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Innocent tome 1 sur 9
EAN : 9782756070032
224 pages
Delcourt Manga (18/03/2015)
4.11/5   117 notes
Résumé :
Manga qui retrace la vie de Charles-Henri Sanson, bourreau français, officiellement exécuteur des hautes œuvres de Paris, pour la cour du roi Louis XVI et pour la Première République française durant plus de quarante années. Le manga commence alors que Charles-Henri a 14 ans et commence, bon gré mal gré, à assister son père dans sa tâche de bourreau.
Un manga conseillé par la revue Historia.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Innocent : c'est l'histoire de Charles-Henri Sanson (4ème du nom !) , le fils du bourreau de Paris. Nous sommes au 18ème siècle et les règles de la société font que sa voie et celle de ses frères est déjà toute tracée : lui aussi sera le bourreau de Paris.
Seulement voilà, partout où il passe, Charles-Henri est rejeté à cause de son héritage familial , et pour un adolescent sensible, difficile de supporter un tel fardeau...
Pourtant l'histoire nous dit qu'adulte, ce Sanson IV a mené une grande carrière fort prolifique avec de célèbres têtes à son tableau (Marie-Antoinette, Louis XVI, Robespierre,.. pour ne citer qu'eux)...

Je me dois de commencer par dire que le graphisme est absolument somptueux et n'ont rien à envier à certaines bandes dessinées ! le contexte historique (et son époustouflante reconstitution !) est bien sûr passionnante - et c'est ce qui m'a amenée vers ce manga en premier lieu. Et une fois de plus, je trouve absolument bluffant la façon dont un mangaka japonais parvient à s'approprier un contexte historique (français en l'occurrence) avec un tel brio et de manière quasi photographique.

En ce qui concerne le scénario, certes, certaines scènes sont vraiment "bizarres", mais le reste est tellement brillant qu'on en fait vite abstraction.
Cette histoire, qui pourrait être la simple histoire du passage de l'adolescence à l'âge adulte est tellement bien maîtrisé, les personnages dépeint avec minutie et justesse et permettent de plonger de lecteur dans une atmosphère lourde et presque poisseuse et suintante. de plus, l'auteur parvient à nous faire compatir avec son personnage principal qui a tout d'un anti-héros , et attise même la curiosité quant à la suite de son parcours.

Je n'ai plus qu'une hâte : connaître la suite de cette perte d'innocence.
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Attention, cette chronique peut comporter quelques SPOILERS, je suppose...

C'est une fois de plus l'excellente revue Atom qui m'a incité à la lecture de ce manga de Sakamoto Shin'ichi, au sujet étonnant : la biographie, très libre et inspirée plus concrètement d'un roman (semble-t-il ?) japonais, d'un fascinant personnage de l'histoire de France, le bourreau Charles-Henri Sanson, le plus célèbre représentant d'une véritable dynastie d'exécuteurs des hautes-oeuvres, et ceci parce qu'il a mis à mort, sur l'échafaud, près de 3000 personnes au cours de sa longue carrière – il faut dire qu'il était le bourreau en chef parisien durant une période particulièrement sanglante de l'histoire de France : la Terreur… C'est lui qui a tranché le col de Louis XVI – mais aussi celui d'Hébert, de Danton, de Desmoulins, puis ironiquement ceux de Robespierre ou Saint-Just… Parmi bien d'autres – et ceci sans même mentionner sa carrière antérieure à la Révolution et à la guillotine ; or il faut la prendre en compte également, car les noms fameux sont là aussi de la partie : Sanson a présidé (dans la douleur) à l'atroce supplice du régicide Damiens, décrit en long et en large en introduction du Surveiller et punir de Michel Foucault (comme le disait le grand philosophe Garth : « Si tu vomis, vomis là-dedans. ») ; il a également foiré, et c'est peu dire, l'exécution déjà passablement « problématique » (quel euphémisme…) dans son principe même de Thomas Arthur de Lally-Tollendal… et, en parlant d'exécutions, et même de supplices, « problématiques », on ne saurait oublier le cas invraisemblable du chevalier de la Barre ! Ces deux dernières affaires, précisément, ont avivé le courroux De Voltaire, et j'en avais déjà causé sur ce blog, il y a longtemps de cela… Mais ce ne sont là que quelques noms fameux qui ont traversé l'histoire – le reste, à ce stade, des statistiques ? Au regard de l'histoire peut-être – mais, sur l'échafaud, il en allait sans doute autrement...



Aucun doute : c'est un très bon sujet pour une BD – inattendu de la part d'un auteur japonais, peut-être, mais pourquoi pas ? En soulignant d'emblée que Sakamoto Shin'ichi, pas exactement un inconnu, n'avait pas l'intention de livrer un manga particulièrement scrupuleux au plan historique (et ce n'est probablement pas un problème) – même en s'appuyant sur une documentation parfois précise et en faisant appel à une liste impressionnante d'historiens japonais pour veiller à ce qu'il ne raconte pas n'importe quoi non plus : on en trouve la liste, ainsi que celle des assistants, dans une sorte de générique en fin de volume – c'est qu'il y en a, du monde, qui a bossé sur Innocent ! Et ça se sent au final, notamment au regard du graphisme, oeuvre collective qui fait largement appel aux technologies informatiques, pour un résultat de toute beauté…



Ce premier tome introduit le personnage du jeune Charles-Henri Sanson, sous le règne de Louis XV. le garçon, aux traits efféminés et à la longue chevelure qui vole au vent (un peu trop à vrai dire, et j'y reviendrai…), déteste sa condition, et redoute son avenir : il ne veut pas devenir bourreau ! Et il souffre de ce que tout le monde le rejette… Les Sanson sont appointés par le roi depuis plusieurs générations, leur statut est tout ce qu'il y a d'honorable – mais on les craint, et la superstition est de la partie… le très émotif Charles-Henri en vient à se rebeller ; son père, Charles Jean Baptiste, le troisième bourreau Sanson, en vient, lui, à supplicier son propre fils, la chair de sa chair (il en conclut qu'il se supplicie donc lui-même…), pour contraindre l'enfant timoré à admettre qu'il n'a de toute façon pas le choix. Il s'agit dès lors de faire son apprentissage – ce qui passe aussi par le rôle « social » des Sanson : on les craint, mais, lors de fêtes suintant la décadence, des aristocrates peuvent leur demander de faire la démonstration de leurs talents… Et si l'adolescent Charles-Henri se résout petit à petit à devenir un bourreau comme son père et son grand-père et son arrière-grand-père avant lui, il n'en est pas moins porté à se rebeller contre ceux qui ne font que trop peu de cas de la vie et de la mort, et pas seulement celles des hommes. Et quand ce tome 1 se conclut (vague SPOILER les gens, attention si jamais…), Charles-Henri doit procéder à sa première exécution – celle d'un jeune homme de 14 ans, Jean de Chartois, dont il était tombé fou amoureux…



J'ai lu deux fois ce premier volume, avant d'en livrer la présente chronique – ceci… eh bien, parce que je ne savais pas exactement ce que j'en pensais. Il n'y avait qu'un point de certain : le dessin est vraiment très beau, même s'il ne plaira probablement pas à tout le monde. Comme dit plus haut, il fait appel à des outils informatiques, de manière marquée, et s'appuie souvent sur des photographies, pour un résultat extrêmement réaliste – ceci au fil de pages au découpage relativement sobre, mais très cinématographique, avec un montage complexe, des plans de coupe, comme des arrêts sur image, etc., souvent de manière « muette » d'ailleurs.



Ce « photoréalisme » vaut du moins pour ce qui est des décors, disons, et éventuellement les costumes, à ceci près que, là, Sakamoto Shin'ichi tend à en rajouter. Mais les traits des personnages demeurent très « manga »… et à vrai dire pas toujours pour le mieux, car, si on se fait au caractère geignard d'un Charles-Henri très pathos, très romantique même, précurseur aux mains bientôt ensanglantées d'un Werther ou d'un René, les longues chevelures animées d'une vie propre peuvent laisser davantage sceptique, et il en va probablement de même pour le parti pris homoérotique de la BD, qui se fonde sur des personnages de garçons androgynes au corps lisse et à la tenue extravagante totalement fantasmés. Ce qui est un peu déconcertant – même si pas forcément vain et certainement pas hors de propos : à vrai dire, ceci, associé bien sûr au thème même de la BD, et, dans ce premier tome, à l'emploi de la torture, a fortiori dans un contexte… intime (!), voire à quelques choix de « cadrage » qui, sans être le moins du monde pornographiques, jouent quand même de la chair exposée et des sécrétions corporelles, tout ceci donc, m'a inévitablement ramené aux écrits du marquis de Sade – un guide idéal pour cette période troublée !



Et qui offre un sacré contraste avec les rêveries amoureuses associant tout d'abord Charles-Henri et Jean de Chartois, et qui dégoulinent quand même un peu de niaiserie, si le désir plus ou moins refréné est bien d'emblée de la partie… Cette amourette, à vrai dire, était probablement ce qui m'avait un peu refroidi à la première lecture – dans le fond comme dans la forme. Jean de Chartois brillant de mille feux, entouré d'une aura de pure et divine lumière, qui récite des comptines en anglais tout en virevoltant gracieusement, dans les champs comme dans les salons, en secouant au ralenti sa crinière léonine, au point de la pub L'Oréal parfois, ben, euh… J'ai trouvé ça quand même un peu ridicule, hein.



Mais je suppose qu'il ne faut pas s'y arrêter – et que ce premier tome compense cette éventuelle lourdeur (qui n'en sera pas une pour tout le monde) en mettant en scène des idées bien plus intéressantes. J'ai tout particulièrement apprécié la fin de ce tome 1 – et pas seulement parce qu'elle met en scène l'exécution du pénible Jean de Chartois, hein ! Ce que je trouve très intéressant, ici, c'est la manière dont Sakamoto Shin'ichi rend la « vision » de Charles-Henri, l'outil trompeur qu'il a développé pour se montrer capable d'accomplir son horrible tâche – un procédé qui a quelque chose d'expressionniste je suppose : il voit le condamné comme un mannequin, de toile, de paille et de cordes – mais, en l'envisageant ainsi, c'est son monde entier qu'il bouleverse : toute la foule, cruelle et assoiffée de sang, qui se presse pour assister à l'exécution, est composée de semblables mannequins… et Charles-Henri lui-même en est un ! Cette scène est vraiment très forte, et très juste : là, la narration et le dessin se montrent brillants ensemble, et cette ultime séquence, avec son, euh… cliffhanger ? donne pour le coup pas mal envie de lire la suite.



Je ne sais pas encore si je suivrai la série jusqu'au bout (elle est terminée et fait neuf tomes, auxquels il faut ajouter un spin-off du nom d'Innocent Rouge, en cours de publication) ; d'autant que je ne peux pas prétendre avoir été totalement emballé par ce premier volume – je reste même encore un peu indécis, à vrai dire… Mais je suis suffisamment curieux pour désirer lire le tome 2, et je suppose que je verrai alors si je dois poursuivre ou pas.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Bon j'avais pondu un bel et long avis mais les mystères du html ont raison de ma patience.

Donc, je vais résumer : Une fois n'est pas coutume, c'est une amie FB (et pas Babelio) qui a attiré mon attention sur cette série. c'est plutôt pas mal, même si la narration est un peu heurtée. Les flash-backs ne sont pas repérables facilement et j'ai mis parfois un peu de temps à comprendre qu'on me racontait un truc du passé "explicatif".
Les dessins sont beaux (certaines planches sont vraiment magnifiques) mais parfois incompréhensibles, ce qui participe aux "heurts" de narration. Et j'aurais apprécié un héros un peu moins féminin de traits, pour être tout à fait honnête...

En bref, c'est l'histoire romancée de Charles-Henri Sanson, exécuteur de sa majesté, et ce premier tome nous livre sa jeunesse tourmentée, dans une famille non moins tourmentée, et "tourmentante", si j'ose dire.

Il finit sur un cliffhanger un brin stressant qui, bien sûr, incite à lire la suite, ce que je ferai peut-être un de ces jours... mais pas de suite...
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Adolescent, sensible et délicat, Charles-Henri Sanson, par hérédité, doit être formé au dur métier de bourreau de Paris. Son père ne lui épargne rien pour le le jeune homme devienne son digne successeur. Sans compter que l'adolescent est victime de tous les quolibets et est repoussé avec dégoût par la population qui voit les bourreaux de Paris comme des oiseaux de mauvais augure…

La qualité graphique de ce manga est tout simplement époustouflante. Tout en nuance de gris, la reconstitution de Paris est remarquable. La beauté ou la laideur des personnages aussi. Même le glauque est sublimé par le trait. Sans compter ces flous de mouvements, augmentant le dynamisme des images. le scénario n'est pas en reste. Mêlant habilement histoire et romance, il nous plonge dans la France pré-révolutionnaire. le suspens aussi est intense. Les caractères des personnages sont merveilleusement rendu. le héros est fleur de peau, son père semble intraitable, les femmes de la famille aussi. On peut ressentir en toile de fond un plaidoyer contre la peine de mort, tant ce manga met en valeur toute son horreur. J'ai télécharger ce premier tome en version numérique, au format Kindle. La qualité numérique est aussi remarquable. Je voulais lire ce tome pour voir si cette série m'accrocherait et je suis sous le charme donc je poursuis.
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Innocent et sa suite Innocent-rouge sont les dernières productions de Shin'ichi Sakamoto que j'avais découvert avec l'excellent manga sur l'alpinisme Ascension. Les grandes qualités graphiques de cette dernière se retrouvent ici dans une série courte qui tient son lecteur en haleine tout au long d'un récit qui ne nous épargne pas émotionnellement.

La précision technique et documentaire sont particulièrement impressionnantes chez Sakamoto et son équipe. le réalisme quasi-photographique de la plupart des décors permet l'immersion dans une histoire réellement éprouvante de par son sujet et la crudité de son traitement. Avec la même maestria que sur les éléments techniques d'escalade sur Ascension, le mangaka a tenu à la plus grande précision dans les costumes, lieux et moeurs de l'époque. Car Innocent est autant un brutal plaidoyer contre la peine de mort (pour rappel le Japon fait partie des dernières démocraties à pratiquer encore régulièrement la peine de mort) qu'une description sociologique des dernières années de l'Ancien Régime français, de sa violence, sa corruption et son inégalité criante. C'est aussi (comme pour beaucoup de manga) l'émancipation d'un être sensible et fragile contraint par la pression familiale et sociale aux pires sévices, vers une utilisation de sa charge pour accompagner à sa façon une Révolution qui gronde. Là encore le miroir trouvé avec une société japonaise très conservatrice est très clair et prouve la maturité et l'ambition de ce grand mangaka.La dynastie des Sanson destine chacun de ses enfants à être le Bourreau du roi ou un bourreau de province. Tenue d'une main de fer par une grand-mère totalement abominable de cruauté et d'archaïsmes (elle va jusqu'à torturer sa petite fille pour lui faire comprendre le rôle de génitrices des femmes de l'époque...), la famille enseigne autant la médecine que les arts de la torture: dans une vision scientifique, le bourreau doit savoir comment donner la mort (mais aussi soigner pour maintenir en vie!) avec précision. La description des scènes est froide, cynique, clinique et seuls le visage à la pureté virginale du personnage principal et les allégories graphiques intercalées (technique propre à Sakamoto sur tous ses manga) permettent de soulager une tension de lecture parfois insoutenable. L'auteur prolonge les  séquences, sans voyeurisme mais avec la même démarche que la plupart des militants de l'abolition: montrer froidement la réalité de cet acte barbare, de l'humanité des suppliciés, pour faire comprendre dans une démarche des Lumières que la civilisation ne peut plus autoriser cela.

Au-delà de ce plaidoyer la description historique est vraiment réussie. le poids de la figure royale d'essence divine écrase une société apeurée qui doit comprendre au travers du supplice du régicide Damiens que personne ne peut prendre ce risque... le tome 4 décrivant l'écartèlement est rude, mais cela ne doit pas atténuer l'intérêt du manga sur les dernières années avant la Grande Révolution, via une multitude de détails de la cour comme dans le peuple.

Graphiquement Sakamoto reprends ses personnages au visage d'ange, à androgynie appuyée jusque dans une sexualité refrénée aux penchants homosexuels. Chacun des personnages est très différent et reconnaissable et la maîtrise technique, anatomique notamment  (par exemple sur les chevaux) est remarquable. Les planches sont toutes magnifiques, sans défaut, même sur les images de rêverie ou de cauchemars très sombres.

Innocent est un très grand manga qui dépasse très largement le seul loisir culturel par l'ambition politique de son auteur. On pourra suspecter une insistance morbide sur certains détails mais à mon sens cela appuie vraiment le propos de fonds. Jamais l'on n'a vécu le règne de Louis XV avec une telle précision documentaire. Ce n'est bien entendu pas une série à mettre entre toutes les mains, la cruauté étant présentée sans détours. Mais l'effort en vaut la peine.

Lire sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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critiques presse (2)
BDZoom
23 mars 2015
Un manga magistralement écrit et mis en images par un véritable artiste sachant transcender l’Histoire française.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
09 mars 2015
Récit sur la fatalité des obligations et des charges, Shin’ichi Sakamoto nous invite d’une bien belle manière à la découverte d’une cruelle destinée, témoin privilégié de la fin d’une époque.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
De Chartois sait que tu es inexpérimenté et il n'attend qu'une chose : que tu te ridiculises pour ta première exécution. N'aie crainte cependant...La décapitation est une peine réservée aux gens de sang noble. Ils ont, en général, la décence de ne pas se débattre.
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Après sa défaite contre les dieux de l'Olympe, Atlas fut condamné par Zeus à soutenir la voûte céleste pour l'éternité. C'est en référence à ce Titan de la mythologie grecque que la première vertèbre cervicale, qui porte la tête, fut ainsi nommée.
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Maître des hautes oeuvres de Paris, Charles-Henri Sanson exécuta près de trois mille personnes au cours de sa longue carrière. Durant la révolution, il décapita Louis XVI, Marie-Antoinette et mena à l'échafaud la plupart des révolutionnaires dont Robespierre, Saint-Just et Danton. Les gens craignait celui qui "par l'épée fatale fait tout périr".
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Le glaive de l'exécuteur se transmet au sein de la famille Sanson de génération en génération. Cette longue lame d'acier à deux tranchants est percée en son extrémité de trois trous. Abattue à la perpendiculaire, elle n'émet aucun son...mais lorsqu'on la fait tournoyer, elle siffle dans l'air comme en écho aux cris du supplicié.
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[Charles-Henri Sanson] Si c'est au nom de la haute justice que nous donnons la mort...Pourquoi sommes-nous l'objet d'un tel mépris et d'une telle aversion ? Notre famille est aussi répugnante et détestable que les mouches attirées par la chair des cadavres !
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Vidéo de Shin'ichi Sakamoto
Cette semaine, c'est Hadi qui vous présente ses coups de coeur ! Un manga et deux romans graphiques et autobiographiques !
- #DRCL midnight children Tome 1, de Shinichi Sakamoto. https://lagriffenoire.com/-drcl-midnight-children-t01.html
- Dans les yeux de Billie Scott, de Zoe Thorogood. https://lagriffenoire.com/dans-les-yeux-de-billie-scott-1.html
- It's Lonely at the Centre of the Earth, de Zoe Thorogood. https://lagriffenoire.com/it-s-lonely-at-the-centre-of-the-earth-un-roman-auto-biographique.html
- de l'importance du poil de nez, de Noémie. https://lagriffenoire.com/de-l-importance-du-poil-de-nez.html
#Manga #romangraphique #lagriffenoire @zoethorogood
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