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Reconquêtes tome 1 sur 4
EAN : 9782803627530
54 pages
Le Lombard (20/05/2011)
3.5/5   38 notes
Résumé :
L'homme n'a-t-il appris à marcher que pour aller se battre ? On serait tenté de le croire à la lecture de ce récit écrit par S. Runberg et dessiné par Miville-Deschênes. Leur série s'ouvre en effet sur la conquête d'Urar par les Hittites, première étape d'une guerre sanglante. Urar appartenant aux souverains Marak, Kymris et Simissée, quiconque provoque leur colère voit se déchaîner la horde des vivants formée de la redoutable alliance entre leurs trois peuples scyt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Avec la BD "Reconquêtes" c'est dans un Orient ancien fantasmé que le prolifique scénariste belge Sylvain Runberg et le talentueux dessinateurs québecois François Miville-Deschênes nous racontent la saga de la Horde des Vivants, alliance scythe qui associe les amazones sarmates de la reine Simissée, les dresseurs de bêtes callipides du roi Marak et les guerriers cimmériens du roi Kymris, qui en affrontant l'Empire Hittite des souverains Hattushili et Puduhepa nous rejouent les éternelles opposions entre nomades et sédentaires, entre « barbarie » et « civilisation » mais aussi entre liberté et tyrannie ! Tout est vu à travers les yeux de Thusia, scribe envoyé par le Royaume de Babylone observer les événements. Mais au fil des événements la strong independant woman passe de spectatrice à actrice du conflit : il faut qu'elle choisisse son camp, et pour avoir un avenir elle va devoir se débarrasser du poids de son lourd passé...
Le monde crée car les auteurs est fascinant voire envoûtant, mais il est si fantasy qui l'ancrage historique fausse les pistes qu'autre chose : on a des bêtes préhistoriques, des cavaliers chevauchant sangliers, taureaux, ours, éléphants ou mastodontes, on a des griffons et des sorciers atlantes, sans parler du ce roi cimmérien qui ressemble peu ou pour au Conan de R.E. Howard (bref la Fantasy avant que des yankees en panne d'inspiration ne dévoie le tolkienisme pour faire de l'argent facilement avec des machinlogies de pavés formatés et édulcorés, avec des héros adolescents orphelins devant accomplir une prophétie dans laquelle il doit récupérer un truc magique pour vaincre un méchant millénaire éco+). Alors oui on est plus proche de la Fantasy que de l'Histoire ou de l'uchronie, et c'est d'autant plus vrai que visuellement cela ressemble un peu à l'univers de Khans of Tarkhir de Magic the Gathering. Mais il s'agit aussi d'une série pour un public averti car la nudité est abondante et le sexe et la violence abordée crûment, avec deux camps qui s'avèrent sans pitié : malheurs aux vaincus avec d'éprouvantes scènes d'exécution ou de torture… Tout cela n'est pas sans rappeler certains titres de l'inusable Jean-Yves Mitton ! ^^
Les séries transgenres créés par François Miville-Deschênes sont toujours pleines de promesses mais elles ne sont pas toujours tenues, et cela me fait de la peine de le dire si Sylvain Runberg aime sincèrement la fantasy il est plus à l'aise dans le polar et le thriller. Qu'en est-il ici ? Alors certes il y a des naïvetés avec un roi fantoche manipulable à merci et une reine garce qui manipule à qui mieux mieux, qui s'amusent à humilier et torturer tout ceux qui osent le manquer de respect (c'est-à-dire ne pas se plier immédiatement et totalement à ses caprices versatiles de pétasse narcissique) avant de s'étonner que le ciel lui timbre sur la tête quand l'une de ses victimes chercher à venger et y parvient… Naïf aussi la manière dont on met en scène l'ennemi intérieur de la Horde des Vivants avec un traître encapuchonnés qui traînent dans tous drames qui vont finir par la faire imploser : on dirait un vieux film hollywoodien, et il avait moyen d'amener tout cela plus finement… Mais le souffle de l'aventure et bel et bien là, car c'est une tragédie intime qui va faire basculer les destins collectif : le sort du monde va se jouer dans l'âme d'une seule femme, et c'est epicness to the max avec une Boîte de Pandore qui après avoir déversé toutes ses calamités va nous offrir l'Espoir que le TINA reagano-thatchéro-macronien veut nous refuser !


Ce tome 1 intitulé "La Horde des Vivants" est clairement un tome d'exposition, et c'est à travers les yeux de la scribe babylonienne Thusia que nous découvrons le who's who de la grande alliance scythe tandis que le narrateur omniscient nous montre les tenants et aboutissant du game of throne hittite… Chaque camp pousse ses pions et les peuples situés à la frontière doivent fuir ou périr !
Chaque souverain présente son peuple à Thusia l'envoyée de Babylone, tout en lui faisant les yeux doux et si la strong indepedant woman se sent proche des Amazones elle n'est pas insensible au charme du roi Kymris. Mais on se demande comment les femens misandres peuvent cohabiter avec les Callipides et les Cimmériens virilistes pour ne pas dire machistes… Diviser pour régner : un sorcier atlante se prend le chou avec une sculpteuse d'ombre sarmate au sujet de leurs prédictions respectives (l'un voit une hydre à trois têtes dévorer la horde, l'autre voit celui qui la découvrira en premier se faire tuer), et quand on retrouve Mestor décapité avec ses deux amantes d'un soir c'est la Horde toute entière qui se retrouve divisée ! Car les sorciers atlantes sont aussi les stars du show, et ils ressemblent trop aux psioniques de la saga "Scanners" de David Cronenberg pour que cela soit une coïncidence : le flashback qui leur est consacré est excellent et aurait pu nourrir un excellente série à lui tout seul, car ces 5 rescapés en exil perpétuel en perdant leur passé, leur patrice et leurs famille sont fascinants… Quand tu as tout perdu, que te reste-il à gagner ? Chacun d'entre eux se pose la question, et chacun d'entre eux va y apporter une réponse différente : de leurs choix aussi dépend le sort du monde !
Le cliffhanger ? Les Hittites décident de combattre le mal par le mal, et qu'est qu'il y a de mieux que des barbares dresseurs de bêtes pour combattre des barbares dresseurs de bêtes ? le Destin est en marche !
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Du historico-mythologico-barbare impressionnant.

Environ 1000 ans avant notre ère, repoussés par les peuples de la mer venant de méditerranée, les hittites décident d'étendre leur territoire vers l'Est, et d'attaquer les peuplades scythes.
Sauf que çà va pas vraiment leur plaire. Cimmériens, Sarmates et Callipides décident alors de reformer la "horde des vivants", afin de les repousser.
Avec le soutien bienveillant des Babyloniens...

Bienvenue dans la proto-antiquité, une période plutôt opaque, en regard aux faibles éléments ayant subsisté jusqu'à nos jours.

De quoi nourrir notre imaginaire, et surtout celui de Runberg.
Qui pour le coup a bien mis en valeur le connu, l'inconnu, le réel et le surnaturel en les entremêlant de belle manière !
Vraiment bien fichu, on aime y croire, à ces rites un tantinet sanguinaires (çà tranche sec, attention), à ces créatures dantesques, à ces décors, costumes ou bijoux assez exceptionnels.
Et pas si éloignés de la réalité que cela en fait, ces éléments. Pour la période, les scythes étaient effectivement des orfèvres hors pair.

Á l'image d'autres surprenantes descriptions, vous pourrez avoir un aperçu de ces différentes cultures au travers de ces cases, dont une terrible puissance se dégage, et ne devrait pas s'arrêter en si bon chemin...
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Indéniablement, le scénario original de Sylvain Runberg tient la route, et explore des sentiers peu pratiqués à ce jour. le cadre historique choisi, très peu exploité, permet de donner libre cours à une imagination des plus débridées. le coup de crayon de François Miville-Deschênes est précis et expressif, le graphisme est irréprochable et la palette de couleur subtile.
Pourtant, cette BD me laisse une impression mitigée.
L'histoire fait mine de s'inscrire dans un cadre historique rigoureux, évoquant des guerres impitoyables entre des peuples d'Asie Mineure ayant existé : les Hittites et les Scythes. Or, rien n'indique que ces peuples se soient un jour fait la guerre. le roi Hittite Hattushili III a bien existé, vers 1200 av. J.-C. Les royaumes Hittites, très anciens, ont existé jusqu'au VIIIe siècle av. J.-C dans les environs de la Turquie actuelle, alors que la civilisation Scythe ne démarre qu'au VIIe siècle av. J.-C et se situe géographiquement beaucoup plus au Nord, vers le Kazakhstan et l'Ukraine. Mais passons sur ces approximations, pas trop gênantes après tout dans un contexte de fiction et de BD (ne pinaillons pas, Hollywood a fait bien pire !).
Ces peuples farouches et méconnus avaient leurs coutumes, leurs lois, leur religion et leur panthéon bien spécifiques, nul doute que Sylvain Runberg a étudié tout cela dans le détail. Ces peuples n'étaient sans doute pas des enfants de coeur. Mais les exactions montrées et non suggérées sont d'une extrême violence (combats, massacres, sacrifices humains en tout genre, éviscérations, décapitations…) et parsèment le récit avec complaisance. On dénombre au minimum 110 poitrines féminines dénudées dans cette BD (j'ai compté), ce qui est certes sympathique, mais les jeunes filles ou jeunes femmes en question ont à peine le temps d'exhiber leurs charmes qu'aussitôt elles sont rituellement sacrifiées, criblées de flèches, torturées, égorgées, énuclées, éviscérées ou décapitées deux images plus loin. La parité est respectée, les guerriers ennemis mâles partagent le même sort ou presque. Ne vous attachez pas donc trop aux personnages qui apparaissent au fil du récit, à quelques exceptions près, ils ne survivent que le temps de quelques planches !
Par ailleurs, une petite touche de fantastique (quelques rescapés de l'Atlantide font preuve de pouvoirs surnaturels, des animaux préhistoriques paissent tranquillement dans le décor comme si de rien n'était) pourrait également gêner les puristes peu réceptifs à la mixité des genres, surtout lorsque cette incongruité n'apporte pas grand-chose au propos général. On peut supposer que cette option sera davantage développée dans les prochains albums et trouvera alors sa justification.
Mais ne boudons pas notre plaisir, je remercie Babelio, de m'avoir fait connaître cette BD, à ne pas mettre entre toutes les mains quand même, dans la cadre de son opération Masse Critique.
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Voilà un premier tome assez original. Il aborde en effet une région durant l'époque antique relativement méconnue : celle de l'empire Hittite confronté aux invasions scythiques d'un côté et des pueples de la mer de l'autre (qui n'est qu'effleurée). le dessin est de qualité mais il est réhaussé par une mise en couleur qui fait plus que lui rendre hommage. le coloriste a su transcender son sujet par des couleurs chatoyantes.

Que dire d'autre du graphisme. Il alterne l'excellence (détail des bijoux de l'orfèvrerie scythe, détail des parures et notamment des coiffes des peuples de la mer qui sont des représentations très fidèles de celles que l'on peut trouver sur des bas reliefs Egyptiens) et le moins bon (les dysproprotions entre les éléphants et les chevaux sont trop marquées. de même, les sangliers de combat des hittites ont des tailles cyclopéennes. Que dire des animaux qui paissent sur le chemin de la horde des vivants qui ont des allures de dinosaures ?)

Le fantastique est un peu trop présent à mon goût : les sorciers atlantes sont un autre détail un peu hors contexte. J'ai l'impression que l'auteur n'a pas su vraiment trancher entre ce côté fantastique et le côté mythologique et historique.

Le scénario laisse en effet la part belle à quelques sacrifices, mais c'est moins sanglant que ce à quoi je m'attendais en lisant les critiques. En tout cas, je n'ai pas eu le sentiment d'une violence gratuite. Cette dernière vient appuyer les différences de culture relevées, y compris à travers l'alliance des peuples qui fondent la horde des vivants. Cette distinction est sans doute nécessaire au tome suivant qui devrait nous montrer quelques dissensions dans l'alliance.

Au delà de l'affrontement à venir avec les hittites, le supens est maintenu par la place que jouera certainement l'envoyée de Babylone qui n'a sans doute pas que des prétentions ethnographiques dans l'affaire. A suivre...
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Je dois bien avouer aux futurs lecteurs que la couverture de cette nouvelle série est fort trompeuse et finalement peu appropriée. On ne se doute pas de ce que l'on va y trouver. Non, on ne sera manifestement pas à l'époque des indiens d'Amérique mais bien plongé dans les royaumes mésopotamiens des premières civilisations humaines.

Par ailleurs, si la couverture est franchement hideuse dans la rigidité de la posthure et la difformité des proportions, le graphisme de la bd est lui très réussi. J'ai apprécié au premier coup d'oeil les dessins de par leur précision et dans son style réaliste avec une belle mise en couleur. J'avoue ne pas bien comprendre cet antagonisme.

Runberg quitte le monde de la science-fiction (Orbital) pour nous offrir une aventure digne de Conan le Barbare. On est tout de suite happé dans cet univers où il est question d'alliance entre les peuples pour faire face à un puissant ennemi commun. Il y a également une part de magie avec la présence des derniers survivants de l'Atlantide. le scénario aurait sans doute dû aller plus loin que de laisser entrevoir des choses dont on ignore les enjeux. Combats et rituels semblent alterner pour le plaisir des lecteurs. Une belle fresque en perspective.
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critiques presse (3)
BulledEncre
28 septembre 2011
Un album d’une grande virtuosité graphique. Un dessin, chef d’œuvre réaliste […] Il est a noter que le lecteur adepte de l’anatomie féminine sera ébloui page après page. Le scénario de Sylvain Runberg pose de bonnes bases pour cette série annoncée en quatre tomes.
Un premier jet qui nous laisse entrevoir les « des-seins » d’une série haletante.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
08 août 2011
Le trait méticuleux de François Miville-Deschênes qui s’inscrit dans une lignée de dessin naturaliste qui va de Paul Cuvelier (celui d’Epoxy dont l’influence est patente) à Jacques Martin, jusqu’à Jean-Yves Mitton, donne un souffle épique non dénué de sensualité à cette saga qui mérite vraiment le détour
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
04 août 2011
[..] au final, on ne fait qu’assister à une succession de castagnes sanguinolentes, ponctuées de scènes de nudité, sans jamais vraiment se passionner pour une intrigue tout de même un peu faiblarde. 3/5
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le cérémonial des sculpteuses d’ombres. Il allie la grâce du corps et la force des prédictions. La fumée dégagée par une préparation herbacée sert de lien entre la sculpteuse et le monde divin. La danseuse doit l’inhaler et la converser en elle… retenant sa respiration, afin de recevoir le message que Tabiti va lui insuffler… Et lorsqu’elle recrachera la fumée, la seconde prêtresse pourra en interpréter les formes modelées par la clairvoyance de la déesse.
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- Nos sœurs choisissent ceux qui vont les enfanter parmi des guerriers capturer durant nos batailles… Ceux ayant été blessés sont de loin les plus appréciés. C’est une preuve de vitalité.
- Et… Que va-t-il advenir de ces hommes ?
- Un breuvage préparé par nos sculpteuses d’ombre leur a été servi… Il leur garantit l’euphorie et la vigueur nécessaire… Ainsi qu’une fin sans douleur une fois leur tâche accomplie.
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Les Sarmates. Un pouvoir matriarcal complétant cette alliance scythe où siègent deux dynasties mâles. Un clan de femmes où l'homme est considéré comme immature, irrationnel, instable de par sa nature, incapable d'assumer la conduite d'un peuple.
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Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux.
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- Ces maudits Hittites ont frappé juste en prenant la cité d’Urar ! Les mines de la ville nous fournissaient l’essentiel de ce précieux métal qu’est l’or… Ces impurs vont payer leur imprudence ! Nos trois souverains ont reconstitué la Horde des Vivants… Les Hittites et leur roi imbécile vont goûter à la juste colère scythe !
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