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Critique de carre


On retrouve dans ce roman les thèmes chers à Roth : l'amour et la liberté sexuelle, le vieillissement, la mort. David Kepesh, 62 ans, universitaire brillant et reconnu est aussi un incorrigible séducteur, sa dernière conquête : une jeune étudiante cubaine au charme envoutant et aux formes généreuses. On voit bien les obsessions Rothienne dans le portrait de Kepesh, le sexe comme dernier plaisir face à la vieillesse et la mort qui se profilent.
Philip Roth est un immense écrivain, alors forcément il est toujours difficile d'aller à contre courant des nombreuses louanges concernant « La bête qui meurt ». Pourtant ce roman m'a moins enthousiasmé. Si on retrouve le style inimitable, les réflexions sur le sens donné à la vie, Roth se complait aussi à nous mettre dans l'inconfort (les scènes intimes doivent t'elles être aussi explicites et scabreuses) et puis ce vague sentiment d'une répétition dans les interrogations.
Mais malgré ces bémols, « La bête qui meurt » reste une oeuvre largement estimable.
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