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EAN : 9782070494132
301 pages
Gallimard (15/03/1994)
3.44/5   72 notes
Résumé :
Dans la hiérarchie céleste, Marche-à-terre n'est certes pas un ange de haut niveau.
Tout juste un fantassin. Mystérieusement resté sur terre après le suicide de l'homme dont il était le gardien, perché dans un châtaignier, il est aux premières loges pour assister à la série de meurtres qui s'abat soudain sur le clergé angevin déjà déboussolé par les consignes liturgiques de Vatican II. Les deux collégiennes et l'abbé africain qui se lancent à la rechercher de... >Voir plus
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Décidément, lorsque les romans déprimants me laissent sur le pavé, je me tourne vers les romans marrants, et ça ne va pas non plus ! J'en ai marre, marre, marre !
Ce livre m'a été prêté par une amie, il a été lu avant moi par une autre amie, elles ont adoré toutes les 2. Je me disais chouette, après la lecture d'Instruments des ténèbres, de Nancy Huston, qui m'avait vraiment fait plonger dans le noir le plus total, voilà que je vais aborder une histoire marrante sur les établissements catholiques du dernier quart du 20e siècle, encore confits de bondieuseries et d'hypocrisies, tout en étant pleine d'humour.

Effectivement, c'est rempli d'humour. Mais tellement à ras bord que j'en ai attrapé une indigestion. Mais qu'ont donc tous ces auteurs à s'efforcer de trouver LA phrase qui tue, grâce à laquelle on se pâme ? Ici, toutes les phrases essaient de se concurrencer pour faire rire. Au début, c'est agréable, après, c'est lourd. D'autant plus que l'histoire me parait franchement très décousue.

L'histoire ? Une deux-chevaux genre celle de la soeur dans un film de Louis de Funès (Le gendarme) a eu un accident, et les deux soeurs qui étaient à l'intérieur sont retrouvées emberlificotées l'une autour de l'autre. Soeur Marie-Claire a la tête qui sort du pare-brise telle un champignon monstrueux, tandis que soeur Adélaïde a pu être extraite encore vivante mais très mal en point. Un mystère plane sur cet accident car cela pourrait être un meurtre… Et nous voilà au pensionnat des demoiselles tenu par la congrégation religieuse.
J'arrête là, tellement ça m'a paru sans queue ni tête.

Je n'ai plus envie du tout de parler de quoi que ce soit. Tellement découragée par cette littérature qui se veut spirituelle mais qui ne l'est pas, je vais essayer de retrouver une lecture qui pourrait m'enthousiasmer, une lecture où la réflexion, la psychologie, la philosophie titillent les contours de l'humour. Rassurez-moi, cela existe encore ?
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ISBN : 9782070406432

Roman policier, soit, puisqu'il y a des meurtres : la soeur Marie-Claire, l'archiprêtre, et Catherine Garraude, une pensionnaire de l'école tenue par les soeurs. Mais les meurtres ne sont que prétexte à nous décrire la société pompidolienne - eh ! oui, je sais, c'est bien vieux ! et certains de vous, lecteurs, ne l'ont pas connue - où s'amorçait la Grande Mutation dont l'aboutissement s'inscrit si sinistrement dans notre France actuelle. Mai 68, les suites de Vatican II, le catéchisme classique que l'on bouscule (là aussi, comme à l'Education nationale, on change toutes les appellations pour faire plus "in", plus "moderne", plus ce que vous voulez, en fait ... ), tout y est. C'est touchant, ridicule ... et inquiétant.

Mais l'opinion de l'auteur sur cette époque qu'elle ressuscite est des plus ambiguës, en particulier en ce qui concerne la religion.

Plus qu'un roman policier, je tiens donc "L'Ange & le Réservoir de Liquide A Freins" pour la critique acérée - mais qui n'a pas l'air d'y toucher - d'une mutation sociétale de très grande envergure qui ne dit pas son nom, critique d'adulte qu'Alix de Saint-André a la finesse de nous retransmettre par les yeux d'une fillette de 4ème, Stella, et de sa grande amie, Hélène, le tout sur descriptions joyeuses et lyriques de la Loire et du Pays d'Anjou. Seulement, entre toutes ces nonnes que ronge l'ambition d'occuper un poste conséquent et de voler surtout le sien à la terrible Soeur Adélaïde, avec ce prêtre béninois - Séraphin - dont on ne sait trop ce qu'il vient faire dans l'histoire sinon sauver l'héroïne à la dernière minute (mais comment peut-il se trouver là à temps, la question demeure irrésolue, à croire qu'il est lui-même un ange ), les familles locales, de la petite bourgeoisie à la plèbe plus classique, dont toutes les mères ne semblent avoir que deux objectifs : le passage du BEPC pour leurs aînées (en 3ème) et la profession de foi, ou communion solennelle, pour leurs benjamines (en 6ème), le lecteur ne sait plus très bien pour quel camp balance le coeur de l'auteur : pour les "progressistes modernistes" dont elle se moque de manière bouffonne (un peu comme Jean Yanne dans "Moi, Y'En A Vouloir des Sous") ou pour les "purs et les durs", adeptes de la messe en latin, etc, etc ...

L'assassin, certes, appartient à la dernière catégorie, et même si l'on peut expliquer ses actes par une sorte de folie religieuse - on connaît bien ça, hein ? de nos jours - il n'en reste pas moins que sa personnalité présente certains côtés attachants. le troisième assassinat d'ailleurs n'est-il pas une mesure de miséricorde envers un pauvre être que les "progressistes" complotaient de faire interner ?

Sur l'autre plateau de la balance, certains progressistes sont sympathiques (le père Séraphin, par exemple, s'il se veut moderne, n'en oublie en rien les bases de la chrétienté et ses citations latines) et quelques nonnes, plus âgées et plus faibles que d'autres, se voient accusées à tort d'erreurs qu'elles n'ont pas commises, ce qui, bien sûr, les peine profondément.

Durant toute la lecture, on a conscience de ne pas être dans un "vrai" roman policier. On perçoit bien que les meurtres sont ici comme autant d'alibis dont l'auteur se sert pour nous raconter une certaine enfance - la sienne, peut-être ? le style est vif, débridé, bien loin des lenteurs angevines tant vantées par ailleurs. On s'amuse bien plus qu'on ne tremble et si l'on pense à un tel ou une telle comme à l'assassin, on finit par ne plus vraiment savoir à quel démon se vouer.

Disons que nous sommes en présence d'un roman bien sympathique, qui n'est pas pour autant un chef-d'oeuvre ou même un policier dans le style de Pierre Magnan, mais auquel on se laisse prendre avec une certaine nonchalance parce qu'il ressuscite en nous les souvenirs d'une jeunesse que nous partageons plus ou moins avec l'auteur. Je pense ici aux lecteurs quinquagénaires, voire même quadragénaires, à qui ces paysages évoqués, ces coutumes revenues à la vie, ces pudeurs retrouvées et plus encore cette impression de charnière en mouvement, de plaque tournante entre deux mondes que furent les années Pompidou, parlent un langage qu'ils ont eux-mêmes parlé et qu'ils retrouvent instinctivement devant le clavier de leur ordinateur et dans la noirceur accablante de notre univers banalement "mondialisé." C'est en quelque sorte le Marché commun (vous vous rappelez tous nos rêves ?), tout simple et tout bête, tout sage aussi, face à cette pieuvre gloutonne et sans âme de l'Union européenne.

Les lecteurs plus jeunes n'aimeront peut-être pas ou ne saisiront pas tout le charme, fragile et aussi éthéré que l'Ange du titre, de cet ouvrage tout à fait particulier. Mais qu'ils prennent patience : un jour, eux aussi, avec l'âge, souriront devant un livre du même type qui leur rappellera leur enfance, leur jeunesse - et un monde fatalement meilleur. ;o)
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Un polar ? Vraiment ? J'ai de sérieux doutes. J'y vois plutôt une bonne satire de la société des années Pompidou (1969-1974), de la transition vers la modernité de l'Eglise catholique après Vatican II (1962-1965) et, bien entendu, de l'après Mai 68. Bien entendu, il y a au début de l'histoire un accident de voiture qui se révèle, après expertise, comme étant criminel (d'où le réservoir du titre). Mais ce n'est qu'un prétexte pour aborder la vie d'un collège catholique dont toutes les enseignantes sont des religieuses. Et, depuis Denis Diderot, nous savons bien ce dont sont capables des femmes entre elles. de plus, quand le fanatisme religieux s'en mêle …
Tout le monde en prend pour son grade : les nostalgiques de la France colonialiste, les fervents défenseurs du latin (cité à tort et à travers), Paul Claudel (pour qui je n'ai guère de sympathie), les prêtres perdus face à des rites désuets, les enseignants de dogmes incompréhensibles (et c'est, pour cette raison, qu'ils en sont, des dogmes). Pourtant, Stella (l'étoile, en latin. Mille excuses ! Je n'ai pas pu résister) n'a pas particulièrement la foi, elle, l'héroïne, elle qui voit un ange sur un arbre perché (oui, oui, celui du titre). Stella qui va chercher le saboteur, l'assassin, le meurtrier, le Pharisien… le Démon !!!
Bref, ce livre, tendrement drôle mais férocement critique, avec ses petits accents misogynes, est un excellent divertissement, passionnant par ses péripéties (oui, le muguet est un poison violent) et réconfortant par son épilogue salvateur.
Ite Missa Est.
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Dès les premières lignes de "L'ange et le réservoir de liquide à freins", j'ai été charmée par l'écriture, à la fois fluide et riche, de son auteure, Alix de Saint-André, qui est capable de passer sans lourdeur de dialogues au parler populaire et régional à une narration aux accents parfois presque lyriques.

Elle ne vous laisse pas d'autre choix que de vous laisser emmener au rythme de ce récit drôle et intelligent, dont la verve teinte de truculence les événements subis par les augustes habitants d'un trou perdu de bord de Loire, en terre angevine, dans le courant des années 70.

Tout commence avec l'accident de voiture dont sont victimes Mère Adélaïde et Soeur Marie-Claire, dans lequel cette denière trouve la mort, quand la première s'en sort avec une jambe cassée. Pour Stella et Hélène, élèves du collège dont Mère Adélaïde est la directrice, cela ne fait aucun doute : il s'agit là d'une tentative de meurtre...
Les deux jeunes filles décident de mener l'enquête, fortes de l'expérience qu'elles ont acquise en lisant des romans policiers. Au fil de leurs investigations, elles seront parfois assistées d'étranges personnages, tel Marche-à-Terre, cet ange gardien condamné à errer aux alentours de l'arbre auquel son protégé s'est pendu, ou Séraphin, l'éxubérant et gigantesque prêtre africain de passage au collège...

Ce n'est toutefois pas dans cette enquête que réside le principal intérêt du roman. L'intrigue est certes rondement menée, avec son lot de rebondissements et de fausses pistes, mais c'est surtout le ton employé par Alix de Saint-André, qui fait que l'on prend tant de plaisir à cette lecture. En forçant volontairement le trait sur les contradictions et les travers de ses protagonistes, elle plante un décor légèrement caricatural, justement évocateur de l'atmophère provinciale qui donne sa saveur à son récit. Secrets de clocher, hypocrisie petite bourgeoise, pingrerie mal placée et bigoterie surannée constituent un arsenal de prétextes à l'hilarité...

"L'ange et le réservoir de liquide à freins" n'en n'est pas pour autant dénué d'émotion. le personnage de la jeune Stella, notamment, est particulièrement attachant. Ignorant tout de son père, délaissée par une mère comédienne écervelée et perpétuellement absente, l'adolescente a été confiée à la garde des soeurs "Toupies", deux vieilles filles au bon coeur. En même temps que nous suivons l'évolution de l'enquête qu'elle mène avec son amie Hélène, nous sommes témoins de ses questionnements identitaires, de la révolte qui sourd doucement en elle, son aspiration à quitter ce trou et cet "ennui épais", qui condamne les femmes à une existence morne et peu gratifiante.

Du rire, du suspense, et donc de l'émotion... pour résumer, un excellent moment de lecture !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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C'est un livre complètement déjanté, on y trouve un pensionnat de jeunes filles près de Saumur, des bonnes soeurs déboussolées par Vatican Il, un Ange débutant, un meurtre bien sûr. Et c'est un des livres les plus drôles que j'ai lus.
Hélas l'auteur n'a pas tenu les promesses de ce premier livre.
Les suivants, mi-romans, mi-autofiction, écrits dans une autre veine, m'ont déçu
Malgré tout, j'ai continué à les lire. On ne sait jamais. Il y a des écrivains comme ça, qui sont l'homme (ou la femme) d'un seul livre, le premier.
Pêle-mêle, "Garp" de John Irving, "La maladie de Saks" de Winkler, "les racines du mal" de Maurice G.Dantec, "L'imprecateur" de René-Victor Pilhes. Et, au risque de sacrilège, le voyage au bout de la nuit" de Céline, qui aurait vraiment mieux fait de revenir à la médecine. Il paraît que c'était un bon médecin..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[...] ... Tu trouves pas ça bizarre, cet accident ?

- Bizarre, bizarre, c'est surtout Adélaïde qui était bizarre ces derniers temps ... Surmenée, la petite mère. L'autre soir, elle est partie comme d'habitude à la gare poster son courrier à la dernière levée de neuf heures. Elle m'a embarquée avec les soeurs Gaillard, une petite promenade, ça vous fera prendre l'air, elle disait. Ca lui arrivait des fois depuis qu'elle avait sa nouvelle deux-chevaux. Nous voilà donc parties à la gare mais après, au lieu de monter tout droit, on a monté la côte du château, et de là elle nous a fait faire le tour du lycée à toute blinde : "Démocrates, sans-Dieu, Francs-Maçons, Protestants, vous ne nous aurez pas !" qu'elle criait. Et on repassait de plus en plus vite : "Vous n'avez pas encore gagné !" Et encore un tour, ça y allait, "Tremble, Jéricho !", la deux-chevaux était moitié couchée, on crevait de trouille. Elle s'est arrêtée en bas, devant le temple protestant, parce que la petite Gaillard pleurait : "Pitié, ma mère !", qu'elle hurlait. Adelaïde a serré le frein, elle a pris la petite dans ses bras, et elle nous a dit : "Il vous faudra du courage, mes enfants, préparez-vous à de très grands malheurs ..." Tel quel. Elle a parlé du troisième secret de Fatima, du cheval de Troie aussi, je ne sais pas trop quoi encore ... Quelle virée ! Rien que d'en parler, j'en ai encore les poils des bras qui rebiquent.

- Elle a des copines, Adélaïde ?

- Des copines ? C'est la chef ! Il y a Toutou qui lui cire les pompes ... La nunuche négrillaude, là, la retardée, mais si, tu sais, la costaude toute poilue, la fille au plombier de la grand-rue, Catherine Garraude, qui lui sert de bonniche ... En fait, la seule avec qui elle causait, c'était Marie-Claire, celle qui est morte.

- La cuisinière ?

- Halte là ! Avec les bonnes soeurs, faut pas s'y fier. Elle était pas vouée à demeurer derrière des fourneaux (il y a qu'à voir comment elle cuisinait !), c'était une qui avait fait des études, et des grandes. Une vocation tardive, ça s'appelle. Elle m'en avait parlé, un soir où j'étais de vaisselle, elle était entrée au couvent après ses diplômes, et elle en avait, des rouleaux !

- Pourquoi lui faire faire la tambouille, alors ?

- Va-t-en savoir, des histoires de bonnes soeurs," répondit Anne-la-Vache, fataliste. ... [...]
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[...] ... Le cadavre de la soeur aux joues roses et aux seins en pommes était recouvert d'une couverture. A son chevet, accroupi comme un soldat américain, Grégoire Marchand parlait d'un air soucieux avec le docteur sûrement, il avait une cravate, un stéthoscope et le nez pointu. Certes, le trou du front venait d'un éclat de verre, mais la poudre autour ...

Et encore Grégoire n'avait osé rapporter à personne les drôles de choses que lui avaient gargouillées Périgault ; que dans la descente, il les avait entendues crier "sabotage" et même des mots d'assassinat ... Chez le gendarme, la patience doit être à la hauteur de la discrétion, pas des qualités : de vraies vertus.

La mère Marchand tenta de retenir Stella du bras, ce n'était pas un spectacle pour les enfants, mais elle se débattait : "Puisque je vous dis que je la connais !" Le docteur leva les yeux vers elle et lui fit signe d'approcher. Il n'avait presque plus de cheveux, et debout, il était vraiment très grand. Quand il sourit de sa bouche sans lèvres, Stella se raidit. Nez pointu, lèvres minces, méfie-toi ma fille : le vieil adage des Toupies lui traversa la tête d'un coup de gong, et elle se hérissa comme un petit chat. ... [...]
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l ne faudrait jamais regarder couler la Loire, c'est une chose fatale ; après on ne sait plus faire que ça, et le reste est sans importance.

Elle dépose son sable dans vos veines, et grippe volonté, ambition, orgueil, tous les moteurs d'une virile agitation.

Dans le pays, la plupart de ceux qui commandent sont des gars venus d'ailleurs ; mais déjà leurs enfants sont en danger : s'ils ne les éloignent pas rapidement des rives, il n'y aura plus grand-chose à en tirer ; ils auront le rêve dans le sang; et rien ne pourra les distraire du lent flux du grand fleuve (...).
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Ses yeux, collés au bocal de ses gros verres, ressemblaient à ceux d'un crapaud placide.
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Vidéo de Alix de Saint André
Longtemps journaliste pour Le Figaro, Elle ou Canal +, Alix de Saint-André a quitté ce secteur pour se concentrer sur l'écriture et rencontre un succès constant. Aujourd'hui, elle raconte l'histoire du "Home Pasteur", une pension de famille dans le 7e arrondissement de Paris dans "57 rue de Babylone, Paris, 7e", chez Gallimard. 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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