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EAN : 9782253126652
217 pages
Le Livre de Poche (03/06/2009)
2.29/5   87 notes
Résumé :

" Mon père a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D'arrêter le temps ?

Au début, je croyais qu'il était le seul atteint. Et puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres. " M. R.

Comment une jeune femme peut-elle grandir quand son père re... >Voir plus
Que lire après Pas ce soir, je dîne avec mon pèreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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La Société, ces cinquantenaires qui ne veulent pas vieillir, ces trentenaires qui se comportent comme des ados.

La maladie du Siècle, le jeunisme .

L'auteure parle sans retenue de son enfance, des rapports entre adultes, des rapports parents/enfants, de l'importance des parents pour se construire.

Elle mélange un peu tout, un peu comme un "Gloubiboulga" !!! (mélange de saveurs saucisses, chocolat .......)

Ces mots sont justes, simples, elle dit la mocheté, la tristesse, parfois c'est cliché mais n'en est il pas ainsi bien souvent, dans la vie.

Petit livre trouvé en boîtes à livres,

Finalement il vaut la peine d'être lu , même si comme le cactus il pique un peu ; mais la liberté d'écriture et son esprit critique font que c'est un livre qui se lit bien et qui interroge.
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Merci beaucoup à marlene50 & zabeth55 de m'avoir conseillé ce livre!

"L'homme qui ne veut pas mourir", c'est totalement mon style. Peut-on vraiment leur en vouloir de désirer rester jeunes?? Ce livre défonce l'hypocrisie en général. le prononcé est cash et très osé tout en restant correct, pas d'inceste, pas de viol, etc...

Un bouquin qui suscite beaucoup d'intérêt! Très original! Je suis retournée plusieurs fois en arrière. Je vais le relire je pense... Tout est tellement honnête et cash!

Il faut lire attentivement la page 34 sinon on peut croire à une éloge de la zoophilie !! et ce serait trop dommage car ça aurait tout gâché.

La voilà, la femme-enfant de Nietzche! Jusqu'au bout c'est une pépite !! j'avais l'impression de connaître l'auteure.
Jusqu'à la fin elle me possède xd...

La folie du temps qui passe... le Madame Bovary du XXIe siècle. Et si vous trouvez ça tabou vous êtes un sans doute un peu réac!
(Un ptit clic sur le lien pour soutenir mon projet?? Merci...)
Lien : https://fr.ulule.com/charles..
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Je n'ai pas du tout aimé cette lecture et je suis passée totalement à côté, Big presque trentenaire nous raconte ses relations amoureuses avec Georges la cinquantaine de l'âge de son père et les relations que son père enchainent avec des filles à peine majeures.

Big recherche clairement une figure paternel dans ses relations amoureuses, on assiste à un dîner ou ces 4 protagonistes sont réunis et on apprend que Big revoie de temps en temps Perrier qui à son âge.

Pour un roman sensé évoqué le temps, une perte de temps avec cette lecture....
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Big a trente ans.
Elle vit avec un homme de l'âge de son père.
Père qui refuse de vieillir et multiplie les aventure avec des jeunettes.
La relation entre Big et son père est des plus ambiguës.
En quatrième de couverture il est écrit que c'est un roman « tendre et pudique »
Je l'ai trouvé plutôt malsain et indécent.
Le côté post soixante-huitard et parisianisme est indigeste.
J'ai eu la sensation de perdre mon temps à le lire alors que tant d'autres livres m'attendent.
Après coup, j'ai découvert que Marion est la fille d'Eve Ruggieri.
J'ose juste espérer qu'il n'y a rien d'autobiographique dans tout ça, ce qui rendrait ce roman pire encore que ce que j'ai ressenti .
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Big a 30 ans, un père de 55 ans, assez encombrant, un fiancé né jour le même jour, le même mois et la même année que son père, et un amant qu'elle fait littéralement tourner en bourrique. Mais le principal homme de sa vie (et du roman) c'est son père; qui lui raconte ses aventures, partage sa sexualité avec elle, ne fait preuve d'aucune pudeur... Un père-copain plus qu'un père "classique". Un père qui lui présente sa petite amie d'à peine 18 ans le soir de son anniversaire.

Le sujet choisi par Marion Ruggieri est intéressant. Elle aborde des thèmes qui sont dans l'air du temps: les vieux qui refusent le temps qui passe, les trentenaires qui jouent aux ados, la dictature de la maternité pour les femmes à partir de trente ans, le choix d'un compagnon, la référence au père, la construction de soi par rapport à ses parents. Loin de se prétendre une oeuvre sociologique (l'ensemble n'est pas prétentieux) on est pourtant bien dans les années 2000 et ses travers. L'auteur ne tombe pas non plus, me semble t-il, dans un déballage personnel de questions existentielles. L'ensemble a donc plutôt bon fond. Par contre, ce qui est peu moins pertinent, c'est la forme. Beaucoup de souvenirs de l'enfance de la narratrice viennent à mon goût parasiter le fil du récit. Les allers retours entre passé et présent sont perturbants. On comprend bien qu'elle essaye, en nous montrant l'enfance de Big, d'éclairer son présent, sa relation aux hommes et à son père, mais cela n'est pas toujours probant.

Un premier roman prometteur donc, qui ne laissera pas forcément une trace indélébile dans ma mémoire, mais qui offre des pistes de réflexion pertinentes sur la société actuelle. Je lirais certainement le second roman de cette jeune femme, en l'espérant plus abouti et structuré que son premier essai....

http://manoulivres.canalblog.com/archives/2013/01/10/26103338.html
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Non, je ne veux pas faire d'enfants. Je suis une enfant! Ça ne se voit pas? Je mange comme si j'étais en pleine croissance. Je veux faire mes enfants à quarante-huit ans. Au Monténégro ou en Roumanie. Je veux profiter de la vie, voyager, travailler, sortir, partir du jour au lendemain sans prévenir. Je veux vivre comme un homme, même si je suis une femme et que l'homme et la femme, bla bla bla, on est d'accord, c'est différent. Je suis égoïste. Je ne veux pas de responsabilité. Ni carte de cantine, ni siège bébé. Je ne vois pas pourquoi, alors qu'on est adolescent jusqu'à ce qu'on crève, que l'espérance de vie à doublé en un siècle, il faudrait faire ses enfants à vingt ans comme au Moyen-Âge. Et ce ne sont pas les aigries, les mères à poussettes, les porteuses d'ordre moral, qui ont les hormones en folie à quarante ans, ni les Cassandre en blouse blanche qui décrètent brutalement, d'un air las et culpabilisateur, qu'à partir de trente-six ans ça décline, et qu'à quarante-deux ans c'est fini, qui vont me faire changer d'avis.
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Mon père appartient à cette génération qui, sous prétexte qu'elle est née après guerre et en plein progrès, a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D'arrêter le temps. Au début, je croyais qu'il était le seul atteint. Et puisj'ai vu d'autres spécimens, je les ai parfois côtoyés : les faux jeunes. Au début je croyais que le syndrome ne touchait que les hommes de son âge, les éternels 'baby-boomers', puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Déjà faux jeune à quarante ans. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres
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Cet amour n'était pas naturel. Et pourtant je m'étais donné un mal considérable pour qu'il voie le jour. J'avais intrigué, téléphoné, déjeuné. J'avais choisi des tenues chamarrées, pris les devants. Surtout, j'avais surmonté mon écoeurement pour ce vieux corps sexy qui m'attirait. Je me réconfortais en constatant que plus on vieillissait, plus on aimait les choses dégueulasses, les trucs qui puent, l'inconnu. Le caviar, le fromage, les huîtres sont des trucs de vieux. Comme les partouzes. Le mécanisme est aussi vain qu'éculé : s'enfoncer dans le scabreux pour retrouver, paradoxalement, la pureté des sensations premières. Proust, sur le tard, avait paraît-il besoin de voir des rats s'entre-tuer pour bander.
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(Ta mère vit comme un mec, m'avait un jour soufflé Monsieur L..., l'air coquin mais bienveillant, elle bosse comme un mec, aime comme un mec et paye au restaurant) : une fille qui couche est une pute, un type qui tombe est un don Juan. Tout ce féminisme, ces années de lutte, ces grands airs, pour en arriver là ...
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Avec Tristan, c'est une autre histoire, nous testons tous les squares entre l'école et chez lui, semant notre désir au hasard des pelouses municipales, nous roulant dans l'herbe, indifférents aux soupirs scandalisés ou concupiscents des passants.
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Videos de Marion Ruggieri (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marion Ruggieri
Aujourd'hui sur Télématin, Olivia de Lamberterie nous parle de son coup de coeur pour la nouvelle parution de Ginette Kolinka avec Marion Ruggieri, "Une vie heureuse".
Déjà en librairie ! https://www.grasset.fr/livres/une-vie-heureuse-9782246832386
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