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Critique de LaBibliothequeDeReb




Ouvrir le livre d'Olivia Ruiz c'est se laisser bercer par sa mélodieuse plume et rencontrer un Gynécée attachant.

Marseillette, 1977.

Carmen a perdu sa nièce chérie Cali, laissant derrière elle sa fille Alma. La disparition tragique de Cali rouvre les portes des souvenirs et Carmen nous embarque dans sa vie d'avant pour nous raconter ceux qui l'ont trahit, ceux qui l'ont mise au monde ou encore ceux qui l'ont porté.
A travers ses soeurs Rita et Leonor nous découvrons d'où elles viennent et pourquoi leur caractère de feu s'enflamme à tout rompre.

Carmen est certainement la plus insolante des trois soeurs et son extrême spontanéité la fera sombrer dans des déboires. Mais même embourbée dans situations indelogeables, elle trouvera une bonne fée qui lui guidera pour la vie. Pour elle, ne pas s'exprimer, c'est ne pas vivre.

La dimension historique est présente comme socle à ses origines, l'époque franquiste est celle de ses parents. Comme si l'histoire apportait une force inflammable à cette famille Ruiz-Monpean. C'est un livre qui se lit d'une traite, la musicalité des mots d'Olivier Ruiz nous embarque.

« Ce fil invisible qui se tisse dans nos rires, et qui, de querelles en incompréhensions, de gages d'amour en réconciliations, se renforce toujours. »
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