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Critique de Marymary


Une poire pour la soif est l'unique livre de James Ross. Et quel livre ! Au début de l'ouvrage, James Ross est interviewé chez lui en Caroline du Nord, c'est déjà un vieux monsieur en 1983, quand le jeune homme venu le voir lui demande s'il a déjà connu des endroits comme le roadhouse décrit dans son livre, il dit qu'il en connaissait bien un, assez dangereux, et qu'il n'y était jamais allé (mis à part une fois où il avait commandé une tasse de café et où ils l'ont tous regardé d'un drôle d'air, apparemment, pas une boisson habituelle dans ce genre d'endroit)... James Ross ajoute : "Mais tout le monde dans la région savait ce qui se passait dans un roadhouse. Pratiquement tout ce que j'ai écrit comme fiction est basé sur des gens que j'ai connus." Et ce n'est pas étonnant, ce roman n'en est pas un comme les autres, on s'y sent dans la réalité.
Une réalité dérangeante, misérable mais vivante.
J'ai vraiment adoré ce livre qui est totalement unique, alors évidemment, ça sent la gnôle frelatée, les parties de poker truquées, les hommes boivent et jouent, les crachoirs sont plein de chiques, certains sont riches, d'autres miséreux, certains sont honnêtes, d'autres sont de vrais salopards, chacun d'entre eux essaie de survivre du mieux possible...
Le livre de James Ross n'a pas été accueilli chaleureusement, il n'était pas politiquement correct dans cette Amérique puritaine des années 40.
James Ross est ensuite parti faire la guerre en Europe et à son retour est devenu journaliste pour gagner sa vie.
Je n'ai qu'une chose à dire : j'men vais aller mettre un tite pièce dans le nickelodeon, sers moi une bière, Badeye, mais entre nous le Smut Milligan, c'est un sacré enfoiré, ouaip mon gars...
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