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EAN : 9782841721931
885 pages
L’Atalante (27/11/2001)
3.7/5   22 notes
Résumé :

Dans les anciennes légendes scandinaves, le mot "berserker" désignait le guerrier revêtu de sa fourrure d'ours et qui, à la veille de la bataille, entrait dans une transe furieuse pour n'être plus qu'une machine à tuer. Ceux qui les avaient créés avaient disparu de l'univers depuis des milliers de siècles. Leur seul héritage, c'était ces immenses machines de mort, ces léviathans de l'espace à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il s'agit d'un recueil de quatre ouvrages publiés entre 1967 et 1982 composé de :
Les machines de mort, Frère assassin, La planète du Berserker et le sourire du Berserker.

Les machines de mort publié en 1967 :
Dans un prologue de 2 pages, l'auteur nous pose l'univers : Les humains ont essaimés dans la galaxie, ont rencontré une race pacifique, les carmpans (qui ne feront qu'une très brêve apparition dans ce tome) et après une période pacifiée, le temps de la colonisation, ont recommencé à s'armer. Bien leur en a pris car sont apparus les berserkers, d'antiques machines, crées par quelques seigneurs de guerre probablement disparus depuis, vouées à l'anéantissement de toute vie.

Les berserkers, du nom des guerriers de légendes nordiques fait pour tuer, sont des vaisseaux sphériques de 50 km de diamètre, au nombre de plusieurs centaines, intelligents, retors et prêts à toutes les ignominies pour accomplir leur mission de mort.

Ce premier tome n'est pas un roman mais un ensemble de 10 nouvelles, plus ou moins longues, explorant les relations conflictuelles entre les berserkers et l'humanité.
Ce format entraine de nombreuses redites assez désagréables et une forte impression de décousu avec un mélange des genres entre sf militaire et sf plus classique. L'univers décrit reste assez flou et les personnages, changeant à chaque nouvelle, n'ont pas le temps de prendre de la consistance.
Le tout forme une trame sur plusieurs années du combat contre les berserkers. de la lutte de l'humanité pour sa survie.

Malgré toutes ces critiques,le style assez fluide et agréable n'est pas trop daté (probablement grâce à une absence salvatrice de détails) et l'histoire, même si elle manque un peu de punch pour le sujet abordé, reste intéressante à lire.

Frère assassin publié en 1969 :
Ce livre, contrairement au précédent, est un véritable roman et non une anthologie de nouvelles sur le thème des Berserkers, les machines dévouées à la destruction de toute vie. Il se concentre sur une seule planète, Sirgol, qui grâce à une anomalie unique (et pas très bien expliquée), permet l'exploration temporelle et dans une certaine mesure, le voyage dans le temps.

Les berserkers, qui ne seront représentés dans ce roman que comme des machines à dimension humaine ou animale (en lieu et place de vaisseaux de 50 km de diamètre), vont se servir de cette faille pour tenter d'anihiler l'histoire de l'espèce humaine sur cette planète qui grâce à cette faille temporelle, existe depuis 21.000 ans.

Divisé en trois parties, on explorera les temps préhistoriques, le médiéval et l'équivalent du 17ième siècle avec un clone de galilée.

Le mélange, bien dosé, entre l'époque des "Modernes" et l'exploration temporelle est assez réussi et nous a indéniablement fait penser à La Patrouille du temps.
Il manque peut-être un peu d'explications quant au fonctionnement de l'organisme chargé du temps (les opérations du Temps), la théorie et la technologie rendant tout cela possible, mais ce n'est absolument pas rédhibitoire.

Un petit roman qui tranche, selon moi, en qualité avec le premier tome et qui donne envie de se plonger dans la suite.

La planète du Berserker publié en 1982 :
500 ans se sont écoulés depuis que Carl Karlsen a défait les berserkers (mais pas annihilés) dans l'essaim de pierres (publié dans le premier tome).
Un groupe de dilettante part à la chasse (illégale) à bord de leur vaisseau spatial sur la planète Mont-Thor qui, suite aux attaques des berserkers, a régressé à un niveau pré-technologique.
Sur cette même planète, est organisé un combat à mort à la gloire du Dieu Thorun, qui attire nos chasseurs. Mais il y a du berserker là-dessous.

Le premier tome était un recueil de nouvelles, le second un roman en trois parties. Ce tome est un court roman (à peine 200 pages) à part entière, ce qui n'en fait pas pour autant une réussite. J'ai trouvé les personnages assez inconsistants, les descriptions des combats sans saveur, l'intrigue faiblarde, la fin téléphonée. Sans parler du style vieillot, mais c'était déjà le cas pour les deux premiers tomes.

Bref, une lecture clairement non-indispensable, d'autant qu'elle n'est pas nécessaire pour la compréhension de la série.

Le sourire du Berserker :
Ecrit en 1979, soit 3 ans avant le tome 3, ce quatrième tome est un recueil de 10 nouvelles.

Il est fondé sur le même modèle que le tome 1, bien que les nouvelles soient plus disparates. On ne retrouve aucun personnage d'une histoire à l'autre (contrairement au tome 1) et le véritable point commun de chaque récit est le Berserker (ce qui dans un sens est assez logique).
Toujours la même trame, un humain ou un groupe d'humain, qui finit par battre la machine grâce à une spécificité humaine (amour, intuition, musique etc...)

Les histoires sont assez sympathiques à lire, distrayantes et suffisamment variées pour ne pas générer un sentiment de redite (en dehors d'un rappel systématique et assez agaçant à chaque histoire, de la nature des berserkers et de leur combat immémorial contre la vie).

Bref, Pas mal.
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Un univers impressionnant ...

Ce cycle est un héritage des années 70 ..

Cela reste une lecture tout à fait attractive ..
L'auteur possédait une connaissance intime des milieux militaires et une connaissance également solide de la mécanique ... de l'ingénierie et enfin des rapports intimes que peuvent entretenir les usagers de machineries avant-gardistes avec la technologie en soit d'une façon générale .....

Le golem et autre avatar de l'intelligence humaine qui se retourne contre son créateur est un thème riche ...
Ce thème a évolué dans ce cycle ...
Ici la civilisation humaine est engagée sur une échelle cosmique dans un affrontement implacable avec un ennemi mécanisé et artificiel qui a pour seule finalité d'éradiquer toute vie biologique .
Les hommes ont la peau dure et c'est un affrontement dans le vide silencieux de l'espace profond qui se déroule sur des milliers d'années et dans des environnements varié .

Franchement ce cycle affiche une ampleur époustouflante , une grande efficacité scénaristique et un soin assez correcte pour la caractérisation avec un vocabulaire légèrement passé , mais qui traverse bien le temps qui est pourtant en général , impitoyable en science-fiction .

De ce fait c'est une excellente lecture jeunesse et même pour les moins jeunes mordus de SF militaire jusque l'os .

Le caractère un peu confidentiel de ces textes ne doit pas éclipser le fait qu'ils furent un évènement du genre SF .

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TERMINATOR et tous cet univers de cinéma est né dans ce cycle ... il faut le savoir .. il faut le dire ....
Pas de Berserkers ... pas de Terminator ...
Sans cet auteur de génie et bien ceinture ...

Il faut rendre hommage à l'éditeur qui assure ici une véritable mission de service public en rendant ce texte historique disponible ..

Historique certes ! : mais tout à fait lisible et archi avenant du reste ...

Ces textes ont tout de même un petit côté daté lexicalement parlant ...
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En deux tomes, l'intégrale des Berserkers rassemble les huit volumes du cycle originel (Les machines de mort ; Frère assassin ; La planète du berserker ; le sourire du berserker ; L'homme berserker ; le trône berserker ; Léviathan, l'ombre bleue et La base berserker – quel dommage que je ne sois pas payé au nombre de fois où je case le mot berserker dans cette chronique…).
Soit 2000 pages bien tassées pour une trentaine de textes allant de la nouvelle au roman, en passant par le mélange des deux dans La base berserker (mosaïque de récits de Stephen R. Donaldson, Connie Willis, Roger Zelazny, Poul Anderson, Edward Bryant et Larry Niven, avec du liant de Saberhagen autour).
Fin des listes rébarbatives, je te rassure.


L'ensemble tient de la chronique à la Conan, une somme de récits épars qui ne forment pas une suite chronologique. A l'arrivée, un tout, une fresque une saga au sens classique du mot (c'est pas comme si le titre donnait un indice sur l'inspiration scandinave du bousin), à savoir des hauts faits qui méritent d'être rapportés.
Dans les textes nordiques et germaniques des temps jadis, on croisait déjà des berserkers. Enfin, façon de parler, valait mieux pas les croiser en fait. Ces psychotiques mi-hommes mi-ours et re-mi-ours derrière mordaient leur bouclier pour entrer dans une fureur destructrice et tout déglinguer sur leur chemin. Des gus rendus à l'animalité primale, enragés, incontrôlables, immunisés aux armes conventionnelles de l'époque (tout lien avec le mythe du loup-garou ne serait pas que pure coïncidence).
Les berserkers de Saberhagen ne viennent pas de Scandinavie mais de l'espace. du robot à échelle humaine au vaisseau taille Etoile Noire, ces machines de guerre ont été conçues far far away a long time ago par une race inconnue/oubliée/éteinte et programmées pour détruire la vie sous toutes ses formes.
En face, des humains, quelques extraterrestres aussi. Certains mondes alignent des vaisseaux spatiaux, d'autres en sont encore à la technologie médiévale. Dans tous les cas, affronter les purs concentrés d'armement que sont les berserkers revient à vouloir arrêter une division de Panzer à coups de boulettes en papier.


Pour citer la quatrième “le thème des berserkers, c'est celui, immémorial, de l'ennemi absolu ; le minéral contre le vivant, le métal contre le sang, la pensée artificielle et malveillante contre le cerveau imaginatif de l'homme”.
Saberhagen revisite en effet “l'immémorial”. le petit héros contre le gros monstre, thème d'une brouette de mythes.
Les premières légendes qui viennent à l'esprit sont celles du match entre Siegfried et Fáfnir, ou de saint Georges aux prises avec le dragon de Silène, cuirassé de partout et crachant le feu à l'image des berserkers. On pense aussi, vu la disparité d'échelle et de moyens, à David contre Goliath.
Ce rapport stratégique du faible au fort renvoie, lui, à du plus récent : la publication du premier récit à mettre en scène un berserker est contemporaine de l'engagement massif des Américains au Vietnam. Pas que le texte tienne de l'allégorie mais on ne peut pas s'empêcher d'établir un parallèle entre les bombardements massifs de l'opération Rolling Thunder et les attaques des berserkers.
La thématique de l'annihilation, itou, contemporaine de Saberhagen. La Seconde Guerre mondiale a modifié la conduite de la guerre. Fini de se contenter de battre les armées adverses avant de signer un traité pour récupérer deux ou trois territoires. Chaque camp vise l'anéantissement de l'autre. Les civils deviennent des cibles privilégiées. Et puis derrière, il y a la guerre froide avec la perspective d'une guerre atomique qui pourrait entraîner la disparition de la civilisation, voire de toute forme de vie sur terre.
La jeunesse de Saberhagen, c'est aussi les premiers systèmes d'armes automatisés. Il cite dans la préface un canon de 20 mm monté sur un bombardier B-36, capable de cartonner tout ce qui passerait à sa portée sans intervention humaine… et sans distinction de cible amie ou ennemie. Imagine avec un système d'armement “intelligent”, comme on dit de nos jours… le Fredo s'inscrit dans la thématique de la machine qui échappe au contrôle de son créateur et se retourne contre lui. Vu que la date du mariage entre armement et IA approche à grands pas, est-il besoin de préciser que la saga reste d'actualité dans son propos ?


Trente récits ou à peu près racontent les victoires et défaites de ceux qui croisent les Berserkers, les affrontements sur le champ de bataille, les controverses philosophiques sur la valeur de la vie, les actes héroïques et désespérés, les collabos (bonnevies) et les héros…
Si les humains ne partent pas gagnants, ils ont pour eux l'atout de pouvoir s'affranchir de la logique pure. Ruse, astuces rhétoriques, embrouilles, mauvaise foi, shoot vicelard pour envoyer le débat sur le terrain de l'irrationnel. L'imagination au service de la vie (ce qui résume assez bien une bonne partie de la SF et de ses mises en garde).
Au-delà de la lutte de l'homme contre la machine, Les Berserkers pose en filigrane la question de l'homme avec la machine. Fiction versus réalité. Ingénieur en électronique, Saberhagen connaît le sujet et interroge sur la place à venir de l'humanité par rapport à ses créations. Dans ces deux volumes, trente ans de rédaction et autant d'observation du monde. Mécanisation agricole et automatisation industrielle croissantes, invasion des foyers par une machinerie du quotidien (ça, pendant les Trente Glorieuses, on s'équipe en électronique!), émergence de l'informatique et de la robotique… Avec pour corollaires une dépendance toujours plus grande à l'égard de la technologique et l'absence d'une révolution sociétale liée à cette nouvelle donne. le modèle occidental fonctionne toujours sur le principe de l'emploi, façon polie de résumer l'exploitation par le travail et le chantage au salaire… Sauf que les faits vont dans le sens inverse, avec une population croissante pour un nombre d'emplois décroissant, puisque confiés à de la technologie, des machines, des robots, des ordinateurs, des algorithmes…


Une série intéressante, tu l'auras compris. Sur le fond, elle n'a pas vieilli. Sur la forme, le style de Saberhagen ne fait pas d'étincelles. Fonctionnel. le phrasé a pris une paire de rides, vu que les textes ont entre 30 et 50 ans, mais on n'a pas non plus l'impression de lire une langue archaïque.
La thématique de la machine qui se retourne contre son créateur aura rarement été si bien traitée. D'autant plus que les nouvelles et romans sont disparates quant aux lieux, dates et protagonistes. La guerre contre les berserkers se déroule à l'échelle intergalactique, tableau gigantesque dont on ne peut tout saisir. Chaque récit fonctionne comme un zoom sur tel ou tel point du temps et de l'espace, à la fois tout en soi et partie d'un tout plus grand.
Le seul défaut, c'est un sentiment de redite quand on enchaîne les nouvelles. Forcément, pour que chaque texte soit indépendant et se suffise à lui-même, il faut se retaper le point sur les berserkers. Là où Saberhagen touche au génie – plus que le toucher, il y plonge tout entier – c'est que l'impression de répétition s'arrête là. On ne peut que saluer la variété constante dans la longueur des textes, la résolution des intrigues, les thèmes connexes (religion par exemple), les genres/formats/contextes explorés (space opera, huis clos, récit de chevalerie, mythe revisité, heroic fantasy…).


SF classique, pas toute jeune, mais SF qui fonctionne. le grand oeuvre de Saberhagen vaut le détour, mérite d'être (re)découvert et gagnerait à être plus souvent cité parmi les classiques de la science-fiction. Parce que c'en est un, de classique, bien tourné, avec du questionnement. Et une sacrée source d'inspiration pour ceux qui ont mis le nez dedans.


Le monde entier connaît au moins une oeuvre qui descend en droite ligne de Saberhagen. Enfin, deux, si on compte le conte du comte, la novélisation du Dracula de Francis Ford Coppola (on passera sur l'idée débile de tirer un livre d'un film lui-même adapté d'un livre…). Mais là, on parle science-fiction.
Dans Frère assassin, les berserkers ont l'idée géniale d'envoyer un robot à forme humaine dans le passé pour dégommer la mère d'un guerrier à naître. Pas bêtes, les humains en font autant pour le contrer.
Quinze ans après la parution du bouquin, un certain James Cameron sort un film qui marche plutôt pas mal et inaugure une autre saga de trente ans… qui n'a rien rapporté à Saberhagen, rarement cité dans les sources d'inspiration (même si là, à mon avis, on se situe plutôt dans le plagiat que dans l'inspiration…).
Terminator, rien que ça.
Lien : https://unkapart.fr/les-bers..
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Dans toutes les nouvelles et les romans qui composent ces deux recueils, l'histoire sera la même. Il s'agira de la lutte incessante de l'homme contre les Berserkers.
Les berserkers sont des machines élaborées par les constructeurs, une race depuis longtemps éteinte. Elles ont pour unique but de détruire toute trace de vie dans l'univers. Et pour y parvenir, tous les moyens sont bons, même celui de préserver certaines vies, les Bonnevies. Ces humains qui vouent un culte aux machines et qui aident les Berserkers à anéantir toujours plus de vie. Comme dans chaque guerre, il y a des traîtres, du moins chez les humains car les machines elles, ne suivent qu'une seule logique.

Répétitif ? Oui, si on cherche à avaler ces deux gros pavés d'un seul coup. Il faudra donc penser à se ménager des pauses. Se faisant, on prendra un réel plaisir à prendre part à l'élimination des Berserkers. La aussi, il n'y a pas de vrai surprise, l'homme fini toujours par vaincre la machine. Mais si le résultat final est acquis, la méthode est elle chaque fois différente. Et c'est la tout panache de ce recueil, la créativité sera toujours supérieure à la logique pure…
Notons que dans La base Berserker qui termine le recueil, Fred Saberhagen fait appel à quelques plumes de renom afin de clôturer une série très réussie. Parmi ceux ci Connie Willis dont on reconnaît l'humour tant présent dans Sans parler du chien, Poul Anderson ou encore Roger Zelasny.
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Les Bersekers, machines dont la seule programmation consiste à détruire toute forme de vie rencontrée, errent dans l'espace longtemps après l'extinction de l'espèce qui les a fabriqués ; ils atteignent la frontière de l'empire des hommes...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le comportement de ces unités dirigeantes défiait souvent l'analyse, à
croire qu'une certaine qualité de cette maladie que l'on appelait la Vie
demeurerait à jamais hors de la portée des machines. Ces individualités
utilisaient la logique, mais leur comportement semblait parfois faire
table rase de toutes ces règles. Les plus dangereuses parmi ces unités
de vie agissaient parfois d'une manière qui semblait en contradiction
avec les lois de la physique et du hasard, dont la suprématie était
pourtant bien connue, à croire que leurs esprits étaient doués d'un
libre arbitre véritable, dont tous les critères connus démontraient
pourtant le caractère illusoire.
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L'immensité de l'espace vous apparut au fond comme dénuée de
malveillance. Les périls que vous y aviez imaginés s'évanouissaient
derrière de vastes horizons de silence. Alors, une fois de plus, vous
avez laissé parmi vous s'établir les querelles, un luxe dangereux qui
porte en soi la menace de la violence suicidaire.
L'autorité de la loi disparut des planètes que vous avez colonisées. Des
chefs y surgirent qui manœuvrèrent pour s'emparer du pouvoir et
montrèrent du doigt leurs semblables comme autant d'ennemis potentiels.
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Les arts de la paix et de la tolerance etaient vains car l'ennemi n'appartenait pas au regne de la vie .
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Moi, historien trois, de la race carmpan, par gratitude envers l'espèce originaire de la Terre qui assuma la défense de notre monde, désire exposer ici à son usage ma connaissance imparfaite de la guerre terrible que les hommes ont menée contre notre ennemi commun.
Cette connaissance, je l'ai élaborée fragment par fragment, au travers de mes contacts, tant au présent qu'au passé, avec les esprits des hommes comme ceux des machines. J'y ai souvent trouvé, car ces esprits me sont étrangers, des choses qui me restent incompréhensibles, mais j'y ai reconnu la vérité. C'est donc la vérité que je rapporte, les actes et les paroles des hommes nés de la Terre, petits et grands, banals parfois, les paroles et même les pensées secrètes de vos héros comme de vos traîtres.
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