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EAN : 9782266102834
Pocket (02/02/2000)
3.51/5   37 notes
Résumé :
Il était impossible que leurs chemins ne se croisent pas, mais qui aurait pu prévoir l'étrange relation qui allait se tisser entre eux...
Sherlock Holmes se trouve confronté à deux problèmes apparemment insolubles : d'une part, les activités de maîtres chanteurs qui menacent de lâcher sur Londres des milliers de rats porteurs de la peste et, d'autre part, un étrange tueur qui laisse derrière lui des cadavres entièrement vidés de leur sang. Dracula détient la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis plutôt amateur des aventures de Sherlock Holmes en général mais ne m'étais encore jamais frotté à l'un des nombreux pastiches qui existent en la matière.

"Le Dossier Holmes-Dracula" fait partie d'un cycle de six romans ("Les Chroniques de Dracula"), tous écrit par Fred Saberhagen, mais il semble (c'est le cas pour le présent ouvrage) qu'ils puissent se lire de façon indépendante.

Je craignais que le mélange des univers de Arthur Conan Doyle et Bram Stoker soit quelque peu artificiel, mais finalement il n'en est rien, on peut même dire qu'ils se mélangent à merveille. L'auteur alterne les chapitres narrés par Watson (dans un style très classique, fidèle à l'original) et ceux racontés par Dracula lui-même. C'est ici, pour moi, un des points forts du roman que d'adopter le point de vue du comte, ce qui tranche radicalement avec la construction épistolaire de l'oeuvre originale, dans laquelle le célèbre vampire n'est que peu présent. Paradoxalement, il apparait bien plus humain.

A mon avis, il est d'ailleurs recommandé d'avoir lu le roman de Bram Stoker afin de pouvoir pleinement apprécié le décalage entre les deux versions de Dracula, ainsi que les liens et implications des autres personnages communs aux deux oeuvres (ce qui est, je pense, beaucoup moins vrai pour Sherlock Holmes, qui reste fidèle à l'original). L'histoire en elle-même est sympathique, même si elle n'a rien de renversant.

Mais elle témoigne de la connaissance que l'auteur a de l'oeuvre de A.C. Doyle, et plus largement des pastiches holmésiens, puisqu'il y fait clairement référence à la nouvelle "Le Vampire du Sussex", qui elle-même inspirera le roman "Le Rat Géant de Sumatra" (considéré comme un des meilleurs pastiches), écrit par R.L. Boyer, paru en 1976, deux ans seulement avant "Le Dossier Holmes-Dracula".

On pourrait donc éventuellement reproché à Fred Saberhagen d'avoir, à l'époque, surfé sur la vague du succès, mais on sent bien qu'il aime réellement, et Sherlock Holmes, et Dracula et la qualité du résultat me laisse à penser que l'on ne resterait alors que dans le pur procès d'intention.

En tout cas, j'ai apprécié, c'est un divertissement solide qui ravira, je pense, les amateurs des deux univers.

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A savoir : ce petit bouquin fait partie d'une série qui s'appelle "Les chroniques de Dracula", ce que je ne savais pas quand je l'ai trouvé chez mon bouquiniste.

Je l'ai lu néanmoins en me disant que si Holmes apparaissait dans celui-là (c'est le second) mais n'était pas dans le premier, ça ne devrait pas trop me manquer. J'avais raison.

L'originalité de ce livre est de nous faire vivre les aventures de Dracula "de l'intérieur", puisqu'il est parfois narrateur. C'est un livre classé terreur... J'avoue n'avoir pas beaucoup tremblé, par contre je me suis bien régalée de retrouver deux héros mythiques de la littérature face à face ! Et j'ai très souvent souri à l'évocation des pensées de Dracula, ou de Watson, aussi, d'ailleurs.

Le fond de l'histoire est excellent, en plus, les renversements de situation plutôt originaux. Je pense que si je trouve le reste de la série d'occasion, elle atterrira dans ma PAL. Je ne connaissais pas l'auteur, célèbre pour sa série "Bersekers", sur laquelle je vais me pencher également.

Le seul reproche que je pourrais faire à ce petit bouquin c'est, je crois, des erreurs de traduction et/ou d'édition, car certaines phrases ne veulent carrément rien dire ou sont très bizarrement tournées... Et une fin extrêmement rapide, beaucoup trop !
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Alors qu'il est de retour à Londres, le comte Dracula se retrouve amnésique suite à un coup reçu à la tête, et est retenu prisonnier dans un endroit où d'étranges expériences semblent être en cours. Il va donc consacrer ses efforts à retrouver son identité et à se venger de ceux qui l'ont attaqué.

Pendant ce temps, de son côté, Sherlock Holmes essaie de faire la lumière sur la disparition d'un certain John Scott, parti étudier la peste à Sumatra et qui a été aperçu à Londres et de comprendre le lien qui existe avec un cadavre retrouvé près de la Tamise complètement vidé de son sang.

L'auteur prend donc pour point de départ l'affaire dite du "rat géant de Sumatra" qui fait partie des Untold Stories, histoires dont Watson parle, mais ne nous racontera jamais.

Alternance ici aussi entre les chapitres consacrés à Dracula et ceux consacrés à Holmes et narré par son Boswell, j'ai nommé Watson.

Frustrant, cette alternance, car, autant j'avais envie de lire le récit de Dracula, autant j'avais hâte de savoir comment Holmes allait remonter jusqu'à lui.

Malgré tout, c'est cette frustration qui fait une partie du charme du livre qui pour moi, reste dans mes annales des "bons pastiches holmésiens".

Alors, à ma gauche, une enquête policière avec Holmes et à ma droite, un récit qui est plutôt du côté du fantastique, puisque nous avons Dracula. Attention, le récit est assez court... un peu plus de 200 pages et pas plus...

Par contre, la majeure partie des assertions faites par van Helsing sont (apparemment) fausses et Dracula ne craint pas les symboles religieux et peut ,dans une certaine mesure se mouvoir à la lumière du jour.

Là, ça m'a cassé un peu le mythe... Mais j'ai compris en lisant, ensuite, "les confessions de Dracula" (j'aurais dû le lire avant... hem).

Par contre, le comte semble parfois dépassé par les évènements et se révèle un bien piètre stratège. Venant de lui, c'est assez peu usuel et perturbant.

Autre point noir : l'histoire des scientifiques déchus et décidés à faire payer Londres en menaçant les autorités d'une épidémie de peste est maladroitement amenée, bancale et n'a d'intérêt que de nous remettre en présence de personnages du roman de Stoker.

Pour moi, c'est le seul défaut et le reste de l'histoire est très bien.

Il est à lire, mais comme je vous le signalais plus haut, il vaut mieux commencer par le commencement et débuter par "les confessions de Dracula" pour comprendre tout le mythe revisité.

Sans cela, vous serez comme moi et vous ne comprendrez pas pourquoi certains "gentils" du roman de Stoker sont devenus des "méchants" ici... ça faussera toute l'histoire.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Dracula & Holmes… le prince des vampires & l'Empereur des détectives (consultants)... Tentant, très tentant pour la passionnée de littérature policière et de littérature fantastique (pourquoi choisir ?) que je suis... Je ne suis pas contre les mélanges, et quand je vois certains succès récents (besoin de citer ? non, obviously), je me dis qu'on peut tenter de faire se rencontrer quelques gentlemen extraordinaires… J'ai quand même demandé des avis à la ronde (sur Facebook) et j'ai eu tous les sons de cloche!
Donc une seule solution, me faire ma propre opinion!
Je ne connais pas l'univers de Saberhagen (même si je sais qu'il a réécrit Dracula du point de vue du Prince des Ténèbres), mais étant un tantinet vendue aux créatures à sang froid et à canines protubérantes, j'avoue que je suis prête à être du côté du Comte… le début du roman est un peu étrange, mais on entre facilement dans l'aventure. le Rat de Sumatra pointe enfin son petit nez, et le choix est bon, vampire et rats, ça va de pair puisque Dracula peut leur imposer sa volonté.
Du côté de Baker Street, Holmes ressemble à Holmes, Watson à Watson et Lestrade à Lestrade… En clair, la psychologie des personnages et respectée, de même que leur routine.
L'enchevêtrement des deux intrigues, s'il n'est pas original ( personne ne hurlera au spoiler si je dis que Dracula et Holmes sont mêlés à la même enquête, même s'ils n'y ont pas les mêmes intérêts) est plaisant, comme les épisodes d'un feuilleton, on a hâte de savoir comment l'un et l'autre vont s'en tirer, déduire, comprendre…
Cependant, le lien qui se fait entre Holmes et Dracula ne me plait pas tellement, trop facile (même s'il permet un petit coup de théâtre dont la victime est bien évidemment… Watson!), et je trouve qu'à partir de la page 200.
Je me suis souvent plains de la longueur de certain livres (pas encore ici, mais il va falloir vous y habituer), d'une intrigue trop étirée qui finalement se nuit à elle-même, ici, c'est le contraire. Un peu plus de complexité et de faux-semblants aurait donner au livre plus de force. Puisque ma réaction au final aura été : "Mouais…" alors que les débuts étaient prometteurs!
Reste une lecture globalement sympathique, un comte Dracula mégalomaniaque à souhait (même quand il est amnésique) et un Holmes égocentrique et torturé assez proche de celui de Sir Arthur. Pour les fans tolérants, je recommanderai, puisqu'il y a quand même quelques idées originales qui mêlent les deux univers.
Et j'ai envie de prolonger l'expérience avec d'autres titres de la série Dracula…
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Sherlock Holmes et Dracula liés à la fois par une enquête et le sang.... Oui... encore faudrait-il que l'histoire se tienne et qu'elle ne soit pas en contradiction avec l'univers de Conan Doyle et de Bram Stocker...

Le livre commence par le réveil de Dracula amnésique dans une pièce où il est attaché. Des gens étranges se pressent autour de lui. Quelque temps après, il est "assassiné" par ses mêmes personnes et jeté dans la Tamise.... Bien évidemment, il n'est pas mort et décide de se venger. De l'autre côté, Sherlock Holmes est contacté par une américaine afin de faire la lumière sur la disparition de son fiancé. Petit à petit les deux histoires se rejoignent pour n'en former qu'une.

Bon le début de l'histoire avec Dracula amnésique et se pensant un homme était plutôt atypique et prêtait à sourire. Par contre, au fil du récit.... le mot qui me vient à l'esprit c'est ENNUI. Il ne se passe pas grand chose, l'action tourne en rond et devient invraisemblable... L'auteur nous propose de suivre l'intrigue d'un chantage national avec comme menace : la diffusion de la peste. Malheureusement, cet élément sert juste de "liant" à l'intrigue et n'est pas exploité à sa juste valeur. Aucune tension de ce côté-là... cela aurait pu être une menace d'invasion extra-terrestre, qu'on aurait eu la même chose. Le récit devient vraiment dynamique et vivant à partir des derniers chapitres lorsque Holmes et Dracula se rencontrent... avant c'est usant à lire :(

Le personnage de Dracula ne ressemble en rien au personnage créé par Bram Stocker : ici nous avons une sorte de gentleman avec un code d'honneur alors que le Dracula que nous connaissons était plutôt un être égocentrique et imbu de sa personne. Il ne cherchait pas à aider quiconque mais à satisfaire ses penchants. Sherlock Holmes se voit affligé d'un passé "vampirique" et ne remettant nullement en question la réalité des vampires. Quand on connait un peu le personnage, Sherlock Holmes dit très souvent à Watson que tout à une explication LOGIQUE.... que Sherlock croit au vampire, là je n'adhère pas.

Globalement, encore un pastiche mettant en scène des personnages fictifs connus ... mais un pastiche décevant et sans grand intérêt. Pourtant le potentiel était là.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La marée changeait, rendant mon vol au-dessus de l'eau vive doux et aisé. Une fois arrivé au nord du fleuve, je constatai à mon grand soulagement, que les changements avaient été moindres dans ce quartier plus pauvre. Le petit cimetière de Mile End que je cherchais était inchangé, selon toute apparence. J'avais enterré en ce lieu [...]une caisse de la grandeur d'un cercueil à moitié remplie de la riche terre importée de mon propre cimetière. J'avais toute confiance qu'ici elle demeurerait cachée, une feuille étrangère au milieu d'une forêt anglaise.
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- Pourquoi suis-je enchaîné, Miss ? Je n'ai fait de mal à personne. (le vieil homme)
- Vous devenez violent par moments. Vous perdez la boule, comme qui dirait. C'est pourquoi on doit vous attacher.
A présent, il allait utiliser le nom et frapper, et voir quelle blessure magique il pourrait infliger.
- J'espère sincèrement, Sally, que...
Touchée en plein cœur. Elle se leva d'un bon, renversant presque sa chaise, et des miettes de pain s'éparpillèrent sur le plancher.
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Lorsque je suis dans une situation extrême, ce n'est pas à l'intellect que je me fie, mais à quelque chose de plus profond et de plus élémentaire, que l'on appelle cela la Chance aveugle, ou l'instinct du guerrier.
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[Dracula] Je préfère m'arrêter un instant afin de bien faire comprendre aux lecteurs modernes induits en erreur par les récits extravagants de mes ennemis, que le sang humain n'est pas ma nourriture habituelle. Le plaisir que me procurent les veines des femmes est tout bonnement sexuel. Mais pour ma subsistance, le sang de n'importe quel mammifère suffit à mes modestes besoins.
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Ma mort violente, lorsqu'elle viendra, sera très probablement imputable à mon orgueil sans bornes.
(Dracula)
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