Première impression : une très riche iconographie en noir et blanc composée de photos, cartes postales, dessins ; deuxième, en jetant un oeil sur le sommaire : les animaux évoqués ne sont pas seulement sont qui ont oeuvré, pour la victoire mais aussi ceux qui ont « pourri la vie » des soldats ainsi que les animaux utilisés dans la propagande.
La première partie évoque le recrutement et la vie quotidienne des animaux. Ceux-ci ont souffert des mêmes maux que les soldats, blessures dues aux armes, manque de soins, interruptions dans le ravitaillement, peur mais aussi camaraderie car beaucoup d'hommes ont été très proches de leurs animal. Sont évoqués : le cheval et les autres équidés, voire camélidés sous d'autres latitudes, qui ont été utilisés pour le transport du matériel mais aussi des blessés. le chien dont le rôle est beaucoup plus varié. S'il est aussi utilisé pour le transport d'armes ou de ravitaillement, il sert de sentinelle, d'agent de liaison, d'animal sanitaire. Comme son homologue humain, il recherchait les blessés et alertait son conducteur. Il était en principe protégé par le port sur le dos d'un tissu avec une croix rouge. Enfin troisième sorte d'animal de guerre le pigeon voyageur.
Une deuxième partie traite des autres aspects de l'animal pendant la guerre, l'animal mascotte, chien, chat, mais aussi plus inattendus, principalement dans les unités étrangères : chèvre, lionceaux, ours et même éléphants. L'animal nuisible : les rats, les poux…. Plusieurs pages sur l'argot des tranchées emprunté au vocabulaire animalier. Ainsi qu'un dernier chapitre sur l'utilisation symbolique de l'animal dans la propagande qu'elle soit pour glorifier les Français et leurs alliés ou pour ridiculiser l'ennemi
Tout ceci est expliqué simplement et accompagné d'extraits de mémoires de combattants, de journaux de tranchées et de la presse d'époque.
Ce livre peut être lu dès la troisième pour accompagner le programme d'histoire, et même avant.
Je n'ai pas été totalement convaincue par cet ouvrage. Si l'ensemble des thèmes abordés m'a tout à fait satisfaite, j'ai souvent été agacé par le style, fort simple avec emploi de mots enfantins tels toutou, toto (pou). Cet ouvrage laisse un peu l'adulte sur sa faim, car il est uniquement descriptif, sans véritable réflexion sur l'usage de l'animal dans la guerre que se soit de façon réelle ou symbolique.
Une courte bibliographie le termine.
A compléter par d'autres livres si l'on est intéressé par le sujet.
Critique faite dans le cadre de Masse critique de septembre 2014
Et pour le challenge Première guerre mondiale.
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