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EAN : 9782746737143
176 pages
Autrement (05/02/2014)
3.22/5   55 notes
Résumé :
Roger Liddiard, un jeune romancier, raconte les événements troublants qu'il a vécus à Westease, où il s'est installé. Le recteur du village est assassiné et sa fille semble être la coupable idéale. Amoureux de la jeune femme, Liddiard ne veut pas croire en sa culpabilité et mène sa propre enquête. Il soupçonne Wyldbore Ryan, un peintre célèbre, cynique et capricieux.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Roger, jeune romancier auréolé de son passé d'officier lors de la deuxième guerre modiale, s'arrête à bord de sa Jaguar dans le paisible village anglais de Westease, et décide aussitôt d'y acheter quelque chose. Entouré de voisins tels qu'un pasteur, ( sa charmante et jolie fille..., son épouse acariatre), un vieux professeur et un artiste peintre connu, sa vie aurait pu ressembler à un long fleuve tranquille, sauf qu'il y a un meurtre...

Publié pour la première fois en Angleterre, en 1947 , il faudra attendre 2014 pour que ce roman arrive en France, traduit.
Aussi, il faut le replacer dans son contexte historique, être un peu indulgent quant à ses côtés désuets et surranés. Vita Sackeville- West n'est pas une auteure de romans policiers, (elle fût proche de Virginia Woolf). J'ai trouvé que ce roman était moins chargé en suspens, ou en perversité" que ceux de la grande Agatha, moins "technique" plus invraisemblable. Il est moins chargé en descriptions que ceux de Patricia Wentworth. On n'est moins immergés dans l'époque, (ce qui est un défaut pour moi, car c'est ce que je viens y chercher...)
Honnêtement jusqu'à la fin, je n'étais pas convaincue, mais un habile tour de passe-passe de l'auteure a fait que j'ai terminé ce roman avec le sourire, heureuse de m'être faite avoir comme une bleue...
Le jeune Roger est un brin agaçant... Il agit un peu sur un coup de tête en achetant cette maison, à moins que ce ne soit un coup de foudre... Les personnages sont ultra caricaturaux et sans épaisseur : la victime, la jolie jeune fille , le vieux professeur sage , le peintre antipathique... Des personnages qui se comptent sur les doigts de la main, les villageois, pauvres "péquenots" ne méritant pas de figurer même en tant que figurants... Seul le tenancier de l'auberge apporte ( au tout début), les renseignements au jeune homme, c'est comme si sa seule parole suffisait à présenter le village, ses habitants, les biens à vendre, les particularités des uns et des autres. Une fois qu'il a eut fait son "job", il est "jeté" par l'auteure , comme un kleenex !
Tous ces petits détails mis bout à bout, fait de ce roman, un objet plus pauvre que les romans des consoeurs et contemporaines de l'auteure, Christie et Wentworth.
L'histoire d'amour est comme le reste , expédiée et sans saveur, quand à l'histoire policière, elle est vraiment invraisemblable, jusqu'à ce que...
Seule la fin sauve ce roman, mais il me faut être honnête, il ne me marquera pas...
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Il y a un moment que j'avais envie de découvrir et lire Vita Sackeville-West, d'ailleurs j'avais emprunté son Au temps du roi Édouard mais finalement je n'avais pas pu le lire. Il y a quelques jours je suis tombée par hasard sur le diable à Westease en librairie et j'ai saisi l'occasion pour enfin la découvrir. Surtout que le résumé avait l'air très différent, car contrairement au roi Édouard qui racontait l'histoire mondaine d'un jeune aristocrate, ici il s'agissait d'un petit polar ! Ça m'a plutôt étonnée car je ne savais pas qu'elle était aussi allée vers ce genre.

On plonge donc en plein coeur d'une campagne anglaise pleine de charme, dans un petit village où tout le monde se connait, jusqu'au jour où un terrible meurtre va secouer leur paisible calme. Un jeune écrivain, Roger Liddiard, nouvellement installé dans le village va essayer de démêler cette histoire car non seulement ça l'intrigue mais aussi parce qu'il s'est beaucoup attaché à ce village. C'est d'ailleurs à travers lui que l'on va découvrir les différents habitants.
Sans en dévoiler l'issue finale, j'ai trouvé cette histoire absolument folle. le fin mot de l'histoire est presque digne d'Agatha Christie ! C'est complètement innatendu, et j'ai adoré ça justement. Au lieu d'avoir un crime simple avec un meurtrier et un mobile banal, on a tout le contraire. J'ai également aussi trouvé la psychologie plutôt bien développée et ça c'est vraiment un plus.

Moi qui ne lis quasiment jamais de policier (hormis Agatha Christie très rarement) j'ai été agréablement surprise par ce roman. Surprise d'avoir passé un très bon moment de lecture et surprise par la maitrise du genre par Vita Sackeville-West ! Alors qu'elle n'est pas, à ma connaissance, une écrivaine spécialiste du polar, elle livre une histoire à la fois très bien construite et très bien amenée. Une véritable enquête policière alliée à une belle plume où on se laisse embarquer tout entier !
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Roger Liddiard, écrivain reconnu et vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, acquiert une maison à Westease, un village du fin fond de l'Angleterre. Il se lie d'amitié avec son voisin, le vénérable Professeur, et Mary, la fille du pasteur, et d'inimitié avec la célébrité locale, le peintre Wyldbore Ryan. Quand un meurtre est commis, Roger réalise avec horreur que le tueur est probablement quelqu'un de son entourage.

On est ici dans le huis-clos policier à la Agatha Christie, si ce n'est que je n'ai pas eu à me creuser beaucoup la cervelle pour comprendre quel était le twist permettant de résoudre le mystère. Ce qui était à mon avis voulu, l'autrice utilisant ce truc pour détourner notre attention d'un autre élément, auquel j'avais pensé à un moment, mais que j'avais rapidement écarté. Bref, je me suis fait avoir ^^

Si à mon avis on est loin de Christie dans la façon dont Vita Sackville-West prend en main son intrigue et ses personnages, le contexte et le format sont assez similaires: la campagne anglaise, les personnages clichés du genre, le huis-clos, la police peu compétente, un peu de romance et un malheureux protagoniste assassiné.

La plume est assez légère, l'intrigue un peu distendue. Il faut un certain temps avant d'en arriver au point crucial du récit: le meurtre est assez tardif. Ce qui nous laisse le temps d'apprendre à connaître les protagonistes et les relations entre eux, d'avoir une idée suffisamment précise des lieux. Je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants ou réellement marquants, mais ils permettent à l'autrice de jouer avec nous et ils suffisent à la tâche qui leur est dévolue.

Une lecture plaisante, pas forcément très mémorable, mais que j'ai refermée sur un sourire. Attention, lisez bien jusqu'à la dernière page, j'ai failli louper les 2 dernières à cause du format et ça aurait été bien dommage ^^
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Le diable à Westease
Une sorte de pédant prétentieux achète un Moulin dans la campagne près de Bristol. Roger est colonel à 24 ans, auteur à succès (« la quête » , oeuvre géniale et improbable tirée à 50000 qu'il a du écrire dans son avion....) et héritier d'une somme rondelette qui lui permet d'acquérir le bien sans enchères et souhaite vivre comme un gentleman farmer dans cette meeeeeeerveilleuse région paisible et so british.

Dans le village de Westease, il y a des gens qui ont un intérêt et puis les autres. Un crime est commis. Un crime sans raison. Voilà l'histoire. Il n'y a qu'une seule fille intéressante, cavalière et harlequinesque, et donc un seul amour. Roger est un con même pas défendable jusqu'à sortir son parapluie mal placé. Ce qu'il ne fait jamais, encore moins dans son piteux épilogue.

Evidemment le nombre de suspects étant très limité, il est assez facile de se mettre à la place de l'auteur et de trouver le ruban qui permet de dénouer ce noeud parfaitement désuet et agaçant.

Publier ce genre de littérature blasée et victorienne n'a aucun intérêt.
« Autrement » publie heureusement d'autres choses que ces niaiseries snobinardes et inutiles.

Jolie couverture à 16 euros.

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A la fin de la guerre, Roger Liddiard, nanti au volant de sa Jaguar, sillonne la campagne anglaise et décide d'emménager à Westease. Il tombe sous le charme de ce village et y fait l'acquisition d'un moulin. Il rencontre des personnages hauts en couleurs : le révérend Mr Gatacre et son épouse acariâtre et malade ; le peintre Wyldbore Ryan ; Le Professeur ; la jolie fille du révérend. Cette vie à la campagne semble bien tranquille jusqu'à ce qu'un meurtre y soit commis : le révérend est passé de vie à trépas. 
Qui a bien pu l'assassiner ?

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Premier roman que je découvre de cet auteur, née en 1892. Une grande partie du roman est conforme à ce que l'on peut lire dans les romans policiers : une fois le meurtre commis, nous, lecteurs, allons essayer de démasquer le ou les coupables. Autant dans certains romans policiers je peux avoir des présomptions, autant là je n'avais aucun argument, aucun mobile qui puisse m'orienter plus vers l'un ou l'autre personnage. La vérité est révélée tardivement et outre le coupable dévoilé, il y a une autre surprise que je n'ai saisie que tardivement. Un roman qui détend, qui se lit bien et vite. J'ai bien aimé la plume de cet auteur. Ce roman n'est pas hors norme mais vu le genre, je trouve difficile de faire de l'exceptionnel avec le genre qu'est le roman policier. J'ai bien aimé que l'auteur m'interpelle à la fin de son histoire et sollicite mon avis.
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critiques presse (1)
Lexpress
24 février 2014
Inédit en français, Le Diable à Westease de Vita Sackville-West est un délicieux polar à la saveur britannique qui n'est pas sans rappeler les romans d'Agatha Christie.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J'ai beaucoup appris depuis ce matin, Roger. J'ai appris qu'un événement imprévu, surtout aussi terrible qu'un crime, peut brouiller les cartes et faire d'un geste innocent, dont on aurait pas gardé le moindre souvenir, soit interprêté de manière totalement nouvelle, jusqu'à prendre un caractère sinistre.
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J'ai la prétention d’être la personne idéale pour raconter les choses étranges qui se sont passées a Westease. Et ce, a plus d'un titre. D'abord, j’étais sur place des le départ ; ensuite, je me suis intimement lié (comme on va le voir) a quelques-unes des personnes concernées ; enfin, je crois pouvoir dire en toute modestie que ma profession - romancier - me donne les moyens de bâtir un récit cohérent et de réaliser un portrait abouti de tous les héros de cette histoire. Lors de ma précédente incursion dans le domaine de la fiction, je ne me suis pas risqué a me lancer dans des aventures aussi rocambolesques, avec des héros aussi spéciaux. D'habitude, je suis plus sobre ! Mais cette fois-ci, je vais pouvoir me contenter de répéter ce dont j'ai été le témoin. Si certains lecteurs ne me croient pas, je ne serai pas responsable, car je n'ai rien imaginé. Donc je pressens que ma tache sera facile. Ce récit devrait aller de soi, au fond, il ne me reste plus qu'a laisser courir ma plume...
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Elle n'arrive pas à croire qu'aucune empreinte digitale ne ressemble à une autre. " Je suis convaincue que Dieu tout-puissant a été capable de créer énormément de choses , mais je ne crois pas qu'Il ait pu inventer des millions d'empreintes différentes pour les humains du monde entier."
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Page 8 : "et, surtout le succès assez extravagant de mon livre (alors que j'avais vingt-quatre ans !)...", toujours page 8 : "Naturellement, je n'avais pas écrit une ligne de toute la guerre,..." donc 24 ans plus 5 ans de guerre fait de notre héros un colonel à 29 ans, ce qui est déjà plus réaliste dans la R.A.F en temps de guerre.
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"Qu'Est-ce que l'homme, après tout, mon cher Liddiard?
Au fond, on s'est souvent posé la question sans y répondre.
Devons-nous le considérer comme un confetti, une particule éphémère égarée au milieu des éléments qui constituent notre univers, ou comme la pièce essentielle d'un mécanisme de la plus haute et de la plus subtile complexité? Si complexité il y a, elle est ce qui rend notre sujet intéressant à étudier : plus complexe est le personnage, plus grand est l'intérêt qu'on lui porte."
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Videos de Vita Sackville-West (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vita Sackville-West
Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard de Carole D'Yvoire aux éditions Livre de Poche
« Bloomsbury m?enchante, il est la vie même. » Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d?Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l?union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d?édition Hogarth Press. Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l?affirmation de la vie, d?une « vie intense et triomphante ». Inclus : des extraits de lettres, une nouvelle de Virginia Woolf et une nouvelle inédite de Leonard Woolf.
https://www.lagriffenoire.com/98459-divers-litterature-je-te-dois-tout-le-bonheur-de-ma-vie.html

Virginia et Vita de Christine Orban aux éditions Livre de Poche
1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu?elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l?une de ses ?uvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire.
https://www.lagriffenoire.com/6842-divers-litterature-virginia-et-vita.html
Vous pouvez commander Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard et Virginia et Vita sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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