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EAN : 9782246438915
189 pages
Grasset (12/09/1990)
4.03/5   74 notes
Résumé :
" Soraya avait été ensevelie jusqu'aux épaules, les bras à l'intérieur du trou, ses longs cheveux noirs déployés autour d'elle.
Elle semblait totalement absente : elle regardait sans voir, écouter sans entendre les voix qui murmuraient près d'elle. " En 1987, Soraya M., accusée d'adultère, subit le châtiment prévu par la loi islamique chaque fois qu'un mari se sent trompé ou bafoué : la lapidation. Exilé d'Iran depuis 1979, l'écrivain et journaliste Freidoune... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord, je tiens à expliquer les 5 étoiles, je déteste noter un livre qui traite d'un sujet grave (la maladie, la barbarie, la souffrance...), je trouve déjà difficile de noter un livre, mais encore plus quand l'histoire est vraie et surtout dramatique.
Là, nous sommes confrontés à la cruauté humaine à son niveau maximum, déjà prendre la vie de quelqu'un est inacceptable à mes yeux, mais quand cette vie est prise dans une violence et une injustice extrême, cela dépasse l'écoeurement.
Soraya, jeune fille Iranienne, est mariée très jeune à un homme qu'elle n'a pas choisit, elle vit dans un tout petit village de 250 âmes, et ce sont ses parents, qui moyennement finance, marie leur fille à leur convenance. Soraya accepte ce mariage, sans rien dire, soumise à la loi islamique pratiquée dans son village, très vite, elle se retrouve enceinte et cumulera les naissances pendant une quinzaine d'années certains de ses enfants naîtront morts comme c'est malheureusement le cas dans ce genre de situation, elle élèvera convenablement ses enfants et tiendra parfaitement sa maison, son mari ne pouvant rien lui reprocher.
Son mari, dont je n'ai même pas retenu le nom, se lasse de sa femme, mais si il demande le divorce, il devra reverser la dot et ça il en est hors de question, il va donc comploter avec le maire du village, le mollah et bien d'autres pourritures pour faire passer Soraya pour une femme infidèle et donc pouvoir la condamner à mort.
L'occasion est tout trouvée, puisque Soraya a pour voisin le veuf d'une de ses amies d'enfance et par charité et loyauté envers son amie partie trop jeune, elle va aider cet homme dans les diverses tâches ménagères et l'éducation des enfants. Cet homme, dont le prénom ne m'intéresse pas plus, va témoigner contre Soraya, prétextant qu'elle lui fait des avances et qu'elle n'hésite pas à le draguer chaque fois qu'elle vient chez lui.
Toute cette petite communauté de pourriture va donc venir chez Soraya pour lui faire part de ce témoignage et lui demander si tout cela est vrai, elle va bien évidemment nier, puisqu'elle n'a jamais draguer cet homme. Sa tante, Zahra, présente et très influente dans le village, va essayer de tout faire pour sauver sa nièce, mais rien n'y fera, et Soraya sera jugé en 20 minutes et condamné à la lapidation, exécution qui aura lieu le soir même.
La scène de la lapidation est extrêmement dure à lire, sachant que les premières pierres seront jetées par le père, le mari et les deux fils ainés de Soraya.
Dur récit qui témoigne encore une fois que les hommes peuvent être d'une cruauté extrême, et même si je déteste souhaiter du mal aux gens, j'espère juste qu'ils en ont bien chier pour le restant de leurs jours et que leurs actes les a empêché de dormir jusqu'à la fin.
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La femme lapidée" n'est pas un roman, il faut bien le préciser, mais le récit d'une histoire vraie que raconte Freidoune Sahebjam. On lit d'une seule traite, connaissant la fin de l'histoire grâce au titre, mais non pas les raisons de cette lapidation, qui ne sont rapportées qu'au milieu du livre. Faut-il les préciser ? Quatre hommes s'unissent contre la malheureuse Soraya, pour l'accuser d'adultère. Nous ne dévoilerons pas l'identité de tous ces individus. Mais il faut quatre hommes témoins de l'adultère, pour condamner une femme à la lapidation, « là-bas ».

Soraya ne sait pas se défendre. Les hommes sont particulièrement répugnants aussi bien le mari, homme violent et cupide que ses fils aînés, qui lapideront leur propre mère ; quant au maire du village, homme déchu, il ne fait qu'obéir à la toute-puissance d'un mollah qui prêche la parole d'Allah, pour s'attirer la bienveillance des villageois et assurer sa notoriété et se venger du refus de la condamnée, quand il lui avait fait des avances.

La figure de la tante de Soraya, femme de bon sens qui se rend compte de la folie des hommes du village et de la population tout entière, qui aime sa nièce, devient son dernier refuge et sa douleur, muette, est saisissante. Des détails sur le corps mutilé, qui n'aura pas droit à la sépulture, sont encore un sujet de réflexions douloureux pour le lecteur aussi bien que pour cette tante qui a été longtemps une figure importante, dans ce petit pays perdu dans les montagnes.

Un livre cynique et cruel, où le lecteur verse sans doute des larmes de compassion et d'impuissance, face à l'imbécillité des coutumes et à la perversité d'un homme qui n'a trouvé que ce moyen pour se débarrasser d'une innocente, afin de profiter d'autres femmes.

Quant à cette épouse « ignoble », elle a pour seuls torts d'avoir mis au monde des enfants, d'avoir été fidèle et généreuse, et supporté menaces, coups et injures d'un mari volage et pervers.

Un style clair, sans emphase, lapidaire devrait-on dire. Après cette lecture, on ne peut plus regarder une pierre comme on avait coutume de la regarder auparavant, avec indifférence...

Un récit qui ne pourra jamais s'oublier des mémoires des hommes.
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Il est très difficile de donner une note à ce livre. Tout est dans le titre « La femme lapidée ». On sait d'emblée de quoi il traite et on sait que cela ne va pas être plaisant.
J'ai lu le livre d'une traite. J'ai avalé les 187 pages sans m'en rendre compte si bien que je n'ai pas vu l'heure. J'ai mis à peine plus de trois heures pour le lire, mais il était largement plus de minuit quand je l'ai refermé. Je ne pouvais pas le lâcher, je ne pouvais pas arrêter pour le reprendre le lendemain. Si j'avais fait cela, j'aurais eu le sentiment de trahir Soraya. Je devais l'accompagner jusqu'au bout.
Soraya Manoutchehri est née très exactement le 12 février 1951. Elle a reçu le même prénom que la princesse Soraya Estandiari Bakhtiari qui ce jour-là épousait le Shah d'Iran, Mohammed Reza Pahlavi. Elle vit dans le village de Koupayeh, non loin d'Ispahan, dans le centre du pays. A dix ans, elle est placée chez un riche propriétaire terrien comme il est de coutume. Elle est alors sa bonne à tout faire. L'homme ne la viole pas mais il se livre à des attouchements durant les trois ans où elle vit chez lui. A treize ans, elle revient chez ses parents et est rapidement mariée à un jeune homme de vingt ans, Ghorban-Ali. Soraya le connaît malheureusement bien : il la brutalisait déjà enfant. Lui par contre ne se souvient pas d'elle. le mariage est célébré dans la plus pire tradition religieuse. Une fois la nuit de noce arrivée, c'est un tout autre homme que Soraya a face à elle : une brute, rustre, sans manières et surtout, sans égards pour elle. Ce soir-là, il la viole. Il agira toujours ainsi. En quatorze ans de mariage naîtront neuf enfants, vivants ou mort-nés.
Les malheurs de Soraya vont crescendo. Son mari est paresseux et il vit de petits larcins. Il est souvent absent car il se rend à la grande ville voisine pour y faire du trafic en tout genre et y fréquenter les prostituées. Quand il revient chez lui c'est pour frapper, encore et encore, sa femme et ses enfants. Il fait régner un climat de terreur. Soraya se tait.
Quelques années plus tard, la mère de Soraya, Shokat, meurt. Elle était appréciée de tous et surtout de son mari Morteza même si celui-ci avait pris une seconde épouse comme il en a le droit quand il avait apprit que la santé fragile de sa première épouse ne lui permettait plus d'avoir d'autres enfants (elle lui en avait déjà donné cinq). Morteza offrit le collier en or de Shokat à sa fille. C'est le seul souvenir qu'elle gardera d'elle.
Les années passent sans que la vie de Soraya ne change vraiment. Sans qu'elle ne s'améliore non plus. Sa dernière fille naît en 1979. ensuite son mari la délaissera totalement, ce qui ne sera pas pour la déranger.
Ghorban-Ali ne veut plus de sa femme. S'il avait eu les moyens d'avoir une seconde épouse il aurait privilégié cette solution. Mais, sans réel travail, il souhaite divorcer pour se remarier avec une jeune femme du village voisin. Il fait sa proposition à Soraya : lui partirait sans rien lui devoir et elle, elle garderait la maison, les meubles et les enfants. Ghorban-Ali et l'iman Hassan trouvent l'accord plutôt juste et équitable et demandent à Soraya d'y songer. L'iman ne perd pas le nord et propose même à Soraya de s'occuper d'elle. Soraya refuse tout. Mais elle se fait deux ennemis. Son mari Ghorban-Ali qui va alors tout faire pour se débarrasser d'elle, et l'iman qui s'est fait éconduire.
Le piège va se refermer doucement mais sûrement sur la pauvre Soraya. Son mari et l'imam l'autorise à se rendre plusieurs fois par semaines chez un homme devenu récemment veuf pour l'aider à tenir sa maison et à s'occuper des enfants. Elle s'acquitte merveilleusement bien de sa tâche et continue de tenir parfaitement sa propre maison.
Un scénario prend vite forme cependant avec la complicité du maire du village, Machdi Ebrahim, un vieil homme effrayé de tout et surtout dotée d'une faiblesse crasse. L'accusation d'adultère éclate au grand jour. Tout le monde se retourne contre elle, tous l'accusent, son mari en tête, et ensuite tout le village.
Sans procès, sans aucun moyen de se défendre, Soraya est condamnée. Pour elle, ce sera la mort par lapidation. Soraya n'a que trente-cinq ans et sa courte vie prendra fin à l'été 1986. Pour tous ces accusateurs, ce sera une libération. le village sera lavé de la honte et de la faute de cette dévergondée.
Ce livre est bouleversant au-delà du fait qu'il raconte une histoire vraie. Il n'est pas question de juger des pratiques ou des coutumes, mais le récit démontre l'enfermement de villageois dans leurs certitudes. Tous, qu'elle que soit leur positionnement, contribuent à la chute inexorable de Soraya. le complot est énorme, les ficelles sont grosses, et pourtant la fin est sans surprise, la sentence est connue d'avance. L'auteur n'épargne pas le lecteur dans la description de la mise à mort, il n'édulcore pas son propos, sûrement pour le choquer et l'édifier. Et le résultat est là. C'est affreux, mais ce livre est diablement utile.
Pour toutes ces raisons, je donne 5 étoiles à "La femme lapidée".
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Freidoune Sahebjam est un auteur qui avait à coeur de dénoncer les injustices du système de l'Iran de Khomeiny. Il s'est rendu à plusieurs reprises clandestinement dans son pays, malgré une condamnation à mort qui pesait sur sa tête depuis 1979. C'est ainsi qu'il a recueilli les témoignages du calvaire de Soraya Manutchehri.
Son ouvrage a fait l'objet d'une adaptation cinéma sous le titre « la lapidation de Soraya M. »
Il nous montre combien les femmes ont été rabaissées sous le nouveau régime, devenant des poupées soumises dénuées de voix et de droits.
Sans concession, il montre comment des hommes avides de pouvoirs et de biens n'hésitent pas à déformer une loi déjà inique pour arriver à leurs fins, comment des hommes ordinaires peuvent se transformer en meute de hyènes assoiffées de sang dès qu'il est question de leur soi-disant sacro-saint honneur.
La plume de l'auteur est incisive, il va droit au but sans fioriture, sans emballer son propos dans des descriptions inutiles.
Dès le titre on sait de quoi il est question et on n'a ainsi aucun doute sur le destin de Soraya. Mais toute la question est de savoir comment on en est arrivé là. Comment une femme courageuse, épouse exemplaire et mère dévouée a pu être condamnée à la plus atroce et avilissante des morts ?
Les sentiments qui m'ont dominée tout au long de ma lecture ont été l'horreur et la colère.
L'horreur devant une pratique aussi barbare que la lapidation dont l'auteur ne nous épargne aucun détail, la colère devant l'hypocrisie de quasiment tous les auteurs du drame, devant leur attitude après l'exécution qui a de quoi soulever le coeur.
En peu de pages (le livre fait moins de 200 pages), l'auteur nous alerte sur ces pratiques qui ont toujours lieu aujourd'hui. Soraya a été suppliciée en 1986, autant dire hier.
Personne n'a pu venir en aide à cette pauvre femme mais la pression internationale réussit parfois à changer le destin d'une de ces condamnées, c'est pourquoi, même si on n'est pas à côté, même si on ne les connaît pas, il ne faut jamais cesser de dénoncer et de condamner ces pratiques, en espérant que ceux qui veulent les conserver hésiteront à le faire en pleine lumière.
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Quand on lit ce genre d'histoire vraie il faut avoir le coeur bien solide car c'est toujours pénible de voir des femmes traitées moins bien que du bétail. Freidoune Sahebjm nous offre le portait d'une femme Soraya accusée d'adultère. Et comme le veut la loi islamique elle sera lapidée. L'auteur va nous raconter comme cette jeune femme est arrivée dans ce calvaire. Et son histoire fait froid dans le dos.
Comment ne pas être touchée et meurtrie pour cette femme qui n'a rien demandé à personne ? Comment ne pas être en colère face à ces hommes qui se servent d'une loi pour leur plaisir ? Comment ne pas être outré pas la manière qu'on réagit ces villageois ?
Nous sommes dans les années 70 pour ce récit mais on le sait très bien que ça se passe encore dans certains villages retirés. Les choses ont peut-être sensiblement changés mais ce n'est pas assez.
Donc pour conclure, j'ai été touchée et bouleversée par cette lecture. L'auteur a trouvé les mots justes pour raconter la vie de cette femme.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une heure s'était écoulée depuis que les hommes étaients sortis de la mairie pour rendre leur verdict.
Dehors, tout était calme. Le soleil commençait à décliner et une légère fraîcheur gagnait la pièce qu'Ebrahim et Hassan venaient de quitter.
Dans la chambre voisine, les pleureuses avaient repris leurs jérémiades, entrecoupées de versets du Coran.
Zahra se pencha vers la condamnée et lui murmura :
" Ma douce Soraya, jusqu'au bout, je serai à tes côtés, et jusqu'au bout, je te donnerai mon estime et mon affection. Mais que puis-je d'autre ? C'est la loi des hommes, c'est la loi que font les hommes et ils disent que c'est la loi de Dieu. Ils t'ont reconnue coupable alors que tu ne l'es pas. Ils t'ont condamnée alors que tu es innocente mais personne ne peut le prouver, ni toi, ni moi, ni les braves femmes qui sont à côté. "
Soraya comprit soudain combien le silence qu'elle s'était imposé depuis des mois avait joué contre elle. Lui venait tout d'un coup le désir violent de s'expliquer, de se justifier, de hurler son innocence. Mais elle savait qu'il était trop tard et que personne, parmi ceux qui l'avaient condamnée, ne voudraient la croire. Pourtant elle avait encore peine à imaginer que cette grossière machination pût la mener à la mort.
À Zahra qui était à ses côtés Soraya pouvait tout dire.
" Tante Zahra, je n'ai pas peur de la mort. Je suis déjà morte depuis longtemps, depuis que ma mère est morte, depuis que Ghorban-Ali m'a humiliée, frappée, délaissée pour d'autres femmes. . . "
Un sanglot interrompit sa phrase. Elle se laissa tomber sur le sol, presque évanouie. Zahra s'agenouiila près d'elle, lui prit la tête entre ses bras et lui baisa le front :
" Mon enfant. . . mon petit enfant. . . pleure, pleure sans honte. Il n'y a personne pour te voir, ni t'entendre ici. . . Laisse-toi aller, pleure. . . "
À côté, le choeur des femmes reprit de plus belle :
" Ô Dieu tout-puissant. . . Ô Mahomet. . . Ô Dieu bien-aimé. . . Ô Prophète miséricordieux. . . "
" Tante Zahra, je ne veux pas vous quitter, je ne veux pas quitter mes enfants, ma petite Khojasteh n'a pas encore sept ans. . . je ne veux pas quitter cette vie et pourtant je n'ai pas peur car je sais que je vais retrouver ma chère maman qui me manque tellement. Tante Zahra, prenez soin de mes enfants, surtout de la petite, elle est si fragile. . . "
Les sanglots de Soraya reprirent, entrecoupés de paroles hoquetées :
" Tante Zahra, promettez-moi que vous lui direz un jour, quand elle sera grande, qui j'étais et ce qu'on a fait de moi, afin qu'elle n'ait jamais honte de sa mère. Promettez-le-moi. . . "
La vieille dame, émue à son tour, répondit :
" Ma chère enfant, tes enfants, surtout les derniers, vivront auprès de moi et ne manqueront jamais de rien. Tes enfants seront les miens et jamais personne ne pourra me les retirer. Dieu est mon témoin : mon toit sera leur toit. "
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Soraya avait été ensevelie jusqu'aux épaules, les bras a l’intérieur du trou, ses longs cheveux déployés autour d'elle, elle semblait totalement absente elle regardait sans voir, écoutait sans entendre...
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"Prie mon enfant, prie très fort, car Dieu t'attend et son paradis t'est ouvert. Prie pour nous aussi, car nous ne savons pas ce que nous faisons."
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L'époux de Soraya prit une seconde pierre
la soupesa et regarda son public.
...Une troisième pierre fut jetée atteignant
cette fois l'épaule droite de la supliciée.
Un son à peine audible sortit de sa bouche.
...La peau se déchira, le sang gicla et la tête de Sorayz
partit violemment en arrière.
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« Ma douce Soraya, jusqu’au bout je serai à tes côtés, et jusqu’au bout, je te donnerai mon estime et mon affection. Mais que puis-je d’autre ? C’est la loi des hommes, c’est la loi que font les hommes et ils disent que c’est la loi de Dieu »
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Vidéo de Freidoune Sahebjam
The Stoning of Soraya M. (trailer)
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