Kookaburra Universe, Tome 7 : Le sourire de Myra

Dragonna, une planète éloignée de la technologie. Rigen et Thiléa y sont chasseurs et cours d'une tempête il vont trouver un bébé, seul. Thiléa en est sur, c'est l'esprit des étoiles qui lui rend sa fille, Myra, décédée des années plus tôt. Mais un démon noir veille sur elle.

Ce tome de Kookaburra universe reviens sur l'enfance de Myra, une enfant de la prophétie. Un scénario assez sombre mais bien mené sur cette enfant qui déjà bébé à un secret bien gardé.
Un retour en arrière sympathique mis en dessin par Ocana dont le trait fin et vif arrive à nous embarquer sur Dragonna.

On va intéresser au personnage de Myra, l'une des enfants de la prophétie Kookaburra qui fut confié aux bons soins d'une famille de chasseurs de la planète Dragonna.

On va également retrouver l'excellent scénariste de la série Orbital qui va nous livrer un récit assez fluide et plutôt agréable à suivre. On ne voit pas le temps passé même si au final, c'est un tome qui est beaucoup moins orientée dans l'action avec un rythme plutôt lent. Bref, le scénario est simple mais efficace.

Un mot sur le dessin pour dire qu'il est tout à fait conforme aux exigences même si le trait fait parfois un peu très cartoon. le cadrage demeure dynamique ce qui sert bien le scénario.

Nous avons là un opus assez intéressant où le niveau monte incontestablement d'un cran supplémentaire. On commence à se demander si cette série n'est pas plus intéressante que la série mère: c'est dire !

C'est sur un scénario assez classique que repose ce nouveau tome de "Kookaburra Universe", série parallèle réalisée par des auteurs différents et qui a pour but de développer les personnages principaux de l'univers extrêmement riche forgé par Crisse autour d'une sombre prophétie galactique et d'enfants porteurs d'un pouvoir qui les dépasse. Dans ce septième tome, ce sont Sylvain Runberg ("London Calling", "Hammerfall", "Orbital", "Les Colocataires") et Eduardo Ocaña ("Messiah Complex") qui prennent en main l'un des cinq élus de la légende du Kookaburra, en s'attaquant au personnage de Myra.

Le récit balance entre une partie plus intimiste consacrée aux relations familiales de ces deux héros marqués par le passé, et des passages plus propices à l'aventure dans une nature avoisinante souvent hostile. Un contraste qui se retrouve également dans le dessin du jeune dessinateur madrilène qui, associé aux couleurs de Stéphane Paitreau, oppose la chaleur des habitations à la froideur des décors extérieurs enneigés. Ce contexte hivernal renforce d'ailleurs la sensation de danger lors des expéditions en forêt ou montagnardes, alors qu'une faune locale à la conception originale vient ajouter la touche de fantastique indispensable à cette interprétation personnelle du graphisme de Crisse.

Malheureusement, cette aventure emplie de tragédies reste trop éloignée de la saga principale et si Myra sourit, c'est malheureusement dans l'ombre de parents adoptifs qui viennent lui voler la vedette. D'un autre côté, cet album spin-off de l'univers "Kookaburra", dont Mitric se retrouve maintenant le digne héritier, a au moins le mérite de ne pas vraiment soulever de nouvelles questions quant à la cohérence entre les différentes séries.

On change encore. On se retrouve chez les humains, mais dans un monde moyenâgeux qui ne connait pas les technologies modernes. Un couple ayant perdu son enfant se voit remettre une petite fille Myra par une sorte de démon aux yeux de feu utilisant des armes de haute technologie. Cette enfant va leur porter le malheur et l'album est assez sombre, malgré les graphismes colorés.