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Critique de ratdeschamps


Je n'ai franchement pas accroché! Ce que cette histoire est lente mais leeeeennnnte à se mettre en place!
Il m'a fallu m'accrocher jusqu'à la page 198 pour qu'un peu non pas de suspense mais d'intérêt pointe le bout de son nez.
Pourquoi se mettre à la recherche de Marc vu qu'il ne semble pas manquer à grand monde? Oui, bien sûr, à part à ses parents et son petit frère.
C'est justement celui-ci, Vincent, qui va se mettre à la recherche de la vérité.
Partant sur de maigres indices, il va nous promener de France en Angleterre jusqu'aux Philippines, sans que le "tourbillon d'une quête effrénée" promis par le quatrième de couverture ne se manifeste. J'étais plutôt dans l'ennui total, me demandant mais pourquoi il nous raconte ça?
Trop d'explications, trop de détails, trop de non-action, dans un milieu fort peu sympathique, où barbouzes et lobbyistes sont les deux faces d'une société minière prête à tout pour s'implanter ou continuer à exploiter les minerais aux Philippines (et partout dans le monde).
Pots de vin programmés aux détenteurs du pouvoir, cadeaux aux plus modestes échelons, sans le moindre état d'âme. Une volonté tout entière tendue vers le profit, le profit et le profit. Bien sûr au besoin, le sort de ceux qui refusent de se laisser acheter et résistent est scellé : traquenard pour les déconsidérer définitivement, voire les liquider.
Un petit monde bien vomitif, que l'on sait bien sûr exister à tous niveaux de nos sociétés.
De la difficulté de suivre leurs aventures avec intérêt, j'avais envie de dire "démerdez-vous, bien fait".
Alors quand aux deux tiers du livre la porte des souvenirs s'entrouvre chez Vincent pour nous faire appréhender un contexte beaucoup plus complexe et torturé, il était trop tard pour que je m'y intéresse. J'ai picoré quelques phrases ici et là dans la fin du livre pour comprendre tout au moins où l'auteur voulait nous emmener.
Et -oh là là- ça se termine dans du Harlequin trash sur fond de vengeance guerrière : l'éternelle histoire de la fille séduite et trahie (ici au-delà de tout ce que l'on peut imaginer), de syndrome de Stockholm revisité, de rédemption de l'ex barbouze dans... l'humanitaire?
Bon, alors, les gars zet les filles du festival de Beaune, pourquoi vous l'avez trouvé tellement bien ce livre que pour lui décerner le prix du premier roman?
Votre analyse m'intéresse...
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