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Maurice Rambaud (Traducteur)
EAN : 9782070394807
200 pages
Gallimard (22/02/1996)
2.98/5   81 notes
Résumé :
Ni récit ni texte suivi, ce livre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres, et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés.
Toutes parlent par la voix de l'auteur, Philip, l'alter ego de Philip Roth. Aucun fil conducteur ne relie ces conversations souvent lapidaires, sinon l'écho lancinant des obsessions habituelles de Roth - le sexe,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Des scènes brèves, très brèves, à peine quelques lignes.
Qui va là ? Des couples, des couples mal mariés, des trouples. Mais parfois aussi des relations entre inconnus non affectives.

Roth fouille l'intime, observe, lit les corps, les gestes. C'est très cinématographique. Cela ressemble à un ballet d'êtres qui s'apprivoisent ou se fuient. Des conversations, des échanges sans suite, ou sur lesquels Roth revient & reprend dans les pages suivantes, j'ai dû sans arrêt faire un effort pour situer les personnages, les lieux & le temps. J'ai beaucoup plus eu l'impression d'être une petite souris, d'écouter parler les gens sans vraiment y être invitée. Une intrusion.
Cela parle aussi de routines de vie, de bouleversements intérieurs, des juifs, les liaisons adultères, de la religion, la maladie, le vieillissement & la mort. Des thèmes récurrents dans les livres de l'auteur.


J'y vois là une mine d'inspiration pour écrire sur les relations humaines, en particulier amoureuses & surtout intimes.
Il est quand même difficile de saisir le fond de sa pensée, qui à la fois se met dedans & en dehors d'un sujet, se fait intrusif, voir fantasmé. Il juge sans juger, mais met le sujet sur la table. Et les Américains ont ceci de particulier qu'ils sont très à l'écoute & un brin voyeuriste.


Ce livre peut se lire par petits bouts de temps en temps ou d'affilée. Chacun choisira. Je le déconseille comme première lecture pour découvrir l'auteur.
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Philip Milton Roth (1933-2018) écrivain américain, auteur d'un recueil de nouvelles et de 26 romans est l'un des plus grands écrivains de son siècle. Tromperie est un roman datant de 1990.
Dès les premières lignes le lecteur est pris de court par la forme narrative adoptée par Philip Roth, des dialogues, uniquement des dialogues. Nous entrons dans le roman comme si, nous asseyant à une table dans un café, nous surprenions la conversation entre un couple installé derrière nous, nous ne savons rien d'eux mais ils discutent de choses intimes.
Au fur et à mesure de notre avancée dans le texte nous constaterons qu'il se divise en quatorze scènes ; que l'homme se prénomme Philip, romancier américain installé temporairement à Londres, et qu'à chaque fois il discute avec des femmes diverses : sa maîtresse anglaise, des immigrées tchèques, une Polonaise, une étudiante américaine, une amie qui soigne un cancer, son épouse. Certaines ne passent que lors d'une scène, d'autres reviennent comme sa maîtresse avec laquelle nous constatons que les années défilent.
Ces discussions renvoient le lecteur habitué à Roth à plusieurs de ses romans, comme par exemple quand Philip interroge sa maîtresse anglaise « Pourquoi dans ce pays déteste-t-on autant Israël ? », la judéité étant l'un des thèmes abordés par le bouquin mais plus encore les liens entre les hommes et les femmes et leur façon d'aborder l'adultère, avant qu'il n'en vienne à l'une de ses grandes exaspérations quand sa femme lit à son insu son carnet de notes (c'est-à-dire le roman que nous achevons) et pique une crise de jalousie, confondant la fiction imaginée ( ?) par l'auteur et la réalité. Ce fameux cas de conscience soulevé par de nombreux récits trop proches de la vérité vécue.
En lisant le roman j'étais étonné que le titre soit écrit au singulier mais c'est parce qu'il faut l'entendre au sens général ou universel de la tromperie, tromperie en cas d'adultère, tromperie entre la fiction du livre et la réalité de la vie de l'auteur.
Tromperie ne fait pas partie des « grands romans » de l'auteur et ne sera pas conseillé à un lecteur qui souhaite découvrir l'écrivain, mais il est largement assez bon pour satisfaire les autres.

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Ce livre est très déroutant, tant sur la forme que sur le fond. Il consiste en une longue succession de dialogues, un "patchwork" de propos échangés entre le double littéraire de Philip Roth ("Tromperie" reste un roman) et 4 figures féminines identifiables (ou que, du moins, je pense avoir su identifier) : une étudiante, deux maîtresses, une épouse légitime. Comment dire... Au début, j'ai eu du mal à passer avec plaisir le 1er temps de ma lecture : les premières pages, la mise en train, l'installation dans le style et l'univers de l'écrivain ...
2e temps : on prend le large, douillettement installés que nous sommes désormais dans le récit et le talent de l'artiste, notre grand manitou démiurge. Je dois dire que c'est le moment de lecture que j'ai préféré, découvrant dans cette vaste étendue dialoguée quelques bonnes "fusées" sur la vie, l'amour (et son avers le désir, coupable ou non), le couple, la judaïté, etc.
4e étape. Un cap est passé. le milieu du texte. En route vers la fin de l'aventure ! Là, par contre, j'ai commencé à tirer un peu la langue (aucun passage à proprement "narrativisé" à la 3e pers., donc pas de premier plan un tant soit peu formellement "solide" !), pas tant que ce qui est raconté soit inintéressant mais la forme , plutôt, m'a un peu perdu : au fait, qui parle ? À qui ? ... !
Je me suis même pris à ne pas aimer puis, finalement, j'ai aimé ne pas aimer ce que je lisais car je ne pouvais me détacher de l'idée que je n'étais personne pour critiquer ce qu'un écrivain qui avait fait ses preuves auprès de la postérité avait écrit, que c'était même un privilège de lire d'un grand écrivain ce qu'on jugeait, soi, être mauvais... D'un mot, je me mis à apprécier mon bourreau !
Surtout qu'arrivé au creux de la vague (et de l'intérêt que je portais au livre), je n'attendais plus le salut qui pourtant advint lors de cette 3e étape de lecture ... Enfin il se produisit quelque chose de majeur ! La maladie, sous les traits du cancer, vint frapper un personnage ! le dialogue bascula alors dans le drame, mon attention fut aiguisée, les émotions, brutalement, enfin de retour (pour quoi d'autre lisons-nous si ce n'est pour ressentir, partager de belles émotions, vivre ?) !
Quelques belles saillies donc, des critiques souvent injustes je trouve (redevenons des lecteurs modestes quand il s'agit d'apprécier ou non le travail de tel ou tel grand écrivain!) et reste, malgré tout, un agréable souvenir de lecture.
Malgré.
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Dès que j'ai vu l'affiche du film de Desplechin d'après le livre de Philip Roth, un de mes écrivains favoris, je me suis précipitée pour télécharger le livre . 

Surprise : des dialogues  se succèdent ; les interlocuteurs ne sont pas identifiés (une initiale m'aurait suffi). Il me faut au moins un chapitre pour comprendre que Philip Roth converse avec plusieurs femmes (séparément) , propos intimes, parfois répétitifs. L'auteur n'a même pas pris le soin de paraître sous son alias Nathan Zuckermann comme souvent.

Je n'arrive pas à identifier les diverses partenaires, femme actuelle, ex-, étudiante, maîtresse actuelle. Reviennent des phrases banales, "tu as maigri" ou "grossi", les comptes-rendus tout aussi prosaïques de rendez-vous chez le médecin, l'avocat, le psy...les doléances de la femme lassée de son mari, celle qui n'a plus d'orgasme. Je devine que ces conversations se déroulent en divers lieux, New York, Newark, Londres, Prague, encore là je me perds. Au bout d'une cinquantaine de pages de platitudes, j'ai envie d'abandonner. Ma PAL est remplie, à quoi bon continuer? Mais il y a ce film qui va sortir : ma curiosité est aiguisée. Que va faire Despléchin? quelle femme jouera Lea Seydoux et Emmanuelle Devos?

Mais je ne quitte pas comme cela la compagnie de Philip Roth! J'aime son humour juif. Ses obsessions (l'antisémitisme, la culture juive, l'esprit Mitteleuropa transplanté aux USA) me sont familières. J'ai envie de savoir où il veut en venir parce que c'est un grand écrivain et qu'il n'a pas commis ce roman sans but. Et tranquillement,  je lis les 150 pages suivantes avec plaisir, pour arriver à la conclusion qui est encore une réflexion sur l'écriture.

Tromperie est sorti en 1990. Comment serait-il accueilli aujourd'hui à l'ère de Metoo ? Il est tout à fait politiquement incorrect. L'auteur avoue sans complexe avoir couché avec ses étudiantes, pas abusé, elles étaient majeures et consentantes, mais sous l'influence de l'autorité du professeur. Ce serait-il acceptable de nos jours? Il est aussi terriblement macho, limite raciste quand il parle de l'amant noir de la femme de son ami. N'est-il pas simplement provocateur? Est-ce qu'il teste les limites de la censure? de la tolérance des bien-pensants de gauche (avec Israël), de celle des grands bourgeois londoniens vis à vis des juifs? 

Tromperie n'est pas du calibre des grands romans de l'auteur que j'ai tant aimé. Ou peut être plus dans l'esprit du temps.

Mais tu ne peux pas... Tu ne peux pas avoir ainsi simultanément une vie imaginaire et une vie réelle. Et c'était probablement la vie imaginaire que tu avais avec moi et la vie réelle que tu avais avec elle. Écoute, il est impossible de noter de cette façon tout ce que dit quelqu'un.
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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TOURMENTS AMOUREUX
Un texte qui s'ouvre sur « le rêve des amants de s'enfuir ensemble », convoque forcément le Beau mais aussi l'infidélité et l'amour.

C'est l'ouverture choisie par l'un des plus grands auteurs américains, Philip Roth, qui publie en 1990 cet ouvrage qui n'est pas un roman et qui ne comporte pas vraiment d'actions.

Un texte inclassable donc, habile et singulier, fait de dialogues qui se succèdent, se mêlent et s'enchevêtrent comme les liens entre les êtres et comme les êtres entre eux.

Des conversations intimes aux personnages sans identité, mais peu importe, là n'est pas l'essentiel. L'essentiel ce sont ces confidences que déroule l'auteur à la lumière de ses propres obsessions et interrogations.
Des échanges aux confins des âmes et des sentiments- des vies- deux amants- des femmes- sa femme- sa maîtresse et d'autres femmes encore…
Lui (Philip Roth assurément) est « l'audiophile prétentieux », celui qui les écoute, celui qui les comprend le mieux, celui qui parle aussi parfois, en peu de mots mais avec élégance et lucidité.

Il est question de mariage, d'adultère, d'amour, de maladie, de sexe, d'antisémitisme, de mensonge, d'être écrivain…
L'échange entre les deux amants, le plus présent et celui qui m'a le plus touchée, est profond et chargé de sensualité voire d'érotisme. Leur relation interroge plus largement sur la complexité des rapports amoureux- l'adultère assumé - l'usure du quotidien- la fuite du mariage- Mais la fuite est-elle encore possible ? de quoi se contenter ? le désir de liberté doit-il être plus fort que tout ?

Certains propos sont à remettre dans le contexte d'une époque, car Philip Roth provoque sur la sexualité, le consentement, Israël, l'infidélité, pour mieux sonder ces sujets sensibles en profondeur.

Des bribes de conversations éparses, comme une métaphore de l'état des tourments de l'auteur. Un texte évidemment intelligent (c'est Roth quand même !!), à l'humour doux, teinté d'une lucide ironie. C'est fouillé, juste, profond- on s'identifie- et surtout, on goûte allégrement au plaisir des mots dans une délectation intellectuelle immodérée.

Plaisir doublé en regardant en pleine lecture l'excellente adaptation d'Arnaud Desplechin qui donne à entendre et à voir le texte de Philip Roth, lui offrant une autre dimension dans une réalisation et un jeu d'acteurs impeccables et fidèles au texte.
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
— Mais si un jour il venait à être publié plus ou moins tel quel, libéré de toute interprétation, etc., les gens n’iront pas savoir que c’est tout simplement la petite histoire d’une imagination en proie à l’amour, pas plus que moi.
— En général ils ne le font pas, alors quelle différence ? J’écris de la fiction, on me dit que c’est de l’autobiographie, j’écris de l’autobiographie, on me dit que c’est de la fiction, aussi puisque je suis tellement crétin et qu’ils sont tellement intelligents, qu’ils décident donc "eux" ce que c’est ou n’est pas.

(p. 183)
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— Tu ne vas pas à ton studio pour travailler — tu vas à ton studio pour baiser ! Tu as une liaison avec quelqu’un que tu retrouves dans ton studio ! (…)
— La seule femme de mon studio est la femme de mon roman, malheureusement. (…)
— Pas ton roman — ton carnet de notes ! (…)
— Eh bien, qu’en penses-tu ? Tu as par hasard lu quelques notes…
— Pas des "notes" — des conversations avec cette femme !
— Qui est imaginaire.
— Comment peut-elle être imaginaire quand elle sait toutes ces choses que "toi" il est impossible que tu saches ? (…) Quand je te parle, c’est à peine si tu es capable de rester éveillé. (…) À peine ouvre-t-elle "sa bouche" et te voilà "un écouteur — un audiophile." Mon dieu, quelle connerie prétentieuse !
— Il se pourrait que ce soit à cause d’elle que depuis des mois je me désintéresse de tout — et par ailleurs c’est peut-être à cause du livre que j’écris que je ne m’intéresse à rien d’autre depuis des mois.
— Tu avoues — tu avoues » Elle pleure amèrement.
« J’avoue quoi ?
— Tu l’aimes plus que tu ne m’as jamais aimée !
— "Parce qu’elle n’existe pas". Si tu n’existais pas, je t’aimerais de cette façon toi aussi. »

(p. 174-175)
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C'est seulement la gauche à la mode. Ils sont très déprimants. Je ne peux en conclure qu'une chose, certaines personnes ont épousé si étroitement certaines conceptions irréalistes de la justice humaine et des droits de l'homme qu'elles sont incapables de faire des concessions à des nécessités d'aucune sorte. En d'autres termes, si on est israélien, on se doit de vivre selon les valeurs les plus nobles, et en conséquence on ne peut rien faire en réalité, sinon se retourner et tendre l'autre joue, comme disait Jésus-Christ. Mais aussi, il me semble que c'est un corollaire informulé que de critiquer les gens qui en réalité se comportent le mieux, ou le moins mal. Ces exaltés désapprouvent de façon sélective avec une extrême sévérité les choses les moins répréhensibles. C'est vraiment irréel, n'est-ce pas ?
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— (…) En parcourant les rues, c’est vrai je vois quelque chose qui me manquait horriblement. (…)
— Il s’agit de quoi ?
— Des juifs.
— Nous en avons quelques-uns en Angleterre, tu sais.
— Des juifs qui ont du cran, voilà ce dont je parle, des juifs qui ont de l’appétit. Des juifs dénués de honte. Des juifs râleurs qui vous portent sur les nerfs. Des juifs insolents qui mettent les coudes sur la table en mangeant. Des juifs peu accommodants, débordants de colère, d’insultes, d’arguments, et d’impudence. Sion, l’authentique et la rebelle, c’est New York, qu’Ariel Sharon le sache ou non.
— Ainsi, l’Angleterre "était" trop chrétienne pour toi.
— Tel Aviv est trop chrétienne comparée à ce pays.

(p. 197-198)
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« Comme on dit dans une langue un peu plus concise que la nôtre : "Il faut coucher avec son dictionnaire".
— Donc notre histoire n’est pas une histoire d’amour, en réalité — c’est une histoire culturelle. C’est le seul genre qui t’intéresse.
— Ce genre m’intéresse toujours.
— Ce qui explique les femmes non juives, n’est-ce pas ? Tu tombes amoureux de l’anthropologie.
— Cela pourrait être pire. Il y a d’autres façons d’aborder les différences anthropologiques, tu sais. Par exemple la vieille haine classique. Il y a la xénophobie, la violence, le meurtre, il y a aussi le génocide.
— Ainsi, tu es une sorte d’Albert Schweitzer de la baise multi-culturelle. »

(p. 50)
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Vidéo de Philip Roth
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