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Critique de IreneAdler


Challenge ABC, 2016-2017

Un réalisateur oublié, disparu mystérieusement en 1941. Des effets très spéciaux cachés dans la pellicule, ainsi que de nombreuses ombres et personnages étranges qui gravitent autour de lui... Il n'en faut pas plus pour que le jeune étudiant en cinéma Jonathan Gates se lance dans un jeu de piste qui le mènera au bout du monde. Littéralement.
Roszak nous jette à la fois dans le cinéma de série B d'entre deux-guerres et dans une étrange conspiration religieuse, celle des Cathares. Car oui, malgré des fagots d'hérétiques (selon le Vatican) jetés sur les bûchers, il en restait. Et ils sont partout... Ils oeuvrent à la fin du monde...
S'il n'était pas aussi bien écrit, ou narré selon le point de vue d'un universitaire, le roman serait un tantinet paranoïaque (parce que malgré tout il ne l'est pas. Gloire aussi aux personnages secondaires, au choix hyper rationnel ou complètement loufoque). Malgré ce mélange des genres pour le moins surprenant (cinéma + Cathares), le roman est cohérent du début à la fin (bon, elle, elle est... elle est), la conspiration ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, elle est amenée et documentée. Bien que le sujet pourrait s'y prêter, l'action-spectacle est réduite à la portion congrue : oui , ça parle des Cathares, mais non Jonathan Gates n'est pas un universitaire à la Benjamin Gates (hasard ? Je ne sais pas) ou Indiana Jones. Il lit, cherche, interviewe et ne va pas chercher des crânes en cristal ou le trésor des Templiers. Et là aussi ça fonctionne : les quasi 800 pages (du grand format) s'enchainent.
A lire si on aime : les gros livres, les rencontres de genre étranges et les universitaires calmes et posés (mais qui vivent des aventures quand même).
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