Et j'aligne une fois de plus les étoiles pour ce qui est probablement le meilleur arc de Thorgal.
Afin d'accomplir leur mission, Thorgal, Aaricia, Tjall et Kriss l'insupportable doivent à présent traverser jungles denses et marais putrides habités de nombreuses bestioles qui volent, rampent, nagent, mordent et piquent. le désespoir s'installe chez Tjall-le-geignard. Kriss et Aaricia se prennent à la gorge. Kriss fait tourner Tjall-le-naïf autour de son petit doigt, pour le grand malheur de la conscience du jeune homme. Et Thorgal… ma foi, toujours un bloc de volonté pure, même s'il n'est pas épargné par les dangers de l'environnement. Voilà un excellent exemple de vie en groupe, genre Koh-Lanta mais en cent fois mieux, sans caméra mais avec crayon.
Autre force de l'histoire : la découverte de l'ironique tragédie humaine que le « dieu » Tanatloc a inconsciemment mise en branle. Les vrais dieux d'Asgard ont visiblement le pouvoir de manipuler le destin de tous les hommes, même de ceux qui viennent d'au-delà des étoiles. Et là, Odin, Thor & Co doivent se régaler.
Un bon point dans tout ceci : Jolan, le fils de Thorgal, découvre qu'il possède des dons hérités de sa généalogie spatiale. Tanatloc le guide dans cette découverte et lui permet de réaliser un exploit.
Encore un épisode qui colle aux doigts tant qu'on ne l'a pas terminé. Ça n'a pas pris une ride. Tout simplement génial.
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Ce 11ème tome poursuit avec bonheur ce qui est, pour l'instant, un excellent cycle. Très bien mené, le récit fait la part belle à l'aventure, Thorgal et ses acolytes devant survivre en milieu hostile. Les développements autour des origines de Thorgal sont bien amenés et concourent à la réussite du récit. La relation entre Jolan et Tanatloc apporte une touche d'émotion. Seul petit bémol : le personnage d'Aaricia que je ne supporte pas. Qu'est-ce qu'elle m'énerve avec sa mièvrerie ! Entre elle et Kriss de Valnor, j'ai choisi mon camp.
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Avec ce onzième tome intitulé Les yeux de Tanatloc, on progresse dans l'excellent cycle du pays Qa tout comme Thorgal et ses compagnons progressent dans la forêt amazonienne vers la cité de Mayaxatl. On avance aussi dans la compréhension de l'histoire à la lumière des origines de Thorgal.
Les scènes entre Tanatloc et Jolan sont émouvantes.
Comme dans le tome précédent, le seul bémol est la mièvrerie d'Aaricia car tout le reste de l'album est excellent.
Au niveau du dessin, je n'aime pas trop la couverture pour une fois, par contre la planche de la page 35 est époustouflante.
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Cet album fait suite immédiate au précédent. Thorgal, Aaricia, Kriss et Tjall ont pénétré les territoires interdits et tentent de rejoindre la cité de Mayaxalt pour renverser Ogotaï, un être surpuissant. Mais cette aventure rapproche Thorgal de ses origines plus qu'il ne l'aurait cru. « Comment savez-vous tout ça, si vous n'êtes pas un vrai dieu ? Comment savez-vous d'où venaient les parents de Thorgal ? » (p. 22) Pendant ce temps, Jolan apprend de Tanatloc comment utiliser ses pouvoirs.
Une nouvelle fois, l'aventure s'arrête en pleine action. Rendez-vous au prochain épisode ! Qu'il est palpitant de remonter aux origines de l'histoire de Thorgal et de voir comment elle s'incarne en Jolan !
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Tjall: Des moustiques, des fourmis géantes, des serpents, des sangsues et des milliers d'autres affreuses bestioles qui n'ont même pas de nom... C'est vraiment le paradis, ici!...
Thorgal: Ça ne te ferait rien d'économiser ton souffle?
Tjall: Pourquoi? Pour chanter une joyeuse chanson, ce soir, au coin du feu, après le délicieux repas qui nous attend? Plus vite je l'aurai perdu, mon souffle, et mieux cela vaudra.
Thorgal: Si ça pouvait seulement t'empêcher de jacasser comme une vieille grand-mère édentée.
p.21.
Le secret de la connaissance, c’est que tout ce qui nous entoure est à l’image de cet univers. Chaque chose, chaque être, de la plus infime poussière au plus gigantesque colosse, est semblablement composé de millions d’étoiles. Des étoiles minuscules, invisibles à l’œil ordinaire, reliées entre elles par d’énormes forces au milieu de vides immenses. Ces minuscules étoiles sont toutes pareilles. C’est la manière différente dont elles s’assemblent qui donne aux choses une nature et une forme différentes.
Je crois que nous avons trouvé notre objectif Aaricia ....
.... mais le plus dur est devant nous.
p.30.
Mais pour survivre dans votre monde d’hommes, votre monde de violence, une femme doit se montrer dure si elle ne veut pas être écrasée. Surtout une femme seule.
Les remords inutiles, c’est la richesse des faibles.