Léa se retrouve en internat dans un lycée privé, hors de prix. Ses parents ont de l'ambition pour elle. Surtout sa mère car papa lui il dit toujours "on " et jamais "Je".
Léa est hors d'elle, elle ne supporte pas cet environnent. Trop de frics et de fils/filles à papa pour elle, la fille d'une coiffeuse et d'un bagagiste.
La première moitié du livre raconte ce changement dans sa vie et la rencontre avec le beau Vincent, qui tombe instantanément amoureux de la petite banlieusarde. C'est un peu rapide, pas vraiment crédible...
Et puis Léa découvre qu'elle ne peut être à la fois dans ce milieu bourgeois et dans la vie de ses parents si étriquée. le pire c'est qu'elle a honte d'eux maintenant.
S'en suivra une errance, suite à une fugue dans Marseille.
Questionnement d'une adolescente en rupture et en colère... Ne sachant vraiment ce qu'elle veut elle-même. Un livre qui se lit sans vraiment de passion, tant il est difficile de comprendre Léa et ses parents.
Une belle conclusion assez émouvante, sur la détresse d'une petite fille qui se croyait grande.. Quand nos origines nous collent à la peau.
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Lorsqu'elle débarque avec sa valise dans le pensionnat de son nouveau lycée, Léa, la petite banlieusarde fille d'un bagagiste et d'une coiffeuse, n'a qu'une envie : fuir au plus vite. Les élèves (des « bourges », des « fils et filles à papa »), le prof (« qui se croit malin avec sa pédagogie interactive »), le lycée lui-même (« royalement privé », dans parc et château), tout l'agace. Léa n'a plus Rania, sa meilleure amie, pour affronter le monde et le mettre à distance avec humour. le premier jour, pourtant, elle fait la connaissance du beau Vincent, l'un de ces « Friqués » sur lesquels elle a tant de préjugés… Et « Miss Sauvage », car c'est ainsi que Vincent la surnomme gentiment, craque : elle tombe amoureuse. Mais il y a un tel écart entre le milieu d'où elle vient et celui où évolue Vincent, que Léa se sentirait plutôt « Miss Paumée »…
L'avis de Pauline, 15 ans : Oui, c'est moderne. Oui, c'est écrit dans un style haché et contemporain. Oui, ça parle d'adolescents fragiles, rebelles et épris de liberté. Oui, il y a une critique sociale en toile de fond. Pourtant, la recette ne prend pas. Pourquoi ? Mystère…
L'avis de la rédaction : le sujet est intéressant, et aurait pu donner lieu à une approche subtile du mal-être lié aux différences de classes sociales, mais le traitement assez superficiel des personnages et le ton "ado" qui parfois sonne faux ôtent beaucoup de son charme à ce roman. Dommage…
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Si je n'étais pas morte d'envie qu'il m'embrasse, là, maintenant, à l'instant, j'exploserais de rire tellement j'ai l'impression de nager en plein film bidon au moment où héros et héroïne s'avouent leur amour. Sauf que je suis devenue une héroïne qui crève d'envie d'avouer son amour.
Tout ce que je sais, c'est que, dans une tombe, je serais mieux que sur cette putain de terre.
VLEEL 214 Rencontre littéraire avec Isabelle Aupy et Isabelle Rossignol, Éditions du Panseur