Le lotus noir

Ce roman policier nous entraine dans le Japon du 17ème siècle.
Nous retrouvons avec plaisir Sano Ichiro, investigateur du shogun ainsi que Reiko son épouse.
Un incendie criminel ravage un pavillon appartenant à la secte du lotus noire.3 personnes y sont retrouvées mortes mais elles ont été assassinées avant le départ du feu.
Haru, orpheline découverte inconsciente près du feu sera accusée de ces crimes. Mais c'est sans compter sur la ténacité de Reiko qui ne croit pas en sa culpabilité et qui osera même désobéir à son mari pour faire avancer l'enquête ....
Ce roman nous plonge au coeur des intrigues de palais, au coeur d'une secte criminelle où le gourou manipule ses admirateurs.Mais il est aussi question de prostitution, de culpabilité,d'amitié, d'amour...
Un voyage chez les samourais haletant!

Encore une aventure de Sano, le samouraï du 17ème siècle qui essaye de faire son petit bonhomme de chemin dans Edo. Cette fois-ci, c'est un incendie dans un quartier religieux qui va déclencher l'enquête. Dans les ruines du sinistre, on retrouve le corps du chef de la police, d'une femme et d'un enfant de 2 ans. Et visiblement, ils ne sont pas morts à cause de l'incendie, car ils ont eu le crâne défoncé. du coup Sano se met sur la piste d'un éventuel meurtrier. C'est l'occasion pour lui de se frotter au Lotus Noir, une secte bouddhiste qui prend de l'ampleur en ville depuis quelques années. Et à bien y regarder de plus près, elle est suspecte, cette secte.

Je l'ai dit et je le répète : Laura Joh Rowland maîtrise très bien son sujet et son décor, mais ses intrigues romantico-policières sont toujours aussi insipides. Une fois de plus, la femme de Sano fait des pieds et des mains pour participer à l'enquête, fait des bourdes plus grosses que le Mont Fuji, boude quand son mari est à deux doigts de perdre son statut, et finit par lui retomber dans les bras à la fin du volume. Et comme une histoire d'amour rose bonbon ne suffit pas, l'auteur en rajoute une de plus avec une amie de la femme de Sano et son propre assistant. L'intrigue amoureuse est indigne d'un journal intime de lycéenne. Et le mystère policier est... absurde.

Les livres de cette saga se ressemblent tous, ça devient particulièrement lassant. Les hommes politiques du Bakafu sont tous méchants, Sano passe son temps à se faire rabrouer, il devrait logiquement divorcer ou se faire seppuku trois fois par enquête... Mais il se dégage toutefois une athmosphère particulière qui m'incite à continuer ma lecture. Il faut dire que des livres policiers avec des samouraïs, ça ne se trouvent pas sous les sabots d'un cheval.
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Japon, fin du XVIIe siècle. Sano Ichirô enquête sur un incendie criminel qui a ravagé une maison du temple du Lotus noir. Sa traque de l'assassin le conduit à suspecter une orpheline. Reiko, sa femme, n'est pas de son avis et décide de mener l'enquête elle-même pour le lui prouver. Intrigues de palais, complots et passions exacerbées servent de toile de fond à cette énigme.
Le lotus noir fait partie d'une série de policiers japonisants. Un roman policier historique qui adapte les recettes qui font les succès de certains policiers chinois en jouant sur un exotisme de pacotille. le style est sans grande originalité. Conduit comme un roman policier à la trame très classique, le récit nous plonge pourtant dans l'univers fascinant du Japon de l'époque d'Edo et c'est qui rend la lecture de ce polar très plaisant

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