AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266010276
Pocket (09/09/1998)
3/5   16 notes
Résumé :
La ville...n'était pas une ville, mais un être vivant. Je m'étais aventuré dans les organes d'un animal formidable, qui hurlait lorsqu'on approchait de lui, et qui compensait son immobilité naturelle en libérant certaines catégories de cellules...Les murailles en constituaient le squelette ou la carapace: leur structure osseuse m'avait en effet inquiété, mais je n'avais pas eu le courage d'aller jusqu'au fond de ma pensée.
La gorge sèche, je lancai alentour u... >Voir plus
Que lire après Le 32 juilletVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Très court roman qui démarre par ce qui semble une histoire d'espionnage, et là je me suis dit "au secours, l'espionnage je n'accroche pas du tout."
Mais en fait non, c'est bien de la science-fiction. Bon, pas mon truc non plus, mais Kurt Steiner, alors je me fais violence.
Nous sommes dans une ville ou plutôt un organisme, à l'intérieur duquel naviguent les protagonistes et c'est plutôt sympa.
J'avais d'ailleurs beaucoup aimé un vieux film dans lequel des scientifiques miniaturisés voyageaient à l'intérieur d'un corps humain. Par contre, j'en ai oublié les détails, mais les quelques souvenirs que j'en garde sont très bons. Y avait du suspense en tout cas.
Ensuite, nous avons une histoire d'humanoïdes et de ville mise à feu et à sang qui m'a plutôt laissée froide.
De plus, les personnages sont survolés, ça tombe amoureux à tout-va et à toute allure. La foudre frappe fort, par là-bas ... j'ai envie de dire que sur une bonne idée de base, l'auteur est parti dans tous les sens. C'est décousu et sans intérêt.
Une lecture que je n'ai même pas trouvée distrayante dans l'ensemble.

Commenter  J’apprécie          2313
André Ruellan, plus connu sous son nom de plume à sonorité américaine, Kurt Steiner, est l'un des papys de la science-fiction française. Il côtoie dans l'édition René Barjavel, Stefan Wul et Francis Carsac (que je ne connais pas encore). Je n'ai pas souvenir d'avoir lu le chevalier (FF9) Steiner. J'avais hâte de le découvrir.

J'ai bien aimé le début. On est un peu dans le flou concernant l'époque, mais j'avais l'impression qu'il s'agissait de la Seconde Guerre Mondiale ou un agent secret est envoyé en France. L'ambiance d'un espion envoyé en territoire ennemi, m'a enthousiasmé. Toutefois, on est vite propulsé dans le vif du sujet.

Le personnage principal s'engage dans une sorte de monde parallèle, qui s'apparente à une entité vivante, pleine de cellules. Si j'apprécie la biologie et le concept, le résultat est confus. L'auteur ayant choisi la narration à la première personne, cela donne un texte difficile à lire. Je pense qu'il aurait gagné à être narré à la troisième, mais c'était le choix de Dédé.

Court roman de 150 pages, je n'ai pas eu le courage de continuer au-delà du premier tiers. À lire les avis postés, j'ai bien fait, car le texte se perd dans une complexité. Pour divers raisons, la SF française d'antan, à défaut d'être de qualité (comparé aux écrivains outre-Atlantique), a le mérite d'exister.
Commenter  J’apprécie          1118
Le 32 Juillet de Kurt Steiner a la particularité de s'étendre aux extrêmes de la SF : d'un côté, des idées prodigieuses et susceptibles de soulever énormément de sujets, et de l'autre une gestion catastrophique des personnages, donnant là une vision archaïque et immonde des rapports hommes-femmes.

Passons sur le titre de 32 Juillet qui laissait penser à un potentiel paradoxe spatio-temporel, nous voilà dans une exploration extra-terrestre d'un horizon radicalement différent de ce qu'on peut voir dans un livre de SF des années 50.

Difficile de ne pas spoiler, mais j'ai particulièrement apprécié le concept du Krall (sans en dévoiler davantage). L'idée de l'expérience venue d'ailleurs est ici très bien ficelée et ouvre de multiples portes.

Cependant, comme souligné ci-dessus, les personnages sont catastrophiques.
Ken, le héros retrouve Iris et Greta prisonnières. Greta étant mariée, il jette son dévolu sur Iris et s'accorde tout droit sur sa relation avec elle.
OK, on est dans les années 50, à cette époque là femme est une marchandise (???) , et sans être féministe, le concept du héros se disant "celle-là est libre, elle est pour moi" est véritablement derangeant en 2021. A aucun moment, Iris ne sera consultée ni ne dira quoi que ce soit sur cette nouvelle relation. Elle est le tribut du héros, point barre. Ça pose une problème ? Ici, non.

C'est p'tet un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup, comme dirait l'autre.
Outre le concept du Krall qui, je le redis, est vraiment intéressant, les personnages détruisent tout. le titre ne veut rien dire et la fin est bâclée faute de place.

Un véritable pulp, à lire une fois, et à oublier.
Dommage.

J'aimais vraiment bien le Krall. Je l'ai déjà dit ?
Commenter  J’apprécie          10
Mais une fois planté le décor, retrouvées l'épouse et l'assistante disparues puis installé un semblant d'intrigue, Kurt Steiner n'assure plus le suivi romanesque. Il se contente de bâcler une trame faiblarde qui fera, au passage, dresser les cheveux sur la tête des féministes même les moins convaincues. On suit donc l'espion dans ce dédale viscéral et on assiste, blasé, aux scènes rétrogrades dans lesquelles, armé de son révolver, il protège la faible - et souvent hystérique - femme qui, en toute logique, tombe amoureuse de lui dans la minute où elle le rencontre. Comme dans la vraie vie, quoi.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je restai longtemps fasciné par l'étrangeté de ces décombres, vers lesquels se poursuivait la chaussée brillante que j'avais prudemment suivie. Elle s'interrompait de nouveau à une faible distance de ce que l'on pouvait appeler une muraille, falaise de nacre rose au sommet irrégulièrement déchiqueté, percée ça et là d'orifices béants, ou n'entrait pas la lumière.
Au loin, de l'autre côté de ce que je nommais une "ville", le bord circulaire du cratère se refermait, gris fondu dans le jaune du ciel, avec parfois un éclair pourpre sur quelques fragments minéral infime. Le ciel de safran pesait sur tout ce silence avec les trainées vertes de ses nuages figés et il me vint au cœur un profond découragement...
Page 53
Commenter  J’apprécie          40
Le parachute s'ouvrit, comme à regret. Quelqu'un avait dit un jour que j'avais des nerfs d'acier...mais le meilleur acier se transforme en coton lorsqu'un parachute tarde à s'ouvrir...
Ma chute enfin ralentie se poursuivit dans une obscurité complète. J'ignorais comment allait s'effectuer l'atterrissage, bien qu'on m'eut averti que le sol était en principe dénudé. Le sifflement du vent me traversait le cerveau, mais je centrais toute mon attention autour de la nécessité de rendre mon corps aussi élastique que possible - en prévision du choc brutal qui m'attendait.
Commenter  J’apprécie          50

Video de André Ruellan (6) Voir plusAjouter une vidéo

Marie Mathématique : 1er épisode
Premier épisode d'une animation en six volets réalisée d'après une bande dessinée de Jean Claude FOREST sur des poèmes d'André RUELLAN et une musique de Serge GAINSBOURG.Serge GAINSBOURG est également l'interprète des textes.
autres livres classés : science-fictionVoir plus


Lecteurs (46) Voir plus



Quiz Voir plus

R.I.P !, André Ruellan.

André Ruellan a écrit le scénario de ce film de Pierre Richard sorti en 1970. Avec Pierre Richard, Maria Pacôme, Bernard Blier et Paul Préboist. Glycia Malaquet convainc son amant, Alexandre Guiton, directeur d'une agence de publicité, d'engager son fils Pierre, garçon charmant et imaginatif mais affligé d'une distraction de tous les instants. Ce dernier se signale très vite en proposant des idées plus saugrenues les unes que les autres et en semant la panique autour de lui. La confrontation de Pierre avec M. Klerdenne, autre personnage affublé d'une incroyable distraction, conduit à deux scènes comiques dignes d'anthologie

L'étourdi
L'évanescent
Le distrait
Le rêveur
L'écervelé

13 questions
19 lecteurs ont répondu
Thème : André RuellanCréer un quiz sur ce livre

{* *}