Un recueil intéressant, transcrivant les échanges épistolaires entre Diogène et Cratès, emblèmes du cynisme antique. Il y a hélas de fortes raison de croire que ces lettres sont apocryphes, et il y règne une forte atmosphère plus stoïcienne que cynique à proprement parler. À lire tout de même.
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Comme tout cynique, Diogène répondit avec franchise à Alexandre qui lui demandait s’il avait besoin de quelque chose : « A présent, lui dit-il, enlève-toi un tout petit peu de mon soleil ! » Alexandre gênait en effet Diogène qui était à prendre le soleil. Ce dernier avait d’ailleurs l’habitude de démontrer comment son existence et sa fortune l’emportaient de loin sur celles du roi de Perse : il ne manquait de rien, tandis que celui-là n’était jamais satisfait ; il ne désirait aucune des voluptés dont le roi n’était jamais assez rassasié, alors que ce dernier ne pouvait en aucune façon jouir des plaisirs du philosophe.