur des croyances religieuses, ou morales, ou sociales, ou purement pratiques - (croyance à leur métier, à leur travail, à l'utilité de leur rôle dans la vie) - auxquelles ils ne croient pas au fond. Mais ils ne ne veulent pas le savoir : car ils ont besoin, pour vivre, de ce semblant de foi, de ce culte officiel, dont chacun est le prêtre.
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