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Lazarus tome 1 sur 8
EAN : 9782344008621
112 pages
Glénat (15/04/2015)
3.95/5   112 notes
Résumé :
La main qui frappe et le bouclier qui protège...
Dans un futur proche et dystopique, les gouvernements ne sont plus que des concepts archaïques : le monde n est plus divisé par zones géographiques mais par frontières financières. La richesse est synonyme de pouvoir, mais elle n est l apanage que d une poignée de familles qui la conservent jalousement. Le reste de l humanité peut bien aller au Diable... Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Dystopie moderne. Date non précisée, 2021,2022 ?
Fini les états nations apparemment, des groupes féodaux dirigés par des puissantes familles capitalistico-mafieuses contrôlent de vastes territoires. Impitoyablement. On appréciera le décompte des occupants humains d'un lieu découpé en catégories dignes d'un ministre de l'intérieur ou d'un préfet de Paris : famille (upper class), serfs (la police) et déchets (les gilets jaunes).
L'univers décrit est sans espoir, fait de violence et s'appuyant sur un progrès médical accompagnant l'élimination d'une bonne partie d'une poulation devenue inutile. On ne sait pas encore pourquoi ni comment dans ce tome 1 (vaccin?) mais cela dessine une société noire comme une pierre qui fait froid dans le dos.
Les traits de Michael Lark sont réalistes, brut, très encrés, à mi-chemin entre comics et BD. Cela donne une atmosphère plus que sombre qui colle bien à ce scénario de Greg Rucka. Je clickommande la suite...
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Il s'agit du premier tome d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 4 initialement parus en 2013, écrits par Greg Rucka, dessinés et encrés par Michael Lark (aidé par Stefano Gaudiano et Brian Level), et mis en couleurs par Santi Arcas. Il contient également les 4 pages du prélude initialement paru dans le catalogue "Preview" du distributeur Diamond.

Dans un futur indéterminé, les États-Unis sont constitués de fiefs, soumis à l'autorité d'une famille. Les membres de la famille sont des citoyens à part entière, les employés bénéficient d'avantage concrets (logement, nourriture, salaire), tout le reste de la population est considérée comme inutile (qualifiée en anglais de Waste). Les familles possèdent et gèrent des domaines de production (essentiellement agricoles qui sont sous la responsabilité de l'un d'entre eux.

Alors que le récit commence, Forever Carlyle (la Lazarus de la famille, c'est-à-dire l'individu chef militaire de la milice de la famille, avec un corps bénéficiant d'augmentation technologique, et d'un monitoring à distance de ses différentes fonctions physiologiques par un médecin / technicien, James pour la famille Carlyle) vient de recevoir au moins 2 balles dans le corps en voulant neutraliser une intrusion dans le site de stockage des réserves de graines de la famille Carlyle. Il s'en suit une boucherie. Après cette intrusion, le patriarche de la famille convoque tous ses enfants (tous adultes : Jonah, Bethany, Stephen, Johanna et Forever) pour décider de la stratégie à adopter en termes de représailles. Tous les indices désignent un groupe commandité par la famille Morray.

En ces débuts d'années 2010, Image Comics est devenu le principal éditeur pour les créateurs souhaitant publier leur propre série en en gardant la propriété intellectuelle. Pour être rentable, ce modèle exige des créateurs de publier le premier recueil le plus rapidement possible, ce qui explique que "Family" ne comprend que 4 épisodes (pour un prix modique). Ce choix constitue une lourde contrainte pour les auteurs qui doivent réussir à caser un récit substantiel pour accrocher le lecteur en moins de 100 pages (ici : 88 + 4 car chaque épisode comprend 22 pages).

Greg Rucka n'est pas un jeune débutant et il a bien compris l'enjeu. Son récit commence par un affrontement sanglant qui ne laisse pas indifférent. L'enquête sur les raisons de cette intrusion démarre tout de suite après, et il réussit à présenter suffisamment d'éléments de l'environnement pour que le lecteur en saisisse les particularités et les enjeux. Rucka ne perd pas de temps puisque dès le premier épisode le lecteur découvre le principal suspect, et comprend également qui est probablement le coupable. Les relations entre les différents membres de la famille Carlyle sont tout de suite complexes et prouvent que chacun à son objectif bien à lui.

Forever Carlyle se pose quelques questions sur le bien-fondé de ses actions, faisant ainsi émerger sa personnalité propre. Rucka ménage son suspense de manière habile puisque le lecteur a la sensation de pouvoir anticiper quelques éléments du scénario (qui est le vrai coupable ?), sans pour autant deviner ce qui va advenir par la suite.

Rucka n'a pas choisi une solution de facilité en inscrivant son histoire dans un récit d'anticipation, puisqu'il doit en plus exposer les spécificités de cet environnement original. Sur ce plan, il ne réussit qu'à moitié son pari. D'un côté, il y a le positionnement des familles, la biotechnologie des Lazarus et leur maintenance, ainsi que quelques détails (comme la devise de la famille Carlyle) qui constituent autant d'éléments tangibles et originaux. de l'autre, il n'est pas encore possible de se rendre compte du réel fonctionnement politique de ce monde dominé par ces familles, de la manière dont fonctionne cette société, de qui s'occupe de la maintenance des infrastructures, etc.

Au fil des pages, le lecteur aurait tendance à accorder sa confiance sur ces points à Rucka, puisqu'il a poussé le souci du détail jusqu'à définir une devise pour les Carlyle : "Oderint dum metuant" ("Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent !", phrase souvent attribuée à Caligula qui avait aménagé un aphorisme de l'empereur Tibère).

Michael Lark avait déjà collaboré avec Greg Rucka sur plusieurs épisodes de la série Gotham Central. Son style s'inscrit dans une veine réaliste, avec un encrage fortement appuyé donnant une apparence consistante à ses dessins. À première vue, le lecteur peut ressentir une impression de finition un peu brute dans la mesure où Lark aime bien introduire quelques discontinuités dans ses traits, ainsi que faire apparaître qu'il en a repassé certains plusieurs fois. Ces maniérismes participent à un aspect plus âpre et plus sérieux, tout à fait dans la tonalité du récit. Ils lui permettent également d'intégrer des décors dont l'apparence est à la frontière entre la photographie retouchée façon Alex Maleev (période Daredevil) en plus dégradée et le dessin réaliste. Il utilise l'infographie avec parcimonie pour intégrer les écrans holographiques dont se servent les personnages, ce qui crée un contraste parlant et intelligent avec le reste du dessin.

Les combats sont impressionnants dans les mouvements, sans se reposer sur des effets pyrotechniques. Lark utilise des expressions de visages mesurées qui s'apparentent à des expressions normales. Les mises en scène des dialogues sont assez travaillées, ne se reposant pas uniquement sur des champs et contrechamps de têtes en train de parler.

Avec ce premier tome, Greg Rucka et Michael Lark en donnent pour leur argent au lecteur : intrigue étoffée, scènes d'action, personnages crédibles, environnement inédit. Ils sont toutefois victimes de la politique d'édition les contraignant à sortir un recueil le plus rapidement possible n'incluant que 4 épisodes, ce qui fait que le lecteur reste un peu sur sa faim.
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Woaw !
Un comics dystopique vraiment très noir, acheté par ma fille sur les conseils d'un libraire passionné. Une histoire qui se dévore à tel point qu'arrivé à la fin de ce tome 1, on se dit "mince, c'est déjà fini !".

L'histoire de ces "familles" se partageant le monde sur le dos des "serfs" et des "déchets", en ayant, elles, toute la puissance nécessaire et le pouvoir "génétique" pour arriver à créer des sortes de surhommes, est un "avenir" plutôt plausible, carrément glauque et débectant.

Si le fond, donc, demeure relativement classique (jeux de pouvoir, trahisons, complots, etc), la richesse de cette bande dessinée réside dans les personnages clés que sont les "Lazare", ces surhommes et surfemmes créés de toute pièce, autoréparables et capables de ressusciter, sous certaines conditions.
Ils semblent "contrôlable" mais certains indices laissés par les auteurs montrent que ça risque de ne pas durer, et que la complexité psychologique de ces personnages va être passionnante à suivre, du moins je l'espère, dans les tomes suivants.

Les dessins sont un peu brouillons à mon goût, les traits des personnages manquent de finesse, cependant les décors sont au top, et la qualité de l'ensemble demeure grâce à un scénario des plus intéressants ! Il me tarde la suite !
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Amérique du Nord, futur indéterminé. le pays est exsangue et la lutte pour les produits de première nécessité est à son comble. Les multinationales ont changé de visage et ce sont à présent une poignée de Familles qui mènent la danse économique et politique. Forever Carlyle est le Lazare de la famille Carlyle, un être génétiquement modifié, quasi indestructible, manipulé psychologiquement par sa parentèle pour tenir le rôle de bras armé. Sa mission : protéger la famille envers et contre tous, et notamment contre les attaques des autres familles.
Mais contrainte d'effectuer des actions toujours plus radicales, Forever commence à se poser des questions sur les motivations et l'intégrité de ses frères et soeurs.

Un sentiment partagé m'anime à la lecture de ce premier tome. D'une part l'engouement pour la narration graphique, tout simplement bluffante, qui permet de s'affranchir, parfois totalement, du texte. Les dessins sont tellement forts qu'ils parlent d'eux-mêmes. Mais d'un autre côté, mon enthousiasme a été un peu refroidi par l'histoire, somme toute assez classique, voire rabâchée... La lutte pour les ressources naturelles, des Familles en guerre, deux Lazares de familles opposées qui se rapprochent... Tout cela a un air de déjà vu.
Cependant, dans la balance, le plaisir de lecture l'importe et j'attends le second opus avec impatience, espérant simplement qu'il sera un peu plus surprenant.
Un agréable lecture, à déconseiller cependant à celles et ceux qui cherchent à se remonter le moral, car « Lazarus », c'est très sombre, très violent et franchement peu optimiste...
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Impressionnant premier tome.
Je découvre cette série ainsi que leurs auteurs et je suis ravi par ce premier contact
En quelques lignes, quelques pages, Greg Rucka trace les grands traits de son histoire, de son univers et de ses personnages.
On rentre dans l'action immédiatement, histoire d'accrocher le lecteur et le garder jusqu'à la fin.
Il dresse le portrait des personnages principaux avec une finesse et un soin tout particulier, leur apportant une complexité des ce premier tome, et cela en quelques cases.
L'auteur n'a pas besoin de s'étaler inutilement puisqu'en quelques mots bien choisis, il réussit à présenter cet univers dystopique aux allures post apocalyptique, dans lequel des familles riches sont au pouvoir, et sont représentés et protégées par des membres, hommes ou femmes, hors normes, augmentés technologiquement, les Lazare. Complot, trahison, guerres internes sont au rendez vous au sein de ses familles très clairement assimilés à la mafia.
Le personnage de Forever apparait comme la figure de proue de ce récit, le personnage qui va bouleverser l'ordre établi.
Énergique, dynamique, violent et passionnant sont les qualificatifs de ce premier tome percutant qui réussit à marquer les esprits.
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critiques presse (5)
Un beau portrait de jeune femme dans un univers futuriste captivant, signé par l’excellent Greg Rucka, et magnifié par le dessin et les couleurs de Michael Lark.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
24 avril 2015
Avec un personnage principal fort et en dévoilant juste ce qu’il faut pour piquer l’intérêt et la curiosité, cet épisode, dynamique à souhait et précisément agencé, invite clairement à poursuivre l’aventure.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
14 avril 2015
Avec Lazarus en tête d’affiche, la nouvelle collection de Glénat s’octroie une série de qualité qui réunit tout les ingrédients nécessaires à nous faire attendre une suite avec impatience.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
18 mars 2015
La suite promet d'être captivante !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
30 octobre 2013
Une série qui commence donc sur des bases très intéressantes. On regrette que ce premier volume ne contienne que si peu de pages, mais il se passe beaucoup de choses et la suite promet d'être captivante !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Votre femme et vous avez conçu quatre enfants. Vous avez lancé le dé génétique à quatre reprises. Vous m'avez demandé de vous en faire un cinquième en me donnant un cahier des charges très précis. Et avec Forever, vous avez obtenu très précisément ce que vous m'avez demandé. A tout point de vue.
(James à M. Carlyle)
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- Elle croit que je l'aime comme un père et comme toute fille elle se nourrit de cet amour. C'est ainsi que je la contrôle et cela me suffit.
(Carlyle à James à propos de Forever)
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Samuel Rosales : Une dans la nuque, j'imagine... Rapide et sans douleur, paraît-il.
Forever Carlyle : Navrée, mais ce n'est pas sans douleur. Je parle par expérience.
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Ils nous font nous combattre pour s'épargner de le faire eux-mêmes.
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Qui est riche a beaucoup de parents.
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