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EAN : 9782207600603
176 pages
Denoël (12/01/1996)
3.61/5   9 notes
Résumé :
Cela commence par un banal fait divers. Un meurtre que seule la folie pourrait justifier... Puis, par la suite, l'existence même bascule de l'autre côté du miroir : sa propre voix entendue au téléphone, un visage que l'on croyait mort et qui resurgit du néant... Et puis toutes les ténèbres qui envahissent le cerveau...
Longtemps négligée, l'oeuvre de Kurt Steiner émerge enfin et apparaît comme une des plus singulières de la littérature fantastique d'auj... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Kurt Steiner nous conte l'histoire d'Alain Heurtot, fils d'un notaire de province qui à 17 ans, tombe amoureux d'une jeune vacancière. Mais ombre au tableau, Laurence est toujours accompagnée de son tuteur. Jusqu'au jour où il perd le contrôle et tire sur sa belle et Serge, ledit tuteur, et file se dénoncer à la police.
Il revient sur les lieux du crime accompagné des forces de l'ordre, mais une fois sur place, plus aucune trace des victimes. Et comme par là-bas on ne rigole pas avec ce genre de choses, voilà notre Alain interné en hôpital psychiatrique. Dès sa sortie, ses parents ne l'ayant aucunement soutenu, il coupe les ponts avec eux et se rend à Paris, espérant démarrer une carrière d'écrivain. Jusqu'ici on baigne un peu dans la réalité, mais voilà qu'il a des visions lors desquelles Laurence lui apparaît, il est victime de malaises sans raisons apparentes... Alors il retourne à l'endroit où il a tué son aimée et entre dans une autre dimension, où toutes les âmes sont réunies.
C'est donc bien une histoire d'amour dans laquelle l'auteur nous entraîne, mais il évoque également le voyage dans le temps, puisque nous faisons des allers-retours entre passé et présent, Alain ayant la possibilité de retourner modifier le passé pour changer l'avenir.
Tout fan de Kurt Steiner sait que ce sont des thèmes qui lui sont chers, et à moi également, ce qui tombe plutôt bien. J'ai adoré ce livre.
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"Les pourvoyeurs" de Kurt Steiner, 1957.
C'est le roman d'une terrible solitude. Un écrivain névrosé, orphelin, victime d'un événement funeste à ses 17 ans, vit seul dans un petit appartement sordide. D'étranges communications téléphoniques le replongent dans la folie. Il perçoit des bribes d'autres mondes, voit une chambre d'hôtel en face s'éclairer la nuit, un théâtre d'ombre, une scène sur laquelle va apparaître son amour de jeunesse ; une jeune femme pourtant décédée depuis longtemps. Kurt Steiner embarque alors son lecteur dans des dimensions multiples, aux règles changeantes, avec la volonté d'obtenir des effets de vertige à la Philip K. Dick (et bien avant lui). Il n'y arrive pas toujours, mais fait figure de pionnier dans ce registre. Lors de ce voyage cosmique, le narrateur esseulé fait face à la mort et à ses différentes catégories : suicidés, accidentés, meurtriers, répartis selon une hiérarchie bizarre. L'unique réconfort réside dans la figure aimée, dans sa recherche aux confins de l'esprit. La dernière partie, magnifique, signe des retrouvailles avec délicatesse et le final d'une romance inattendue.
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L'idée est absolument tordue ! Elle m'a fait irrésistiblement penser à "Inception", sauf que ça ne se passe pas dans les rêves, mais avec la mort...
C'est un univers assez glauque (bien décrit par l'extrait que j'ai mis). L'écriture est poétique, j'aime ce style. Après c'est trop court et peu développé, j'aurais aimé en savoir plus sur les personnages, notamment celui appelé "le patron" et ce multi-univers juste ébauché ! C'est bien, mais je suis restée sur ma faim !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Parfois, lourde et d'une noire profondeur, l'inconscience s'emparait soudain de moi au milieu d'une veillée solitaire; et lorsque je m'évadais de cet abîme, c'était pour retrouver la même sensation d'épingles sur la peau, de nerfs tendus comme des cordes de harpes. Et cet amer sentiment de nullité où battent les tambours du suicide.
Durant des heures, je restais soudé à mon fauteuil, comme une figure de cire, et il fallait que Kayyam, mon persan bleu, vînt déchirer autour de moi le silence d'Octobre, pour que la conscience de l'extérieur me revînt. Je m'arrachais alors à cette Sologne intérieure où il pleuvait des oiseaux morts, à ce grand vent du souvenir qui m'emportait à reculons vers un passé définitif.
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Video de André Ruellan (6) Voir plusAjouter une vidéo

Marie Mathématique : 1er épisode
Premier épisode d'une animation en six volets réalisée d'après une bande dessinée de Jean Claude FOREST sur des poèmes d'André RUELLAN et une musique de Serge GAINSBOURG.Serge GAINSBOURG est également l'interprète des textes.
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André Ruellan a écrit le scénario de ce film de Pierre Richard sorti en 1970. Avec Pierre Richard, Maria Pacôme, Bernard Blier et Paul Préboist. Glycia Malaquet convainc son amant, Alexandre Guiton, directeur d'une agence de publicité, d'engager son fils Pierre, garçon charmant et imaginatif mais affligé d'une distraction de tous les instants. Ce dernier se signale très vite en proposant des idées plus saugrenues les unes que les autres et en semant la panique autour de lui. La confrontation de Pierre avec M. Klerdenne, autre personnage affublé d'une incroyable distraction, conduit à deux scènes comiques dignes d'anthologie

L'étourdi
L'évanescent
Le distrait
Le rêveur
L'écervelé

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