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EAN : 9782277236917
316 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.2/5   5 notes
Résumé :
Merry Christmas, Carol ! Joyeux Noël, Evans ! Pour un ex-agent des services spéciaux qui s'ennuie, y a-t-il plus beau cadeau qu'un meurtre ? Dyan Marley retrouvée nue, ligotée et étranglée dans sa chambre de Manhattan. Sixième victime d'un tueur en série recherché par tous les flics de New York. Pour corser l'affaire, le bureau de Ms Marley est cambriolé. Impossible à Carol de supporter l'inaction quand de tels mystères s'offrent à elle !
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Carol Evans s'ennuie... Elle se rend à New York à la veille de Noël, par curiosité, parce qu'elle n'a rien d'autre à faire et que son père, récemment décédé, lui aurait laissé un héritage. le rendez-vous chez Dyan Marley, chargée de la succession, se fait au domicile de l'avocate. Mais quand Carol arrive à son rendez-vous, la porte est entrouverte, et son interlocutrice, nue et ligotée, est morte asphyxiée. Selon la police alertée par Carol, il s'agit du 6ème meurtre avec le même mode opératoire. Et qui dit 6 meurtres dit que New York se trouve avec un tueur en série sur les bras.
Bien sur, Carol est bien décidée à aider la police new-yorkaise, qui se passerait pourtant bien de sa présence, à mettre la main sur le Lady Killer, comme on le surnomme. En farfouillant un peu dans les papiers de la morte, Carole tombe sur des dossiers concernant des promoteurs immobiliers tout sauf réglos et un détective privé véreux. L'un des promoteurs en question, auquel Carol impose une entrevue, a pour maitresse une belle black. Voilà de quoi motiver notre ex-agent de la CIA, si besoin s'en fallait, de renouer avec l'action et de mettre la main (autour du cou) du Lady Killer !

A christmas Carol est la septième aventure du cycle de Carole Evans. Dans cet opus, c'est la mécanique du trafic de drogue et de son écosystème qui est mis à bas par une Carole Evans égale à elle-même. Une fois de plus, elle n'hésite pas à fourrer son nez dans une enquête où elle n'a rien à faire, et garde toujours une longueur d'avance sur les forces de l'ordre officielles, grâce à ses méthodes musclées qui ne seraient cautionnées par aucune instance gouvernementale : passage à tabac, chantage, interrogatoires musclés, etc...
Comme toujours avec Sadoul, l'intrigue policière est solidement construite et amenée, cohérente et intelligente. L'utilisation des canons du roman policier classique jure assez avec le personnage principal, fière et libre, qui s'assume en tant que femme, homosexuelle, et portée sur l'action (bien plus que sur la réflexion), le tout sans rechigner à jouer de sa féminité. L'ensemble forme un tout savoureux, dans lequel les propos souvent provocants de Carole Evans, qui cadrent bien avec son personnage, et ses actions, apportent un plaisant contre-poids humoristique à une histoire plutôt sombre et violente.
Bref, c'est réussi, Carole Evans reste un personnage intéressant et sympathique auquel on s'attache, auquel aussi on envie aussi parfois son franc parler tout autant que sa liberté d'action ! Enfin, cerise sur le gâteau, l'évocation de Noël à New York est particulièrement réussie !
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Revoici Carol Evans, ex-agent des services spéciaux, reconvertie, surtout par ennui, détective. Lorsque Dyan Marley est retrouvée étranglée dans sa chambre new-yorkaise, Carol Evans se lance sur la piste du meurtrier, un tueur en série surnommé le Lady Killer. Mais Carol rencontrera sur sa route des flics pas toujours très honnête, des criminels de Harlem, la Mafia et, également, une mannequin noire, Sharon Clarke, qui ne laisse pas indifférente Carol.
Avec la série des « Carol », Jacques Sadoul nous offre un beau personnage de détective bad-ass, sorte de version féminine (et lesbienne) de Mike Hammer. Autrement dit, la demoiselle utilise aussi bien son cerveau que ses poings et, accessoirement, le reste de son corps, d'ailleurs fort attrayant. Raconté à la première personne, le récit ne lésine pas sur un certain humour pas toujours politiquement correct (une autre époque) car Carol n'aime pas grand monde : ni les Noirs, ni les Hispaniques, ni les « gouines non maquillées », ni les communistes. D'ailleurs elle ressasse régulièrement la décadence de l'Amérique, tombée sous l'emprise de l'immonde pensée Rouge et se désole de la nullité de tous ses présidents de gauche, « excepté Reagan qui était correct ».
L'intrigue, pour sa part, se montre bien construite et complexe, à mi-chemin entre le polar hard-boiled et le policier d'énigme plus classique, dans la tradition des grands anciens à la Chandler ou Spillane. le lecteur peut d'ailleurs se perdre dans un dédale qui mêle trafic de drogue, serial killer, guerre des gangs, etc. Sadoul, grand seigneur, récapitule heureusement les faits à deux reprises pour permettre à chacun d'emboiter les pièces. En parlant d'emboitage, Carol, pourtant ouvertement raciste, tente durant tout le roman de gagner les faveurs d'un mannequin noire au vocabulaire des plus fleuris. Ce qui donne de nombreuses scènes savoureuses entre séduction et disputes façon « comédie de mariage » (ou plutôt de couchage !). L'atmosphère de Noel et les excès de la période sont également bien rendus, ce qui offre une toile de fond plaisante qui justifie le titre en forme de calembour.
Enlevé, divertissant et bien mené, A CHRISTMAS CAROL constitue donc le polar idéal pour accompagner des fêtes de fins d'années confinées. A déguster sans modération.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Encore une fois, Carol Evans se lance dans une enquête à sa manière parce qu'elle s'ennuie ! Il y a de l'action, un bon scenario, et beaucoup de meurtres.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Une chose encore, Stuart, pouvons-nous tenir pour acquis que Miss Evans n'était liée à aucun des protagonistes de cette affaire avant son arrivée le 24 décembre ?
- Oh, il n'y a aucun doute, elle est capable de mettre un bordel terrible partout où elle passe en trois ou quatre jours seulement. Mais ne la prenez pas pour le Père Noël, sa hotte ne contient que des cadavres.
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Se souvenir aujourd'hui qu'Harlem fut la banlieue chic de la bourgeoisie blanche vers 1830 requiert une imagination exceptionnelle. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale le quartier est devenu une immense zone insalubre et dégradée, presque un bidonville. Pourtant les nouveaux bourgeois noirs tentent de s'y installer depuis quelques années en restaurant les magnifiques maisons brownstones édifiées par les colons hollandais. Il est vrai qu'ils y ont déjà vécu avant la guerre civile, mais comme esclaves.
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Rencontre avec Jacques Sadoul lors des huitièmes Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres. Une vidéo tournée par Actusf.
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