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EAN : 9782878271218
288 pages
Rackham (15/01/2010)
4.34/5   79 notes
Résumé :
Palestine est le récit du voyage entrepris par Joe Sacco pendant l’hiver 1991-92 dans les Territoires palestiniens occupés par Israël, durant la première Intifada (1987-1993). L’auteur s’est plusieurs fois exprimé sur les motivations de ce voyage : ses doutes sur la politique des Etats-Unis vis-à-vis d’Israël après la guerre et l’invasion du Liban en 1980 et les massacres dans les champs de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila ; l’irritation qu’il éprouvait fac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Avec Palestine, Joe Sacco a créé la bande dessinée de reportage, à l'issue d'un voyage de plusieurs mois, en 1992, en Israël et en Palestine.

Le dessin est sombre mais réaliste.

Les textes sont sans concession, à la fois sur ce que l'auteur voit et ce qu'il ressent.

En arrière-plan, on ressent un parti pris pro-palestinien (ou anti "pourquoi il est de bon ton de défendre la cause israélienne"), mais sans concession avec les dérives des tenants de la cause palestinienne.

Même si le sujet m'est cher, et la façon de le traiter a priori plutôt sympathique, j'ai eu un peu de mal à lire cette BD : des dessins un peu trop noirs ? un texte un peu trop lourd ? Ce n'est pas la cause qui est en jeu, plutôt la façon dont elle est traitée...

Une BD utile, pour qui sait la lire...
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Comme à chaque fois que je lis un ouvrage sur la Palestine, je reste abasourdie et hagarde après de nombreux sursauts de révolte au cours de la lecture.

Palestine rassemble les neuf chapitres ou épisodes parus aux États-Unis en neuf fascicules de 24 ou 32 pages entre début 1993 et fin 1995, suite à un voyage en Palestine de Joe Sacco alors jeune plein de fougue - même si un peu peureux - qui forme son premier projet de grande ampleur.

Le premier chapitre est un peu foutraque dans sa structure mais les suivants sont parfaitement organisés. Dans chacun, l'auteur raconte ses expéditions et rencontres dans différentes villes palestiniennes, camps de réfugiés etc. le fait de le suivre dans de nombreux détails de la vie quotidienne permettent une immersion dans les conditions de vie réelles du lieu mais également dans les modes de vie.

Le dessin, souvent en cases larges, permet de visualiser le décor majoritairement fort triste de ces lieux, ainsi que les visages, les silhouettes, l'énergie et les émotions des habitants. J'ai beaucoup apprécié la dimension très réaliste du récit et cette attention aux détails visuels.

Par ailleurs, le texte se fait tour à tour révolté, informatif, caustique mais aussi quelque peu égoïste, préoccupé qu'il pouvait être de trouver la personne ou l'événement qui lui permettrait de faire sensation dans sa BD - ce qui est une des problématiques de l'écriture journalistique, et le mentionner sans fard me semble une forme d'honnêteté qui évite un angélisme fallacieux.

J'ai trouvé très intéressants le chapitre IV sur la prison d'Ansar III, expliquant comment les Palestiniens s'y organisent pour conserver leur dignité, et les chapitres VI, VII et VIII qui présentent une certaine variété des conditions de vie dans la bande de Gaza. J'aurais aimé que la partie accordée aux femmes dans le chapitre V soit plus importante.

Globalement, on voit toutes les générations témoigner de ce qu'elles ont subi (depuis 1948 notamment) et subissent encore au quotidien à l'époque venant des forces israéliennes (en faisant une mise à jour quelques 25 ans plus tard, je ne crois pas que cela ait beaucoup changé, en tout cas j'y ai retrouvé beaucoup de choses lues dans un autre témoignage journalistique qui date de 2010, Jours tranquilles à Gaza de Karim Lebhour) : les arrestations et emprisonnements abusifs, les méthodes d'interrogatoire pour le moins musclées, le harcèlement moral, les expulsions, les agressions par les colons, le développement économique sapé, la répression destructrice et qui semble disproportionnée (jet d'un cocktail Molotov : 15 ans de prison ; un désigné coupable : sa maison rasée, peu importe le nombre de personnes qui y vit etc.).

L'auteur précise bien qu'il ne présente presque que le point de vue palestinien parce que les médias américains, où il publie son ouvrage, se chargent amplement du point de vue israélien, et que son souhait est de présenter un témoignage de ce qu'il a vu pour faire changer les préjugés sur la situation et sur ces deux peuples.

Deux excellentes introductions ouvrent cette compilation, la première par Edward Saïd, intellectuel américain d'origine palestinienne, qui détaille très bien les caractéristiques de l'oeuvre de Sacco, la deuxième par Joe Sacco lui-même, qui explique son projet et comment il a travaillé (le passage des notes au dessin, quel type de dessin selon la visée narrative, descriptive ou dramatique etc.), joignant des pages de son carnet de notes, des photos prises sur place, des brouillons de plan et de planches.

Pour moi, un objet important.
Je ne remercierais jamais assez les bibliothèques qui font oeuvre de transmission.
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Palestine, de Joe Sacco, c'est d'abord une somme : dans son édition intégrale, près de 300 pages extrêmement denses, à la fois en dessins et en texte. Il s'agit de la réunion dans un même album des 9 tomes de ce Comics qui s'attaque à l'un des conflits les plus prégnants de notre siècle.
Il s'agit de la part de Sacco d'un travail assez monstrueux, d'une enquête sous forme de bande dessinée. L'auteur a passé plusieurs mois en Palestine et a cherché à comprendre ou décrire le conflit israëlo-palestinien du point de vue des habitants de Gaza ou de Cisjordanie. Des dizaines de rencontre, des interviews, des déplacements rendus difficiles par les blocages des Territoires palestiniens, l'Intifada, les tensions entre communautés, etc.
Si Sacco cherche à saisir ce qui se joue en Palestine, s'il fait oeuvre de pédagogie pour donner à comprendre certaines réticences de l'époque au processus de paix, les ressentiments toujours vivaces des populations, les tensions internes entre Fatah, FPLP, Hamas, etc., je ne qualifierai toutefois pas le travail de Sacco d'enquête journalistique. Pour la simple et bonne raison qu'il a manqué à ma lecture le point de vue israëlien. Il est parfois évoqué, mais de manière bien trop fugace.
Pour autant, pas question pour moi de reprocher à Joe Sacco son regard : parce que s'il choisit un point de vue, celui des Palestiniens, il reste objectif dans le traitement de ce point de vue. Objectif et lucide également, sur les témoignages qu'il a pu entendre, sur la réalité de tel ou tel engagement, sur certains non-dits ou certains tabous. A ce titre, les premières pages de cette édition sont passionnantes. L'auteur lui-même y expose à la fois ce qu'il a voulu faire et raconter, sa méthode de travail sur place, la façon aussi dont il a procédé à la mise en image (quels choix graphiques, que retenir, quels témoignages écarter, etc.).
Une lecture intéressante donc, parfois ardue devant la profusion d'images et de textes. Et la confirmation qu'il y a de bien belles pépites dans les comics. Il n'y a pas que DC Comics (ou ses équivalents, que par ailleurs j'apprends à découvrir et apprécier), et Spiegelman a des héritiers.
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Cet album rassemble les 9 tomes de la série Palestine intialement publiés par l'éditeur américain Fantagraphics entre 1993 et 1995. La première Intifada (1987-1993) fait rage lorsque Joe Sacco met les pieds en territoire occupé de Palestine en 1992. Agacé puis lassé par le point de vue dominant de la presse américaine sur le conflit israelo-palestinien, le dessinateur qui sera sacré figure de proue de la BD reportage grâce à cette série de bande-dessinées, entreprend un voyage de deux mois et demi en Palestine pour rendre compte par lui-même de la situation. Assumant avec aplomb et honnêteté son parti pris, Joe Sacco entend donner un son de cloche différent sur l'occupation israelienne en Palestine. Ne déclare t-il pas avec pertinence que : "Ce livre, bien que son contenu puisse paraître tempéré en regard de la violence d'aujourd'hui et de la tournure dramatique des événements, touche à l'essence de cette occupation. Ce n'est pas un travail objectif, si on entend par objectivité cette approche américaine qui consiste à laisser s'exprimer chaque camp sans se préoccuper que la réalité soit tronquée. Mon idée n'était pas de faire un livre objectif mais un livre honnête." (Joe Sacco, Quelques réflexions sur la Palestine, 2007). Cette série qui devait au départ compter six volumes, se compose de neuf tomes organisés autour de diverses thématiques : le Caire, la prison d'Ansar III, la camp de réfugiés de Jabalia, le droit des femmes, le port du hihab, "pression modérée", Ramallah, Naplouse, les handicapés... toutes les personnes rencontrées ou interrogées par Joe Sacco ont pour point commun des parents blessés, traumatisés, emprisonnés, abattus. Parfois dépité et exténué, le journaliste enchaîne les entretiens qui finissent par tous se ressembler. Les récits concordent. Les fait relatés accablants. La rancoeur est tenace et les haines exacerbées. Que vient chercher Sacco, lui demandent certains témoins. Racontera t-il au monde leur malheur ? A quoi bon sensibiliser l'opinion publique ? Quand la communauté internationale se décidera t-elle à agir ? A chaque personne interrogée, chaque question posée, Joe Sacco se heurte à autant d'interrogations auxquelles il n'a malheureusement ni réponses, ni solutions...

On entend souvent dire que Palestine est l'une des plus belles réussites de Joe Sacco. Je confirme : cette série, considérée comme pionière en matière de BD reportage, a valu au journaliste la reconnaissance de ses pairs, ce qui n'est pas peu dire compte tenu de l'époque où Palestine a été publié pour la première fois. de toutes les oeuvres que j'ai pu lire de Joe Sacco, je dois reconnaître que cette bande-dessinée qui a permis à l'auteur de faire ses premières armes, dégage une spontanéité et une naïveté particulièrement touchantes. Il part en Palestine en conquérant. Il en veut pour son argent. Il poursuit le scoop qui va faire sa notoriété. Il tient le sujet de son futur chef d'oeuvre. Avec humour mais aussi humilité, Joe Sacco fait découvrir un envers du décor méconnu de la Palestine. Pourtant ses espérances s'étiolent au fur et à mesure que son voyage avance. Entre arnaques, mensonges et sollicitations en tous genres, Joe Sacco évolue dans un environnement hostile : la misère, le malheur et la rancoeur des gens, les camps délabrés, les témoins insistants et la rigueur de l'hiver, finissent par venir à bout de son enthousiasme. La fin de son voyage prend des allures de marathon. Les arrestations intempestives ou les jets de pierres qui menacent en permanence colons ou palestiniens rendent compte d'une tension omniprésente que l'auteur restitue tantôt avec emphase, tantôt avec lucidité.

Notons par exemple ce long passage que je trouve d'une émouvante sincérité et qui fait de Palestine une oeuvre très personnelle dont j'apprécie particulièrement la teneur : "Je cligne des yeux, photographie mentalement la scène en me disant : ça va me faire de sacrées pages dans la BD - une séquence étrange avec une voiture ballotée sous une pluie torrentielle, Sameh qui essaie par dessus son épaule de percer l'obscurité, triturant les vitesses pour nous dégager des allées inondées, et moi, à côté, au comble du bonheur... J'y suis tu comprends, j'ai fait des centaines de kilomètres en avion, en bus, en taxi, pour arriver précisément ici : Jabalia, l'incontournable camp de réfugiés de la bande de Gaza, le point de départ de l'Intifada, le Disneyland de l'ordure et de la misère... Et me voilà, moi le peintre des misères palestiniennes, le putain de dessinateur aventurier qui n'a pas changé de fringues depuis des jours, qui a enjambé quelques rats morts et tremblé dans le froid, qui a déconné avec les gamins et acquiésé calmement à leurs terribles récits... Dans la voiture, je me pince pour y croire, pris de vertige dans le noir, devant les flots et les vents furieux, pensant, "vas-y bébé, balance la sauce, je peux encaisser." Mais je garde la vitre bien fermée..." (p. 206). Grâce à Palestine, Joe Sacco touche vraiment à l'excellence. Avec le temps, ce génie des premiers temps a peu à peu cédé à un professionnalisme plus maîtrisé mais moins séduisant. Pour ma part, si vous ne deviez lire qu'une seule oeuvre de Joe Sacco, optez pour cette grandiose série à la fois pour sa créativité artistique et ce certain regard porté sur la Palestine...

A lire également Gorazde ou Gaza 1956, en marge de l'histoire, du même auteur.
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Les orages s'abattent sur les villes palestiniennes à l'allure de bidonville sous couvre-feu israélien. le jour se lève sur un véritable bourbier surpeuplé. Il faut vraiment avoir envie de venir ici. L'auteur américain de cette bd-reportage est décidé à montrer cette réalité à ses compatriotes et au monde.

Reçu chaleureusement dans les familles palestiniennes, il écoute et retranscrit les récits. Les plus anciens évoquent le moment où ils ont été chassés de chez eux. Les autres évoquent le combat quotidien pour vivre qui implique aussi le combat quotidien contre l'occupant israélien : caillassage de la police, cocktail Molotof, combats de rue, blessés et morts par balles, arrestations, torture (dite "pression modérée"), emprisonnement. le scénario est très répétitif. La police et l'armée gagnent. Les colons poursuivent la colonisation.

Les dessins à la fois réalistes et naïfs dans le style comics soulignent la simplicité des gens et accentuent ainsi le contraste avec la complexité de la situation : d'un côté Israël imposé aux palestiniens par la parole de Dieu soutenue par les britanniques en 1917, et mise en oeuvre par une dynamique sioniste radicale. de l'autre côté les palestiniens révoltés qui s'organisent sous différentes bannières nationalistes et fondamentalistes.
Aucune de ces doctrines n'a la moindre chance d'aboutir.

Les témoignages des femmes palestiniennes sont les plus révélateurs du fondamentalisme : une femme reconnaît que l'oppression de la femme par l'homme est un problème qui réclame sa solution par le retour stricte au Coran. Deux jolies palestiniennes expriment leur culpabilité de ne pas croire suffisamment en l'islam. Une autre rappelle toutefois que les femmes non voilées se font caillasser dans la rue par des membres du Hamas...

De retour à Tel Aviv le mot de la fin est laissé à une femme israélienne réprouvant la colonisation mais fatiguée d'être rendue coupable de tous les malheurs des palestiniens.

Non vraiment la fin de ce conflit ne peut venir que d'un acte de foi non religieux.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"Je cligne des yeux, photographie mentalement la scène en me disant : ça va me faire de sacrées pages dans la BD - une séquence étrange avec une voiture ballotée sous une pluie torrentielle, Sameh qui essaie par dessus son épaule de percer l'obscurité, triturant les vitesses pour nous dégager des allées inondées, et moi, à côté, au comble du bonheur... J'y suis tu comprends, j'ai fait des centaines de kilomètres en avion, en bus, en taxi, pour arriver précisément ici : Jabalia, l'incontournable camp de réfugiés de la bande de Gaza, le point de départ de l'Intifada, le Disneyland de l'ordure et de la misère... Et me voilà, moi le peintre des misères palestiniennes, le putain de dessinateur aventurier qui n'a pas changé de fringues depuis des jours, qui a enjambé quelques rats morts et tremblé dans le froid, qui a déconné avec les gamins et acquiésé calmement à leurs terribles récits... Dans la voiture, je me pince pour y croire, pris de vertige dans le noir, devant les flots et les vents furieux, pensant, "vas-y bébé, balance la sauce, je peux encaisser." Mais je garde la vitre bien fermée..." (p. 206)
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3 citations pour la mise en place du drame palestinien, la Bd "Palestine" raconte la suite : on est en 1993, c'est insupportable.
Dieu (Josué 1.3)
Chaque arpent de terre foulé par ton pied, je te l'ai donné comme je l'ai promis à Moïse. Du désert et du Liban jusqu'à la grande rivière, l'Euphrate, tout le pays des Hittites au, etc...
Lord Balfour, 1917
A tort ou à raison, pour le meilleur ou pour le pire, les besoins et les espoirs du mouvement sioniste, enraciné dans une longue tradition sont d'une importance plus profonde et capitale que les désirs ou les préjudices des 700 000 arabes qui habitent aujourd'hui cette antique contrée.
Golda Meir, 1969
Ce n'est pas comme s'il existait un peuple palestinien qui se considérait lui-même comme un peuple palestinien, que nous étions venus et que nous l'avions chassé de leur pays. Ils n'existent pas.
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Une patrouille israélienne... Ramallah, c'est pas le pied pour eux... Ils avancent doucement... se tordent dans tous les sens... pivotent... tournoient... Lac des cygnes, version Cisjordanie.
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Tout Juif de Palestine est un peu arabe et aucun Arabe d'Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif.
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Vous êtes une personne, je suis une personne, nous sommes tous des personnes et nous venons tous de la poussière... Les Romains, les Byzantins, les Croisés, les Turcs, les Anglais... Tous ont été ici... Où sont-ils à présent ? Partis.
Où est l'Union Soviétique ? Partie. Pareil pour nous.
À Dieu, il suffit d'un rien pour changer tout. Seul Dieu est grand.
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Videos de Joe Sacco (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe Sacco
La Petroleuse présente la bd BUT I LIKE IT (LE ROCK ET MOI) Joe Sacco (Futuropolis - 2018 - 138 p. 20 x 27 cm - Cartonné) Dispo/Available here: https://www.la-petroleuse.com/fr/bandes-dessinees/5166-livre-but-i-like-joe-sacco.html
"1988, Portland, Oregon. Joe va prendre l'avion. Son vieux pote depuis le lycée, Gerry, chanteur des Miracle Workers, lui a dit qu'il pourrait être de la tournée en Europe, s'il vient vendre des T-shirt les soirs de concert. Ce qui motive Joe, c'est plutôt de faire une BD au sujet de la tournée. Ça change des affiches qu'il dessine pour eux... Quand Joe rejoint le groupe, Gerry lui dit qu'en fait, il n'y aura pas de place dans le tour bus... Ça tombe mal, Joe a tout plaqué : préavis pour son job, remise des clés d'appartement. Et voilà son bizutage, c'était une blague !!! Il embarque finalement en compagnie du reste du line-up, Robert, Matt et Hutch. Direction Amsterdam. le vol est sans encombre, les mecs se bourrent la gueule à la bière. Cependant, le look rock-star torchée, ça ne passe pas trop bien à la douane hollandaise, qui embarque Matt à deux grammes cinq. Contrôle de passeport, pas de billet retour, 31 $ en poche..."
Audio: Miracle Workers (Love Has No Time) 1985
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